Lobsang Rampa

écrivain britannique

Tuesday Lobsang Rampa, pseudonyme de Cyril Henry Hoskin (Plympton, Angleterre, - Calgary, ) est un écrivain britannique qui prétendait être né au Tibet et être devenu le lama médecin à la lamaserie de Chakpori avant de parcourir le monde, puis d'abandonner volontairement son corps de naissance et avoir recours au procédé de transmigration[4] pour continuer sa vie dans celui d'un Anglais. Il avait pris le nom de Carl Kuon Suo jusqu'en 1962. Ses ouvrages, en particulier le premier, Le Troisième Œil, ont obtenu un important succès populaire et l'auteur est généralement perçu comme l'initiateur d'une « nouvelle littérature spirituelle », sinon du New Age dans son ensemble[5].

Lobsang Rampa
Biographie
Naissance
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Plympton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
CalgaryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Cyril Henry HoskinVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Carl Kuon SuoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Tract annonçant la parution d'un livre de T. Lobsang Rampa[1]. L'ouvrage, intitulé Visit to Venus (Voyage sur Vénus), est tiré d'un récit de Hoskin/Rampa que son éditeur, Gray Barker, fit publier chez Saucerian Books en 1966 sans l'en informer, et pour lequel l'auteur aurait donné son accord ultérieurement après deux modifications et l'ajout d'une clause contractuelle transférant ses droits d'auteur à une association de protection des chats de Londres[2]. Dans l'ouvrage paru sous ce titre, le récit de la visite sur Vénus ne couvre que 8 pages[2]. Mais Hoskin/Rampa a contesté cet accord dans un autre livre. À cause de ce différend, le livre n'apparaît pas dans la liste officielle des ouvrages de l'auteur[3]

Des enquêtes conduites en 1958 ont montré que Hoskin, fils de plombier, était un installateur d'équipements chirurgicaux (surgical fitter) au chômage et qu'il n'était jamais allé au Tibet ni ne parlait le tibétain. La compréhension sceptique de son récit est qu'il s'agit d'un canular littéraire ou d'une imposture.

Carrière d'écrivain

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Le Chakpori à Lhassa, au Tibet, où le jeune lama Lobsang Rampa aurait été formé avant de « transmigrer » dans le corps de l'Anglais Cyril Hoskin.

En , un livre intitulé The Third Eye (Le Troisième Œil) est publié au Royaume-Uni. Écrit par un certain Lobsang Rampa, ce livre est censé raconter les expériences que celui-ci a connues dans une lamaserie au Tibet où il aurait été envoyé à l'âge de sept ans. Le titre du livre fait allusion à une opération chirurgicale consistant à percer un petit orifice dans le front de Rampa pour « ouvrir » son troisième œil et lui donner, entre autres, le pouvoir de voir l'aura.

Le manuscrit du Troisième Œil est d'abord refusé par plusieurs grands éditeurs britanniques avant d'être accepté par Secker and Warburg (en) moyennant une avance de 800 livres sterling à l'auteur. Avant la publication du livre, Fredric Warburg (en) rencontre le « docteur Carl Kuon Suo » (nom initial de l'auteur[6]), et est fasciné par sa personnalité. Warburg, captivé par le récit[7], mais plein de doutes sur le contenu, envoie le manuscrit à un certain nombre de spécialistes, dont plusieurs mettent en doute la véracité du récit. Cela n'empêche pas le livre d'être publié en et de devenir rapidement un succès de librairie dans le monde entier[8]. Dès les dix-huit premiers mois de sa parution, il est en tête des ventes dans douze pays, se vendant à 300 000 exemplaires et rapportant à son auteur 20 000 livres[9].

Lobsang Rampa a écrit en tout dix-neuf livres contenant un mélange de préceptes religieux ou ésotériques dont beaucoup ont été repris dans le courant New Age. Aucun n'a atteint le succès du livre Le Troisième Œil. Cependant, ses livres ont continué d'être édités et se sont vendus à quinze millions d'exemplaires dans le monde[10].

Les thèmes

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Controverse sur les origines du livre Le Troisième Œil

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Scepticisme des tibétologues

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Dès avant la publication du Troisième Œil, Lobsang Rampa s'était trouvé un détracteur en la personne de l'anthropologue Agehānanda Bharati (en). Sollicité par la maison d'édition pour donner son avis sur la véracité du contenu du livre, ce spécialiste du bouddhisme tibétain mit l'éditeur en garde :

« Les deux premières pages m'ont convaincu que l'auteur n'était pas tibétain, les dix suivantes qu'il n'était pas non plus allé au Tibet ni en Inde, et qu'il ne connaissait rien au bouddhisme sous toutes ses formes, tibétaines ou autres[11]. »

L'explorateur et tibétologue autrichien Heinrich Harrer, qui vécut au Tibet de 1944 à 1951, était sceptique quant aux origines du livre Le Troisième Œil[12].

David Snellgrove, tibétologue britannique, jugeait que les livres de Hoskin tenaient des propos « éhontés »[13].

Selon l'éditeur de Rampa, l'anthropologue britannique John Morris, qui avait commencé à voir dans ces ouvrages un mélange de « faits et d'imagination », conclut cependant que l'auteur devait être « une sorte de psychopathe [...] qui se serait convaincu que tout ce non-sens occulte était réel »[citation nécessaire][14].

Le diplomate et tibétologue britannique Hugh Richardson était encore plus précis : « Un livre qui joue sur le désir du public d’en entendre un peu plus sur le Tibet mystérieux possède l’avantage de ne pas avoir beaucoup de personnes ayant l’expérience nécessaire pour le réfuter […] Il s’y trouve de nombreuses erreurs sur la vie tibétaine et les coutumes […] les exemples d’expressions tibétaines trahissent une ignorance des formes littéraires et familières […] et la tournure des phrases, dans une forme familière anglaise maîtrisée, ne convainc pas du tout que nous aurions affaire à un Tibétain »[15].

Marco Pallis engagea un détective privé de Liverpool, du nom de Clifford Burgess, pour enquêter sur Rampa. Le résultat des recherches de Burgess fut publié dans le Daily Mail en février 1958 : l'auteur du livre était un certain Cyril Henry Hoskin, né le à Plympton dans le Devon, d'un père plombier. Hoskin n'avait jamais été au Tibet et ne parlait pas tibétain. En 1948, il avait officiellement fait changer son nom en Karl Kuon Suo avant d'adopter celui de Lobsang Rampa[16].

Point de vue du 14e dalaï-lama

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En 1964 ou 1965, Arnaud Desjardins, qui filmait les lamas en exil en Inde, rapporte les propos de Tenzin Gyatso, 14e dalaï-lama au sujet du premier livre de Rampa : « chaque fois que vous en aurez l'occasion, précisez que Le Troisième Œil de Lobsang Rampa n'est pas un document, mais une pure fiction d'un auteur occidental »[17]. En 1972, Lobsang Wangchuk, secrétaire adjoint du bureau du 14e dalaï-lama[18], répondait à une lettre d'Alain Stanké, agent littéraire francophone de Rampa : « nous ne prêtons pas foi aux livres écrits par le dénommé Dr. T. Lobsang Rampa. Ses travaux sont hautement imaginaires et de nature fictive »[19]. Un ouvrage publié en 1984 rapporte que le dalaï-lama, soulignant la valeur romanesque des ouvrages de Lobsang Rampa, déclara devoir le remercier pour la publicité qu'il avait faite au Tibet[20].

Alfonso Caycedo, le créateur de la sophrologie, a rencontré le dalaï-lama au milieu des années 1960. Il lui a posé une question au sujet de Lobsang Rampa et de son ouvrage Le Troisième Œil. Le dalaï-lama lui a répondu que celui qui avait écrit cet ouvrage n'était pas tibétain et qu'il n'était jamais allé au Tibet, que c'était un imposteur et que ses livres défiguraient la réalité et la tradition de son peuple[21].

Les explications de Lobsang Rampa

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Rampa fut retrouvé par la presse britannique à Howth en Irlande et confronté à ces allégations. Il ne démentit pas la naissance sous le nom de Cyril Hoskin du corps qu'il utilisait, mais prétendit que ce corps était désormais occupé par l'esprit de Lobsang Rampa[22].

Selon le récit donné dans son troisième livre, Histoire de Rampa, le premier corps de Lobsang Rampa ayant été endommagé par les tortures subies lors de la Seconde Guerre mondiale et des accidents ultérieurs, n'était plus en état de rester longtemps en vie. De son côté, à la même époque, le Britannique Cyril Henry Hoskin n'avait plus goût à la vie. Un jour, alors qu'il essayait de photographier un hibou, il tomba d'un vieux pin dans son jardin à Thames Ditton, dans le Surrey, et se retrouva hors de son corps. Il vit alors un moine en robe safran marcher vers lui. Le moine lui parla de la possibilité que Rampa lui succède dans son corps. Quelque temps après, des lamas tibétains, grâce à une technique appelée transmigration, libérèrent Hoskin de son propre corps pour que Lobsang Rampa l'y remplace.

Cette histoire de changement de corps que beaucoup d'observateurs jugent abracadabrante est une des raisons pour lesquelles beaucoup ont considéré l'œuvre de Rampa comme l'un des plus gros canulars littéraires du XXe siècle. Hoskin/Rampa n'a cependant jamais modifié ses dires, et a toujours clamé que le contenu de ses livres était authentique[23].

Confronté aux allégations répétées de la presse britannique selon lesquelles il était un charlatan, Rampa est parti dans les années 1960 vivre au Canada. Il est mort à Calgary le .

Influence de Le Troisième Œil sur les vocations de tibétologues

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Le tibétologue américain Donald Sewell Lopez, Jr. rapporte, dans son livre Fascination tibétaine (Prisoners of Shangri-La, 1998), sa découverte, à l'occasion de discussions sur Lobsang Rampa avec d'autres spécialistes européens du Tibet et du bouddhisme, que Le Troisième Œil était le tout premier livre que nombre d'entre eux avaient lu sur le Tibet. Pour certains d'entre eux, c'est la fascination exercée par le monde décrit par Rampa qui les avait poussés à devenir des universitaires spécialistes du Tibet[24].

Le même auteur indique que lorsqu'il avait donné à lire, à ses étudiants de l'université du Michigan, Le Troisième Œil, sans leur dévoiler son histoire, il avait constaté que ses « étudiants furent unanimes dans leurs louanges, et ce malgré six semaines de cours et de lectures sur l'histoire et la religion du Tibet. [...] Ils le trouvèrent tout à fait crédible et passionnant, le jugeant plus réaliste que tout ce qu'ils avaient lu précédemment sur le pays »[25].

Analyse du phénomène Rampa par des universitaires

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Le premier livre de Lobsang Rampa a soulevé tellement d'enthousiasme de la part des lecteurs et de controverses de la part des universitaires, que certains auteurs ont parlé de l'influence de Rampa comme de celle d'un nouveau courant religieux, que l'anthropologue Agehananada Bharati a baptisé, péjorativement, « rampaisme »[26]. Si tous les observateurs scientifiques s'accordent pour dénoncer de façon plus ou moins virulente une sorte d'imposture, la lecture de l'œuvre de Hoskin/Rampa et de son impact dans un contexte de sociologie des religions se fait sous un autre angle.

Pour le docteur en théologie Fabrice Blée, Rampa est un représentant des nouveaux mouvements religieux d'inspiration orientale, contrairement à Sogyal Rinpoché qui serait, selon lui, un représentant du bouddhisme tibétain authentique[27]. Dans son mémoire sur Rampa, Karl-Stephan Bouthillette propose un point de vue de sociologue des religions : « Malgré son aspect imaginaire, cet Orient a une existence incontestable qui mérite notre attention […] Les traditions ésotériques d'Occident, parce que marginales, sont-elles moins authentiques que l'Église ou le bouddhisme tibétain de Sogyal Rimpoche ? », p. 19[5]. Donald Lopez, tibétologue, pousse cette analyse plus loin, après avoir longuement démontré l'imposture de ces livres, en déclarant « Pourquoi ne pas voir le livre comme un message sur la situation difficile du Tibet, adressé à un public de centaines de milliers d'Occidentaux qui seraient restés indifférents si on ne leur avait pas parlé de voyages astraux, de spiritualisme, et de l'espoir d'une évolution humaine vers un nouvel âge[28]. »

Pour Frédéric Lenoir, Rampa est dans la continuité de « l'idéologie théosophique », par exemple en déplaçant vers l'Orient le « centre de gravité spirituel du monde »[29]. Il voit dans ses descriptions l'évocation d'un Tibet théosophique qui n'est pas à confondre avec le Tibet réel. Il constate, malgré ce grand écart, que la popularité du bouddhisme a grandi au contact des ouvrages de Rampa.

Toujours selon Bouthillette, dans sa lecture mythologique[30] des ouvrages de Lobsang Rampa : « Rampa est un produit de la culture occidentale. Si certains l'ont dépeint comme un hurluberlu, c'est qu'ils n'ont pas saisi combien son œuvre reflète l'imaginaire de l'Occident et qu'ils n'ont pas voulu accepter que s'y trouvent des révélations d'importance non certes sur le Tibet, mais sur les aspirations intimes d'un nombre croissant de leurs compatriotes » et il conclut que « si l'engouement pour Rampa est maintenant dépassé, le mythe qui l'animait continue pourtant de s'incarner, avec des variantes, dans le corps de doctrines et de pratiques d'un nombre non négligeable d'adeptes de spiritualité populaire[5] ». Selon son analyse, qui donne une importance particulière à cet auteur dans l'avènement du New Age, « tout porte à croire que Rampa a popularisé un « nouveau bricolage » de thèmes communs à plusieurs courants ésotériques » (il évoque notamment les influences de Paracelse, Franz Anton Mesmer).

Dans son analyse, Bouthillette assimile un peu plus les récits de Rampa au New Age, en les présentant comme une forme originale de channeling[31] qu'il perçoit comme une « astuce » de l'auteur, « un expédient habile pour présenter son expérience personnelle exceptionnelle comme tout à fait traditionnelle et légitime[32] ».

Les ouvrages de Rampa et le Tibet

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Dans son ouvrage Pour entretenir la flamme, Rampa affirme qu'il a toujours souhaité se mettre au service de la cause tibétaine. Karen Mutton remarque qu'il dénonçait la tragédie tibétaine[33]. Selon cet auteur, malgré les critiques, Lobsang Rampa n'abandonna jamais la cause tibétaine. Elle ajoute que le dalaï-lama lui-même admit que les ouvrages de Rampa, même s'ils sont de nature fictive, avaient sans aucun doute fait une bonne publicité au Tibet[34].

Bibliographie complète

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Le titre original en anglais est indiqué entre parenthèses.

Notes et références

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  1. (en) Gillo Dorfles, John McHale, Kitsch: the world of bad taste, Bell Pub. Co, 1969 p. 45.
  2. a et b (en) p. 35-43.
  3. (en) Feeding the Flame, 1971, p. 140 : « I definitely, definitely, definitely do not recommend that ‘book’. It is just a few pages containing some articles which I wrote years ago, and it contains some - well, I consider them off-beat - illustrations not done by me. This book containing parts of my work and filled out with a lot of blurb was published entirely without my permission and entirely against my wishes ».
  4. Histoire de Rampa, Paris, J'ai lu, coll. « L'Aventure mystérieuse, A210 », 1969, ch. 8, p. 249.
  5. a b et c Karl-Stephan Bouthillette, Relire T. Lobsang Rampa, Analyse d'un mythe moderne, mémoire présenté à l'Université de Laval, Québec, 2011.
  6. (en) Donald S. Lopez, Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West, University of Chicago Press, 1999, 294 pages, p. 101.
  7. Fredric Warburg : « il avait tout ce qu'il faut pour devenir un best-seller » (Daily Express, ) ; « il en émanait un parfum magique d'enchantement. Le livre était envoûtant et dans les mois qui suivirent, il eut le même effet sur des millions de lecteurs » (All Authors are Equal, London, Hutchinson, Warburg, 1973, p. 222).
  8. (en) Richard Newhham, The Guinness Book of Fakes, Frauds and Forgeries, Guinness, London, 1991, (ISBN 0-85112-975-7).
  9. Donald S. Lopez, Fascination tibétaine. Du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes, Paris, Autrement, coll. « Frontières », 2003, p. 117.
  10. 4e de couverture de Dans l'ombre de Lobsang Rampa par Sheelagh Rouse, Presses du Châtelet, 2007.
  11. (en) Agehananda Bharati (alias Leopold Fischer), Fictitious Tibet: the Origin and Persistence of Rampaism, in Tibet Society Bulletin, vol. 7, 1974.
  12. (en) Sarah Penicka, Lobsang Rampa: The Lama of Suburbia, Sydney Studies in Religion, 2008.
  13. David Snellgrove, Oriental Art, été 1957.
  14. (en) All Authors are Equal, London: Hutchinson, Warburg, 1973, p. 235.
  15. (en) Hugh Richardson, Daily Telegraph and Morning Post, .
  16. Donald Sewell Lopez, Jr., Fascination tibétaine: du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes, Paris, Éditions Autrement, 2003, p. 118.
  17. Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident], Paris, Fayard, p. 238 [lire en ligne].
  18. (en) Obituary: Mr Lobsang Wangchuk, Central Tibetan Administration, .
  19. Alain Stanké, Rampa imposteur ou initié ?, éditions Stanké, 1980, p. 133-134 (lettre en date du ).
  20. Richard Bergeron, Bertrand Ouellet, Croyances et sociétés: communications présentées au dixième colloque international sur les nouveaux mouvements religieux, Montréal, août 1996], Éditions Fides, 1998, (ISBN 2762119901 et 9782762119909), p. 435 : « Lobsang Rampa n'a jamais mis les pieds dans un monastère tibétain, pas plus qu'il n'est venu au Tibet. Cela n'enlève rien à la valeur romanesque de son œuvre. Je dois le remercier, il nous a fait beaucoup de publicité (9) » 9. Jean-François Mayer. « Quand l'Occident se passionne pour un Tibet imaginaire... La supercherie du faux lama Lobsang Rampa », La Liberté, Fribourg, 23-24 juin 1984, p. 11.
  21. Alfonso Caycedo La India de los Yoguis 1971.
  22. Note de l'auteur de « Forever You ».
  23. Note de l'auteur de « Forever You » : « All my books are true, all my claims are absolutely true [...] I was persecuted without mercy, insanely [...] I have been in the unfortunate position of knowing that I was innocent and truthful, but unable to tell anyone my side of the story [...] Let me again state that everything that I have written is true. All my claims are true. ».
  24. (en) Donald S. Lopez, Prisoners of Shangri-La – Tibetan Buddhism and the West, The University of Chicago Press, Chicago, 1998, p. 112. Cité par Manuel Lendorfer, dans Soft-Power Resources of the Tibetan Government in Exile [PDF], thèse de maîtrise de philosophie, Vienne, mai 2009, p. 81 : « Lopez also points out that when discussing Rampa with other Tibetologists and Buddhologists in Europe, he found that The Third Eye was the first book many of them had read about Tibet; “for some it was a fascination with the world Rampa described that had led them to become professional scholars of Tibet"(Lopez 1998:112) ».
  25. (en) Manuel Lendorfer, op. cit. : « Even when Donald Lopez gave The Third Eye to a class of his at the University of Michigan without telling them about its history, the “students were unanimous in their praise of the book, and despite six prior weeks of lectures and readings on Tibetan history and religion, [...] they found it entirely credible and compelling, judging it more realistic than anything they had previously read about Tibet” (Lopez 1998:104). », Donald S. Lopez, Fascination tibétaine, p. 124.
  26. Agehananda Bharati, « Fictitious Tibet, The Origin and Persistence of Rampaism », Tibet Society Bulletin, 1974, Vol. 7, p. 1.
  27. Fabrice Blée, « Pour un dialogue entre l'Orient et l'Occident, Mort et réincarnation chez Lobsang Rampa et Sogyal Rimpoche », in Roger Garin-Michaud et ici Richard Bergeron, Bertrand Ouellet, (dir.), Croyances et sociétés : communications présentées au dixième colloque international sur les nouveaux mouvements religieux, Montréal, août 1996, Fides, 1998, (ISBN 2762119901 et 9782762119909), p. 433-459.
  28. Donald S. Lopez, Fascination tibétaine : Du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes, traduit de l'anglais américain par Nathalie Miinter-Guiu, Paris, Éditions Autrement Frontières, 2003, 301 pages.
  29. Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Paris, Fayard.
  30. « S'intéresser au discours mythique de Rampa, et non plus à la valeur scientifique de ses propos sur le Tibet et le bouddhisme, c'est tenter une analyse qui s'apparente à celle de Lévi-Strauss », p. 32.
  31. « Le channeling de Rampa est permanent. Au départ, Hoskin pouvait communiquer avec Rampa par l'intermédiaire du monde astral. Son channeling était alors du troisième type. Par contre, après sa chute délibérée où il s'est cogné la tête en tombant d'un arbre, le canal Hoskin s'est complètement effacé pour laisser toute la place à la conscience supérieure de Rampa. Hoskin n'était dès lors plus qu'une enveloppe habitée par une conscience étrangère. Le channeling de Rampa formerait donc une catégorie particulière, originale en contexte occidental » — Karl-Stéphan Bouthillette, p. 64.
  32. Ibid., p. 64.
  33. Karen Mutton, Lobsang Rampa, précurseur du New Age, éditions Lulu.com, 2007, (ISBN 978-1-4092-1033-7), p. 280.
  34. Karen Mutton, op. cit., p. 283.

Annexes

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Bibliographie

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De Sarah (San Ra-ab) Rampa, sa femme

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  • 1979 : Le Monde de Rampa, éditions Stanké.
  • 1980 : Ma vie avec Rampa, éditions Stanké.
  • 1981 : Dans l'intimité de Rampa, éditions Stanké.
  • 1982 : Rampa lumière et sagesse, éditions Stanké. Contient un index des dix-neuf livres de Rampa.
  • 1984 : Le Testament de Rampa, éditions Stanké. Une anthologie des ouvrages de Rampa.

De Sheelagh Rouse

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D'autres auteurs

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  • Alain Stanké, Rampa imposteur ou initié ?, éditions Stanké, 1980, 1re édition en 1973 par Les Éditions La Presse (ISBN 0-7777-0038-7)
  • Karen Mutton, Lobsang Rampa, précurseur du New Age, éditions Lulu.com, 2007 (ISBN 978-1-4092-1033-7)
  • Marius Eden, Les apocryphes et inédits de Lobsang Rampa, éditions Lulu.com, 2008 ; documents inédits de Lobsang Rampa (Mon Voyage sur Vénus, transcription du disque sur la méditation et autres enregistrements, etc.)
  • Karl-Stephan Bouthillette, Relire T. LOBSANG RAMPA. Analyse d'un mythe moderne, mémoire présenté à l'université Laval, 2011
  • Pierre Baribeau, Les chandelles de Lobsang Rampa, éditions Lulu.com, 2014 (ISBN 978-1-3047-8213-7)

Articles connexes

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Liens externes

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Autres liens

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