Liliane de Rothschild

mécène française

La baronne Liliane de Rothschild, née Liliane Fould-Springer à Paris le et morte au palais abbatial de Royaumont le , est une philanthrope, collectionneur d'art et mécène française.

Liliane Fould-Springer
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domiciles
Activités
Famille
Père
Eugène Fould (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie-Cécile Fould-Springer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Max Fould-Springer (d)
Helene Fould-Springer (d)
Thérèse Fould (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Élie de Rothschild (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Nathaniel de Rothschild (d)
Nelly de Rothschild (d)
Elisabeth de Rothschild (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Liliane Élisabeth Victoire Fould-Springer est la fille du banquier Eugène Fould-Springer (1876-1929), créé baron par l'empereur François-Joseph en 1908, et de Marie-Cécile Fould-Springer (petite-fille du baron Max Springer et du baron Maximilien de Koenigswarter). Elle grandit entre le palais abbatial de Royaumont et l'hôtel particulier du 54 avenue d'Iéna.

En 1942, durant la Guerre, Liliane Fould-Springer se marie avec son ami d'enfance, Élie de Rothschild. Ce dernier étant alors prisonnier en Allemagne, le mariage se fait par procuration, la célébration religieuse ne se déroulant qu'en 1945, à la Grande synagogue de Paris. Ils résident successivement à l'hôtel de Marigny, à l'hôtel de Masseran à partir de 1955 et à l'hôtel de la Princesse Mathilde à partir de 1975.

Collectionneur d'art, elle appréciait particulièrement les œuvres d'art associées aux femmes illustres et devient « la plus grande détentrice d’objets ayant appartenu à l’infortunée reine de France » Marie-Antoinette[1],[2].

Elle commence à faire des dons à partir des années 1960. Ces dons iront au musée Carnavalet, au château de Versailles, au Musée national des arts et traditions populaires, au musée de la Mode de la ville de Paris et au musée national de Céramique (Sèvres), au musée Nicéphore-Niépce, au musée Oberkampf (Jouy-en-Josas) ou bien au Musée franco-américaine de Blérancourt.

Elle meurt le , au palais abbatial de Royaumont[3],[4],[5].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Guillaume Séret, « Dons de la baronne Élie de Rothschild aux musées français », dans P. Prevost-Marcilhacy (dir.), Les Rothschild, une dynastie de mécènes en France, 3 vol., Paris, éditions du Louvre/Bibliothèque nationale de France/Somogy éditions d'art, III, 2016, p. 396-403.
  • Hélène Himelfarb, « La baronne Élie de Rothschild », Cahiers Saint-Simon, 2003

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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