Longroy

commune française du département de la Seine-Maritime

Longroy est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Longroy
Longroy
La gare de Longroy-Gamaches.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes des Villes Sœurs
Maire
Mandat
Jean-Pierre Troley
2020-2026
Code postal 76260
Code commune 76394
Démographie
Gentilé Longroisiens, Longroisiennes
Population
municipale
633 hab. (2021 en évolution de −1,25 % par rapport à 2015)
Densité 119 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 59′ 23″ nord, 1° 32′ 15″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 150 m
Superficie 5,32 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Gamaches
(banlieue)
Aire d'attraction Eu
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Longroy
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Longroy
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Longroy

Géographie

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Communes limitrophes de Longroy
Incheville Gamaches
(Somme)
Millebosc  
Guerville Monchaux-Soreng

Localisation

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Voies de communication et transports

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Le bâtiment voyageurs de la gare de Longroy - Gamaches.

Longroy est desservie par la gare de Longroy - Gamaches, située au PK 166,3 sur la ligne à voie unique Abancourt - Le Tréport Mers. La gare dispose d'un ancien sémaphore Lartigue, en direction de Le Tréport - Mers, qui n'est plus fonctionnel. Le bâtiment voyageurs n'est désormais plus utilisé et ses issues sont murées.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Longroy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gamaches[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (32,7 %), terres arables (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones urbanisées (3,9 %), eaux continentales[Note 4] (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Lonreio en 1059[14].

Toponyme évoquant soit un « long gué » (du gaulois ritu > roi, rai), soit un « long sillon », une « longue raie » (sans doute un « long champ »). Selon François de Beaurepaire, la finale -roy représenterait l'aboutissement picard de l'appellatif gaulois ritum, gué, chaussée, dont la survie fut tardive dans cette partie de la France. La graphie actuelle dériverait d'une fausse étymologie populaire[15]. Xavier Delamarre voit dans la première syllabe le gaulois longo (navire) ; Longroy serait donc « le gué des navires », tout comme Le Gué-de-Longroi (Eure-et-Loir)[16].

Histoire

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Seigneuries

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  • Robert de Longroy, participa à la bataille de Poitiers le
  • Jacques de Longroy, chevalier, fils de Robert, seigneur de Saint-Victor en Caux, Basinval, Espinoy, Goussonville, Bos-Ricard, Hallencourt, Questre et Wastine, épousa vers 1373 Marie, Dame de Querrieu, fille unique d'Isaac de Querrieu, devenant ainsi seigneur de Prouzel Ronquerolles et Querrieu. Il fut conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne et lieutenant du capitaine-général de Picardie. Philippe II dit Le Hardi, lui donna par lettre du , une rente de trois cents livres comme récompense de ses services. Jean dit sans Peur, lui donna un cheval de bataille en 1405 et mille écus d'or le . Homme d'armes de Jean de Luxembourg, il participa en 1412 à la bataille de Saint-Rémy-du-Plain. À la tête de quinze cents hommes d'armes, il tenta une entreprise qui échoua sur Guînes en 1412, mais, à la tête de trois cents lances et six cents archers, il en prit le château aux Anglais en 1413. Il fut nommé capitaine d'Ardres et des pays environnants en 1414. Le , il amena à Azincourt les milices communales du Boulonnais. Il fut tué alors qu'il commandait l'arrière-garde française regroupant 600 hommes qui furent massacrés jusqu'au dernier[17],[18].

Époque contemporaine

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Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Gué-de-Voyse et de Val-Pelletier[19].

Politique et administration

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L'hôtel de ville.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 En cours
(au 20 juillet 2020)
Jean-Pierre Troley   Retraité
Vice-président de la CC des Villes Sœurs (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21],[22]

Distinctions et labels

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La commune a été récompensée d'une seconde fleur en 2019 par le jury régional des villes et villages fleuris[21].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 633 habitants[Note 5], en évolution de −1,25 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
290280245288368345370382404
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
387424410446509472478517476
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
472485547555579571563592639
1962 1968 2006 2009 2014 2019 2021 - -
630649649669642630633--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Pour l'enseignement primaire, les communes de Melleville, Millebosc, Longroy et Guerville sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui compte cinq classes pour l'année scolaire 2017-2018[26]. L'ensemble est géré financièrement par le Sivos (syndicat à vocation scolaire) de la Forêt.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Clément.
  • L'église Saint-Clément.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Gamaches comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Longroy et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Gamaches », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Longroy ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Eu », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 302.
  15. François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - pages 101 et 159.
  16. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 206.
  17. Nobiliaire du Ponthieu, tome II, pages 189,190,309 (Gallica),
  18. Alfred Gosselin, Monographie du village de Querrieu, éditions Yvert et Tellier, 1911, pages 273 à 277
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 3 avril 2014, p. 14..
  21. a et b Xavier Togni, « Le maire de Longroy, Jean-Pierre Troley, repart pour les municipales. Pas son adjointe : Jean-Pierre Troley a confirmé qu’il se représentait. En revanche, sa première adjointe, Annie Boissay, renonce. Non sans émotion », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Longroy. Jean-Pierre Troley rempile pour un cinquième mandat : La réunion du conseil municipal de Longroy a eu lieu le 27 mai dernier. Jean-Pierre Troley a été réélu maire de la commune », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Seul candidat au poste de maire, Jean-Pierre Troley a été réélu à la majorité absolue, pour un cinquième mandat ».
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Une école en danger en forêt d'Eu », Courrier picard,‎ , p. 13.