Losino

race de chevaux

Le Losino (espagnol : caballo losino) est une race de petits chevaux originaire de la vallée de Losa, au nord de la Province de Burgos dans la communauté espagnole autonome de Castille-et-León. Comme de nombreux autres chevaux de travail, il est quasiment abandonné avec la motorisation des transports, seule une trentaine d'individus subsistant en 1986. La race est alors préservée à Pancorbo en élevage conservatoire, sur action du gouvernement espagnol.

Losino
Losino vu de profil
Losino vu de profil
Région d’origine
Région Valle de Losa, Drapeau de l'Espagne Espagne
Caractéristiques
Morphologie Poney
Taille 1,20 à 1,47 m
Poids 300 à 400 kg
Robe Généralement noire
Tête Large, grands yeux
Pieds Très petits
Autre
Utilisation Équitation sur poney, randonnée

Le Losino est un petit cheval anguleux, de robe généralement noire. Ses crins très abondants l'aident à vivre en extérieur par toutes les saisons, à l'état semi-sauvage, et en troupeaux de six à dix individus. Il peut aussi être monté par des enfants et en randonnée équestre. Propre à l'Espagne, la race compte 965 sujets en 2023.

Dénomination

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D'après la base de données DAD-IS, cette race de chevaux est connue sous les noms espagnols de Losina, caballo Losino, Jaca Burgalesa, et enfin El caballo de Las Merindades[1],[2]. Losina est considéré comme le nom le plus courant par la FAO[1], cependant la thèse du chercheur espagnol Dr Jesús María Martínez-Sáiz[3] et l'étude de M. Valera et al. à laquelle il a participé[S 1] utilisent le nom caballo losino. Dans les deux cas, ce petit cheval a reçu son nom de son biotope d’élevage historique, la Valle de Losa[4],[S 2]. D'après Giacomo Giammatteo, cela justifie l'usage d'une initiale en majuscule pour nommer la race, Losino en anglais[5].

Ian Mason utilise en 1960 le nom anglais de Spanish Losino Pony[S 3],[S 2]. Il décrit cette race en 1969 dans son œuvre A World Dictionary of Livestock Breeds Types and Varieties[S 4].

Histoire

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Trois races de chevaux espagnoles d'origine celtiques provenant de l'Atlantique ont une nette proximité génétique : la Jaca Navarra, le poney galicien et le Pottok[S 5]. Le Losino est génétiquement séparé de ces trois races[S 5]. Il a été rapproché en 2004 de restes de chevaux sauvages de la Sierra d'Atapuerca datés du Pléistocène[S 6], cependant l'origine de tous les chevaux domestiques du monde est établie dans la steppe pontique (d'après une vaste étude publiée dans Nature en 2021) environ 2 000 ans av. J.-C., ce qui rend la thèse d'une origine préhistorique du Losino invalide[S 7]. D'après Martínez-Sáiz et al., il appartient au tronc des races de chevaux cantabriques-pyrénéennes, avec le Garrano, le Galicien, l'Asturcón, le Thieldon, le Soriano, le cheval navarrin, le Pottok, le cheval de Mérens et le cheval catalan[S 2].

Ses origines exactes restent peu connues et ont fait l'objet de multiples hypothèses[S 4]. L'influence de chevaux carthaginois, du cheval ibérique, de l'Arabe et du poney celte est citée[6],[S 8],[S 4].

Apogée du Losino

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Alonso de Herrera cite en 1513 des chevaux célèbres et puissants élevés dans la province de Burgos[S 9].

C'est probablement entre 1900 et 1905 que la race de chevaux élevée dans la vallée de la Losa connaît son apogée[S 10]. Le premier recensement, en 1933, indique 1 455 têtes, cependant le Losino était sans doute plus répandu car sa population recensée atteint les 10 000 têtes dans les années 1940[S 11]. Sainz de Baranda le décrit en 1950 comme un petit cheval agile, sobre et particulièrement apte au travail[S 4]. La race est élevée sur un territoire d'environ 50 km2[S 10].

En raison de son biotope d'élevage, le Losino « est contraint, à différentes périodes de l'année, à subir des jeûnes prolongé » ; il est particulièrement maigre à l'arrivée du printemps, la repousse de l'herbe lui permettant de retrouver une bonne constitution[S 12].

Déclin et sauvegarde

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Groupe de Losino à la Reserva y Centro de Interpretación del Bisonte Europeo de San Cebrián de Mudá, à Palencia.

Le Losino est traditionnellement utilisé jusque dans les années 1950, mais la motorisation des transports et le croisement avec des races de chevaux lourds l'ont presque fait disparaître[S 6],[S 11]. Les croisements des juments avec des baudets pour donner des mules sont aussi responsables de son déclin[S 2]. Dans les années 1970, sa population passe sous les 4 000 individus[S 11],[S 13]. C'est au début des années 1980 que la race devient critiquement menacée d'extinction[S 14]. Il n’en reste alors qu’une trentaine d’individus[S 15].

La création d’un centre d’élevage en liberté et de sélection à Pancorbo en 1986 a redressé les effectifs[S 6],[S 11],[S 2], sous l'impulsion du Dr Ricardo de Juana qui dirige ce centre[S 13]. De 1986 à 1998, les accouplements sont gérés dans ce noyau de Pancorbo avec trois étalons sélectionnés pour leurs caractéristiques typiques de la race[S 16]. Un décret royal paru en 1995 fait prendre conscience de la nécessité de sauvegarder cette race[S 17]. Son registre généalogique est créé en 1998[1]. Un Centre d'élevage et une association d'éleveurs sont créés en 2000, et se fixent pour objectif d'étudier génétiquement ces chevaux[S 11]. D'après un recensement mené en décembre 2001, il reste alors 169 Losino[7]. Le cheptel atteint les 200 têtes en 2005[S 3].

Description

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L'encyclopédie de CAB International (CABI) le rattache au groupe des chevaux espagnols jaca serrana (poneys des montagnes), qui regroupe toutes les races de petits chevaux des régions montagneuses du nord du pays[8].

Taille et poids

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Selon un collectif d'auteurs qui étudie les races autochtones espagnoles en 2003, le Losino toise en moyenne de 1,35 m (pour les femelles) à 1,40 m (pour les mâles)[9]. Cependant, la base DAD-IS enregistre une moyenne de 1,33 m chez les femelles et 1,39 m chez les mâles[1], tandis que CABI indique une fourchette de 1,20 à 1,47 m[2]. Seuls les chevaux de plus de 1,20 m peuvent être inscrits au registre généalogique[S 18], et le maximum admis est de 1,47 m au garrot[6],[S 18]. Ce poney est plus grand que les races voisines du nord de la péninsule ibérique[S 18].

Le poids va de 330 à 350 kg selon DAD-IS[9],[1] ; 300 à 350 kg selon CABI[2]. De manière générale, les sources indiquent une fourchette de 300 à 400 kg[S 19].

Morphologie

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Le Losino a conservé moins d'influence du poney celte que les races locales voisines, ce qui lui donne une apparence plus proche du cheval de Pure race espagnole[2]. La morphologie générale est anguleuse[9] et médioligne[S 18]. Cela permet de le distinguer des autres races de petits chevaux du nord de l'Espagne[S 20].

La tête est grande mais courte[S 18] et large, surmontés de grands yeux[6]. Le front est plat[S 21]. Le profil de tête présente une forme de « S »[2], avec une légère ondulation au niveau du nez[S 18]. Les oreilles sont petites[6] et légèrement incurvées vers l'intérieur[S 18]. Les naseaux sont larges et les lèvres épaisses[S 21].

De base large, l’encolure s'affine au niveau de la tête[6],[S 21]. Le garrot est sorti[S 21]. Le dos et le rein sont large et la croupe saillante[S 21].

La queue est attachée haut[6]. Les membres sont fins[6]. Le pied est très petit[6].

La peau est fine[9], particulièrement au niveau de la tête dont les vaisseaux sanguins peuvent devenir apparents[6]. Les crins, crinière et queue, sont longs et très abondants[6], particulièrement en hiver où ils permettent à ces poneys de résister au froid[9]. Jusqu'à l'âge de deux ans, les poulains présentent un pelage grossier, qui mue ensuite[9].

La robe est généralement de couleur noire et unie[9],[1]. Elle présente des reflets roux au soleil[6],[S 22]. Les marques blanches sont autorisées seulement si leur taille est réduite[2]. L'immense majorité des poneys Losino est génétiquement de robe noire homozygote[S 23].

Tempérament et entretien

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Panneau d'information sur la sauvegarde de la race.

Facile à élever, le Losino est rustique, fertile et résistant aux maladies[6],[1]. C'est un cheval de montagne, au pied sûr, réputé doux et peu émotif[6]. Son biotope se trouve à une altitude de 600 à 1 450 m, dans des montagnes soumises aux attaques de loups[S 3].

La majorité des chevaux de cette race sont élevés en liberté absolue[S 24]. Les Losinos vivent en groupes sociaux nommés bandes (bandas) ou troupeaux (manadas), avec la plupart du temps un mâle adulte, plusieurs femelles, et leurs petits de moins de trois ans[9],[S 25]. Ces troupeaux comportent habituellement de 6 à 10[9], voire 16 individus[S 25]. Des relations de dominance se mettent en place au sein de ces troupeaux[S 26], ainsi que de la communication visuelle, tactile et olfactive[S 27]. Avec l'apparition de la maturité sexuelle, avant 3 ans, le poulain est chassé de son groupe[9],[S 28]. Le premier poulinage des femelles survient en moyenne à 40 mois, la lactation des juments durant environ 170 jours[1], le poulinage ayant généralement lieu au milieu du printemps[S 29]. L'espérance de vie productive est d'environ 20 ans[1]. Le manque de nourriture dans les montagnes conduit ces chevaux à parcourir de vastes distances pour se sustenter[S 16]. Leur gestion implique que deux à trois cavaliers doivent rassembler chaque troupeau dans un corral en cas de besoin[S 30]. Ce rassemblement est reconduit chaque année pour prodiguer des soins[S 31].

Sélection

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Il existe deux organismes de sélection de cette race de chevaux[1]. L'une est la Asociación Nacional de Criadores de Caballo Losino (ANCCL)[10]. L'autre est la Asociación de Criadores de Caballo Losino, El Bardojal, qui regroupe 5 éleveurs associés (en 2003) pour 144 chevaux[11].

L'élevage s'effectue en race pure[1]. Comme chez toutes les races animales à faibles effectifs, la gestion de la consanguinité est une problématique majeure[S 32]. Les éleveurs doivent planifier les accouplements afin d'éviter d'augmenter cette consanguinité[S 33]. Les analyses génétiques réalisées au début des années 2000 par le Dr Jesús María Martínez-Sáiz montrent une diversité génétique moyenne à élevée, ainsi qu'une proximité avec les races du Paso Fino, du Quarter Horse et du Chilote, ce qui pourrait s'expliquer par une contribution génétique des ancêtres du Losino lors d'exportation de chevaux vers les Amériques[S 34].

Utilisations

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Il est utilisé en équitation sur poney pour les jeunes[6],[12],[S 17]. C'est aussi une monture de randonnée équestre, notamment en montagne[6],[S 17]. Enfin, le Losino peut être attelé à un véhicule léger[6],[S 17],[2].

En 2005, une étude socioéconomique est menée afin de diversifier les usages de cette race et d'assurer sa sauvegarde[S 1]. Elle préconise, en plus des deux activités précédemment citées, d'utiliser le Losino dans le tourisme rural, les sports équestres et les travaux agricoles légers[S 1]. Bien qu'il soit surtout utilisé comme cheval de selle, en 2005, 17,7 % des propriétaires de Losino les utilisent dans le secteur du tourisme rural[S 3]. De fait, ce cheval est aussi employé en équithérapie et comme brouteur écologique en écopastoralisme[1]. Enfin, il est croisé avec des ânes pour donner des mulets et des bardots[2].

À l'abattage, le rendement en viande de la carcasse est d'environ 195 kg[1].

Diffusion de l'élevage

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Groupe de poneys Losino

À l'époque de son extention maximale, le Losino se trouvait dans toute la vallée de la Losa et un peu partout en Espagne ; en 2005, son élevage se cantonne à Pancorbo et Quincoces de Suso (es)[S 11]. Selon les résultats d'un sondage sur les éleveur de cette race publié en 2005, les troupeaux de Pancorbo comptent environ 300 chevaux qui vivent en liberté dans la montagne ; ceux de Quincoces comptent 150 chevaux qui vivent en vallée[S 11].

Le Losino fait partie des races autochtones espagnoles en danger d'extinction[10],[1], étant propre au Nord-est de la région de Burgos en Castille-et-León[12],[1]. Il est l'une des deux races de chevaux élevées dans cette région, avec l'Hispano-Bretón[13]. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) classe le Losino comme cheval feral, c'est à dire vivant majoritairement à l'état sauvage[S 6].

D'après le sondage de 2005, 60 % des éleveurs ont seulement un ou deux chevaux de cette race, pour 16,7 % qui en possèdent plus de dix[S 3]. 73,33 % élèvent ce cheval avec d'autres espèces domestiques, en particulier des vaches laitières[S 3]. Enfin, 33,3 % des éleveurs ne proviennent pas du secteur agricole et détiennent ces chevaux pour un usage de loisir[S 3].

Année 1986 1999 2001 2005 2010 2015 2020 2023
Estimation du nombre de Losino ~ 30[S 6] ~ 200[1] 169[7] ~ 200[S 1] 668[1] 772[1] 835[1] 965[1]

En 2013, le nombre de Losino recensé selon CABI est de 273[2] ; le cheptel atteint les 965 têtes en 2023 selon DAD-IS[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u DAD-IS.
  2. a b c d e f g h et i Porter et al. 2016, p. 483.
  3. Martínez Sáiz 2004.
  4. (en) Animal Genomics: Synthesis of Past, Present and Future Directions : Conference Abstract Book : 27th International Conference on Animal Genetics, July 22-26, 2000, University of Minnesota, (lire en ligne).
  5. (en) Giacomo Giammatteo, How to Capitalize Anything, Inferno Publishing Company, , 366 p. (ISBN 978-0-9850302-9-2, lire en ligne), p. 170.
  6. a b c d e f g h i j k l m n o et p Rousseau 2016, p. 105.
  7. a et b Collectif 2003, p. 57.
  8. Porter et al. 2016, p. 429.
  9. a b c d e f g h i et j Collectif 2003, p. 83.
  10. a et b Collectif 2003, p. 64.
  11. Collectif 2003, p. 98.
  12. a et b Collectif 2003, p. 80.
  13. Collectif 2003, p. 248.

Références académiques

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  1. a b c et d Valera et al. 2005, p. 436–439.
  2. a b c d et e Martínez-Sáiz, Cordoba et Alcala 1996.
  3. a b c d e f et g Valera et al. 2005, p. 436.
  4. a b c et d Martínez Sáiz 2004, p. 15.
  5. a et b (en) J. Cañon, M. L. Checa, C. Carleos et J. L. Vega-Pla, « The genetic structure of Spanish Celtic horse breeds inferred from microsatellite data », Animal Genetics, vol. 31, no 1,‎ , p. 39–48 (ISSN 0268-9146, PMID 10690360, DOI 10.1046/j.1365-2052.2000.00591.x, lire en ligne   [PDF], consulté le ).
  6. a b c d et e Martínez Sáiz 2004, p. 4.
  7. (en) Pablo Librado, Naveed Khan, Antoine Fages, Mariya A. Kusliy, Tomasz Suchan, Laure Tonasso-Calvière, Stéphanie Schiavinato, Duha Alioglu, Aurore Fromentier, Aude Perdereau, Jean-Marc Aury, Charleen Gaunitz, Lorelei Chauvey, Andaine Seguin-Orlando, Clio Der Sarkissian, John Southon, Beth Shapiro, Alexey A. Tishkin, Alexey A. Kovalev, Saleh Alquraishi, Ahmed H. Alfarhan, Khaled A. S. Al-Rasheid, Timo Seregély, Lutz Klassen, Rune Iversen, Olivier Bignon-Lau, Pierre Bodu, Monique Olive, Jean-Christophe Castel, Myriam Boudadi-Maligne, Nadir Alvarez, Mietje Germonpré, Magdalena Moskal-del Hoyo, Jarosław Wilczyński, Sylwia Pospuła, Anna Lasota-Kuś, Krzysztof Tunia, Marek Nowak, Eve Rannamäe, Urmas Saarma, Gennady Boeskorov, Lembi Lōugas, René Kyselý, Lubomír Peške, Adrian Bălășescu, Valentin Dumitrașcu, Roxana Dobrescu, Daniel Gerber, Viktória Kiss, Anna Szécsényi-Nagy, Balázs G. Mende, Zsolt Gallina, Krisztina Somogyi, Gabriella Kulcsár, Erika Gál, Robin Bendrey, Morten E. Allentoft, Ghenadie Sirbu, Valentin Dergachev, Henry Shephard, Noémie Tomadini, Sandrine Grouard, Aleksei Kasparov, Alexander E. Basilyan, Mikhail A. Anisimov, Pavel A. Nikolskiy, Elena Y. Pavlova, Vladimir Pitulko, Gottfried Brem, Barbara Wallner, Christoph Schwall, Marcel Keller, Keiko Kitagawa, Alexander N. Bessudnov, Alexander Bessudnov, William Taylor, Jérome Magail, Jamiyan-Ombo Gantulga, Jamsranjav Bayarsaikhan, Diimaajav Erdenebaatar, Kubatbeek Tabaldiev, Enkhbayar Mijiddorj, Bazartseren Boldgiv, Turbat Tsagaan, Mélanie Pruvost, Sandra Olsen, Cheryl A. Makarewicz, Silvia Valenzuela Lamas, Silvia Albizuri Canadell, Ariadna Nieto Espinet, Ma Pilar Iborra, Jaime Lira Garrido, Esther Rodríguez González, Sebastián Celestino, Carmen Olària, Juan Luis Arsuaga, Nadiia Kotova, Alexander Pryor, Pam Crabtree, Rinat Zhumatayev, Abdesh Toleubaev, Nina L. Morgunova, Tatiana Kuznetsova, David Lordkipanize, Matilde Marzullo, Ornella Prato, Giovanna Bagnasco Gianni, Umberto Tecchiati, Benoit Clavel, Sébastien Lepetz, Hossein Davoudi, Marjan Mashkour, Natalia Ya. Berezina, Philipp W. Stockhammer, Johannes Krause, Wolfgang Haak, Arturo Morales-Muñiz, Norbert Benecke, Michael Hofreiter, Arne Ludwig, Alexander S. Graphodatsky, Joris Peters, Kirill Yu. Kiryushin, Tumur-Ochir Iderkhangai, Nikolay A. Bokovenko, Sergey K. Vasiliev, Nikolai N. Seregin, Konstantin V. Chugunov, Natalya A. Plasteeva, Gennady F. Baryshnikov, Ekaterina Petrova, Mikhail Sablin, Elina Ananyevskaya, Andrey Logvin, Irina Shevnina, Victor Logvin, Saule Kalieva, Valeriy Loman, Igor Kukushkin, Ilya Merz, Victor Merz, Sergazy Sakenov, Victor Varfolomeyev, Emma Usmanova, Viktor Zaibert, Benjamin Arbuckle, Andrey B. Belinskiy, Alexej Kalmykov, Sabine Reinhold, Svend Hansen, Aleksandr I. Yudin, Alekandr A. Vybornov, Andrey Epimakhov, Natalia S. Berezina, Natalia Roslyakova, Pavel A. Kosintsev, Pavel F. Kuznetsov, David Anthony, Guus J. Kroonen, Kristian Kristiansen, Patrick Wincker, Alan Outram et Ludovic Orlando, « The origins and spread of domestic horses from the Western Eurasian steppes », Nature, NPG et Springer Science+Business Media, vol. 598, no 7882,‎ , p. 634-640 (ISSN 1476-4687 et 0028-0836, OCLC 01586310, DOI 10.1038/S41586-021-04018-9). .
  8. Martínez Sáiz 2004, p. 13.
  9. Martínez Sáiz 2004, p. 14.
  10. a et b Martínez Sáiz 2004, p. 16.
  11. a b c d e f et g Valera et al. 2005, p. 437.
  12. Martínez Sáiz 2004, p. 21.
  13. a et b Martínez Sáiz 2004, p. 17.
  14. Valera et al. 2005, p. 437-438.
  15. Martínez Sáiz 2004, p. 4 ; 17.
  16. a et b Martínez Sáiz 2004, p. 26.
  17. a b c et d Martínez Sáiz 2004, p. 5.
  18. a b c d e f et g Martínez Sáiz 2004, p. 29.
  19. Martínez Sáiz 2004, p. 182.
  20. Martínez Sáiz 2004, p. 32.
  21. a b c d et e Martínez Sáiz 2004, p. 30.
  22. Martínez Sáiz 2004, p. 31.
  23. (en) L.J. Roy, I. Álvarez, I. Fernández, M. Valera, J. Jordana, A. Beja-Pereira, J.P. Gutiérrez, L. Payeras, E. Gómez et F. Goyache, « Allelic frequencies of MC1r and ASIP genes in Iberian horses », dans Book of Abstracts of the 56th Annual Meeting of the European Association of Animal Production, vol. 11 (lire en ligne   [PDF]), p. 367.
  24. Martínez Sáiz 2004, p. 34.
  25. a et b Martínez Sáiz 2004, p. 22.
  26. Martínez Sáiz 2004, p. 23.
  27. Martínez Sáiz 2004, p. 24.
  28. Martínez Sáiz 2004, p. 22-23.
  29. Martínez Sáiz 2004, p. 25.
  30. Martínez Sáiz 2004, p. 27.
  31. Martínez Sáiz 2004, p. 28.
  32. Martínez Sáiz 2004, p. 6.
  33. Martínez Sáiz 2004, p. 7.
  34. Martínez Sáiz 2004, p. 183.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • [Collectif 2003] (es) Collectif, Estudio y caracterizacion del sectór equino en España, Ministerio de Agrícultura, Pesca y Alimentacíon, (lire en ligne   [PDF])
  • [Martínez Sáiz 2004] (es) Doctor Jesús María Martínez Sáiz, Estudio de la variabilidad genética de la raza equina el caballo Losino, Tesis doctorales - Universidad de Murcia (thèse de doctorat de l'Université de Murcie, (ISBN 8483714469 et 9788483714461, lire en ligne   [PDF])
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), p. 483. 
  • [Rousseau 2016] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Guide des chevaux d'Europe, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02437-9). 
  • [Martínez-Sáiz, Cordoba et Alcala 1996] (en) J. M. Martínez-Sáiz, M. Valera Cordoba et A. Molina Alcala, « El caballo Losino », Animal Genetic Resources/Resources génétiques animales/Recursos genéticos animales, vol. 19,‎ , p. 17–26 (ISSN 2076-4022 et 1014-2339, DOI 10.1017/S1014233900000754, lire en ligne, consulté le )
  • [Valera et al. 2005] M. Valera, A. Molina, J. Martínez-Sáiz et P.J. Azor, « Socioeconomic characterization of the feral Losino horse in the Losa mounts ecosystem », dans Animal production and natural resources utilisation in the Mediterranean mountain areas, Brill | Wageningen Academic, , 436–439 p. (ISBN 978-90-8686-561-1, DOI 10.3920/9789086865611_080, présentation en ligne)