Littérature copte
La littérature copte désigne essentiellement le corpus de textes écrits en langue copte, surtout d'inspiration chrétienne. La variété linguistique la plus utilisée pour ces textes coptes est le dialecte sahidique.
Langue
modifierLe mot « copte » est en réalité un nom générique s'appliquant à une série de dialectes, dont six sont devenus des langues écrites et littéraires : le sahidique, le bohaïrique, l'akhmimique, le subakhmimique (assioutique), le fayoumique et l’oxyrhynchite[1].
Auteurs et œuvres
modifierLes écrits d'Antoine le Grand (251 ? - 356 ?), Pacôme le Grand (292-348) et Chenouté (?-466) sont les exemples importants de cette littérature.
Athanase d'Alexandrie (296-373), figure majeure du christianisme antique, surnommé l'« Apostolique », le « Phare de l'Orient » et la « Colonne de la foi », écrivait en copte et en grec.
Notes et références
modifier- Gawdat Gabra, « Langue et littérature coptes », Égypte/Monde arabe, nos 27-28, , p. 57–66 (ISSN 1110-5097, DOI 10.4000/ema.1030, lire en ligne, consulté le )
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Antiquité tardive
- Christianisme primitif, Église d'Alexandrie (62)
- Pères du désert, Ouadi Natroun, Désert de Nitrie
- Église copte orthodoxe, Église catholique copte
- Apocryphe biblique
- Gnosticisme séthien, Gnosticisme, Manichéisme
- Bibliothèque de Nag Hammadi
- Morgan Library and Museum
- Enluminure copte, Codex Glazier, Codex Tchacos
- Codex Bruce, Parchemin Ashmoléen AN 1981.940
- Art copte, Coptologie, Association francophone de coptologie, Isaac Fanous (en) (1919-2007)
- Traductions coptes de la Bible (en)
- Apocalypse de Samuel de Kalamoun (en)
- Légende d'Hilaria (en)
- Philosophie copte (en)
- Littérature chrétienne (en)
- Portraits du Fayoum
- Medinet Madi library (en) (écritures manichéennes, Shabuhragan)
- Littérature copto-arabe (en)
- Littérature égyptienne
- Littérature syriaque, garshouni (transcription de l'arabe en alphabet syriaque)