Limelette

localité de Belgique

Limelette (Limlète en wallon) est une section de la ville belge d'Ottignies-Louvain-la-Neuve située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.

Limelette
Limelette
Paroisse Saint-Géry
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province du Brabant wallon Province du Brabant wallon
Arrondissement Nivelles
Commune Ottignies-Louvain-la-Neuve
Code postal 1342
Zone téléphonique 010
Démographie
Gentilé Limelettois(e)
Population 5 408 hab. (01/01/2020)
Densité 892 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ nord, 4° 34′ est
Superficie 606 ha = 6,06 km2
Localisation
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Limelette
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Limelette
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Limelette

Avec 5 408 habitants au , Limelette est la troisième section la plus peuplée de la commune, derrière Louvain-la-Neuve et Ottignies, et devant Céroux-Mousty.

Toponymie

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Limelette pourrait signifier « Petit Limal », en référence à Limal tout proche.

Démographie

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  • Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'habitants au 31 décembre

Héraldique

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Son blason est d'or à 3 coqs de gueules. Il se retrouve sur le blason de la commune d'Ottignies-Louvain-La-Neuve.

 
Le blason de la commune d'Ottignies-Louvain-La-Neuve

Histoire

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En raison de la topographie et de son implantation, la gare d'Ottignies, et ses voies de marchandises, sont en partie situées à Limelette. Dans les années 1920, un dépôt de locomotives, désormais disparu, est réalisé à cet endroit.

Durant la seconde guerre mondiale, de nombreux bâtiments (environ 90% du bâtis limelettois fut détruit), dont l'église furent détruits par le bombardement aérien du [1],[2],[3],[4] qui affecta aussi Limal et Ottignies. Ce raid s'inscrivait dans le programme allié de destruction de l'infrastructure logistique allemande et visait les installations ferroviaires du nœud des lignes Bruxelles-Namur et Louvain-Charleroi[5] et plus particulièrement la gare d'Ottignies, son dépôt de locomotives et la cinquantaine de locomotives allemandes qui s'y trouvaient[6]. Il fut annoncé par la radio anglaise au cours de la journée : « SEINGITTO (Ottignies à l'envers) mourra ce soir »[7]. Ce bombardement « en tapis », mené par 196 avions alliés, largua 1 500 à 2 000 bombes sur une zone allant de Moriensart à Limal et fit 84 victimes dont 41 à Limelette[5],[6]. Les fusées des éclaireurs ayant manqué leur cible, les bombardiers firent de nombreuses victimes civiles[8] mais fort peu de dégâts aux installations ciblées.

Une partie importante de la bataille de la Dyle eu lieu dans la région de Limelette, plus particulièrement à l'actuelle pont du 11eme zouaves. Un nombre important de zouaves français moururent durant cette bataille. C'est la raison pour laquelle Limelette s'est liée avec la ville d'origine de ces soldats tombés au front : Jassans-Riotier.

Personnalités liées à la localité

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. Panneau explicatif apposé dans le collatéral gauche de l'église
  2. Sylvia Noble-Bossicard, L'histoire de Limelette, Ottignies et Céroux-Mousty, Éditeur Noble-Bossicard, 1983, p. 21
  3. Plaque de bronze placée à la tête du gisant
  4. Bernadette Streel, « Église paroissiale (Église Saint-Géry) », Inventaire du patrimoine culturel immobilier de la Région wallonne,
  5. a et b Charles Scops, Ottignies à travers les âges. Notes historiques Ottignies, 1970, p. 124
  6. a et b M.Dem. et D.F., « 20 avril 1944, raid sur Ottignies », L'Avenir,
  7. Paul Pilloy-Cortvriendt, Curtis Sancti Stephani - Guide inventaire de Court-Saint-Étienne, Editions Philsteph, p. 122
  8. Dominique Fransolet, « 20 avril 1944, 84 victimes : un film », sur www.lavenir.net (consulté le )
  9. Ariane Bilteryst, « Canal+ : Myriam Leroy, de Limelette à Paris », L'Avenir,‎ (lire en ligne)