Louestault
Louestault [lweto] est une ancienne commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. En 2017, elle fusionne avec Beaumont-la-Ronce pour devenir Beaumont-Louestault.
Louestault | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Intercommunalité | C.C. Gâtine et Choisilles - Pays de Racan | ||||
Maire délégué | Catherine Côme | ||||
Code postal | 37370 | ||||
Code commune | 37135 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Louestaultiens | ||||
Population | 404 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 05″ nord, 0° 39′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 85 m Max. 180 m |
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Superficie | 16,45 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Château-Renault | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Géographie
modifierLouestault est desservi par la départementale 29 qui relie Tours à La Chartre sur le Loir (Sarthe) et la départementale 54 qui relie Château-la-Vallière à Château-Renault.
Louestault est à 20 min de Tours nord et à 10 min de l’entrée de l’autoroute A28 à Neuillé Pont Pierre.
Toponymie
modifierHistoire
modifierLes mentions anciennes du bourg de Louestault datent du XIIe siècle (charte de l'abbaye de Gastines) : Loistaut, Loestati. Ce nom pourrait être d'origine germanique. Au XIe siècle, Louestault était une châtellenie relevant de la baronnie de Chateauneuf, à Tours. Elle passa ensuite à l'aumônerie de la Collégiale de Saint-Martin de Tours qui la vendit le à Pierre Molan, contrôleur et intendant général des finances.
Par la suite elle fut la propriété des familles du Gast, Bouault et de la Grue. Le bourg s'est développé autour de l'église paroissiale Saint-Georges. En 1837, le percement de la route reliant Château la Vallière à Château-Renault créant un axe Est-Ouest (D54) transforma Louestault.
Les maisons qui composent le bourg sont réparties selon un axe Nord-Sud, et un axe Est-Ouest de l'église à la chapelle Saint-Côme. La structure des maisons est ancienne : la présence de pans de bois, de murs appareillés en moellons peut attester de périodes de construction s'étendant du XVIe siècle à la première moitié du XIXe siècle. La plus intéressante est la maison dite de "la Salle" située au carrefour de la route départementale 54 et la rue de l'église, qui conserve des éléments décoratifs du XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, une demeure de notable est construite dans la partie sud du bourg : "La Rocheboiterie". Certaines maisons ont été transformées partiellement dans la seconde moitié du XIXe siècle par l'ajout d'éléments de pierre de taille, corniches, placage de façades, encadrement des baies, alors que d'autres constructions entièrement en pierre de taille se développent à l'est du bourg.
Le , Louestault fusionne avec Beaumont-la-Ronce au sein de la nouvelle commune de Beaumont-Louestault[1].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 404 habitants, en évolution de +10,38 % par rapport à 2009 (Indre-et-Loire : +2,63 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Nombreuses maisons du XVIe siècle.
- L'église Saint-Georges, édifiée dès le XIe siècle, possède encore une galerie extérieure en bois, située devant la façade et portant le charmant nom de caquetoire par allusion aux discussions de la messe. À l'intérieur, un tableau représente sainte Néomadie. Cette sainte a la particularité d'être affublée d'une patte d'oie. Selon la légende, cette disgrâce physique fut demandée à Dieu par la sainte elle-même, afin d'empêcher son mariage avec un riche païen.
- La chapelle Saint-Côme, attesté au XVIe par des documents relatifs à la réfection de sa toiture, mais peut-être antérieure. Elle est protégée au titre des Monuments Historiques[7].
- À un kilomètre au sud du bourg s'élève le château de Fontenailles. Du château primitif construit au XIVe siècle subsistent, baignés par l'eau des douves, le vestige d'un bastion et une large tour cylindrique. La légende veut que Charles VII ait donné ce château à sa favorite Agnès Sorel. Le château a été profondément modifié au milieu du XIXe siècle dans le style néo-gothique. Depuis 1983, le château est occupé par un centre de rééducation professionnelle, le CRP de Fontenailles.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- « arrêté mentionnant l'arrêté de fusion » (consulté le )
- « Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste] », sur Gallica, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA37000018