Ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat

ligne de chemin de fer française

La ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat, également appelée le Tacot de la Lèze est une ancienne ligne de chemin de fer secondaire du réseau départemental de la Haute-Garonne exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest. Cette ligne à voie métrique parcourait le sud Toulousain vers la vallée de la Lèze de 1910 à 1938.

Ligne de
Toulouse-Roguet à Sabarat
Ligne de Toulouse à Sabarat
via Muret
Image illustrative de l’article Ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat
La gare de Sabarat, nœud ferroviaire des Chemins de fer du Sud-Ouest de 1911 à 1938.
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1905 – 1911
Fermeture 1938
Concessionnaire CFSO
Caractéristiques techniques
Longueur 76 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée

Histoire

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Le décret du 6 août 1907 promulgué au Journal officiel du déclare d'utilité publique plusieurs lignes locales de tramways[1], approuve les avenants aux conventions passées entre les préfets de la Haute-Garonne et de l'Ariège et la Compagnie de chemin de fer du Sud-ouest concernant la ligne entre Toulouse et Sabarat[2].

La ligne a été ouverte en 1905 de Toulouse à Saint-Sulpice-sur-Lèze ; le tronçon de Saint-Sulpice-sur-Lèze à Pailhès est inauguré en 1910, prolongé jusqu'à Sabarat en 1911[3].

Concurrencée par le développement du trafic automobile et surtout par la mise en service d'autocars, bien plus rapides et moins onéreux pour l'exploitant, la ligne est fermée au trafic voyageurs le 6 mai 1936 et le 30 avril 1938, pour les marchandises[4], après quoi elle est démantelée.

Caractéristiques

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Le pont sur la Garonne de Muret lorsque la ligne l'empruntait.

Ainsi que quatre autres lignes à destination de Boulogne-sur-Gesse, Cadours, Sainte-Foy-de-Peyrolières et Lévignac[5], la ligne partait de la gare CFSO de Toulouse-Roguet[6] qui était située dans le quartier Saint-Cyprien près de l'avenue Étienne-Billières (emplacement de l'actuelle cité Roguet, n°2 rue de Gascogne) entre les actuelles stations de métro Patte d'Oie et Saint-Cyprien – République. Elle longeait pour l'essentiel des routes existantes. Son terminus était à Sabarat, en Ariège, dans la vallée de l'Arize à l'issue d'un parcours de 76 km sans ouvrage d'art important (la Garonne était franchie à Muret sur le pont routier préexistant[7]). La ligne longeait en grande partie la route[7].

La gare de Sabarat était à l'époque une gare importante qui connectait trois lignes : celle de la vallée de la Lèze, celle du Tacot du Volvestre reliant Carbonne dans une direction, et le Mas-d'Azil dans l'autre.

La ligne était longue de 76 km[3].

Prenant son origine en gare de Toulouse-Roguet, elle desservait le quartier toulousain de Saint-Simon et les communes de Cugnaux, Seysses (gare de Seysses), Muret, Lagardelle-sur-Lèze, Beaumont-sur-Lèze, Saint-Sulpice-sur-Lèze et entrait en Ariège à Lézat-sur-Lèze, puis Saint-Ybars, Le Fossat, Artigat, Pailhès avec le franchissement du col de Menay (367 m) en site propre vers la vallée de l'Arize avant le terminus à Sabarat qui constituait une interconnexion avec la ligne de Carbonne au Mas-d'Azil également exploitée par la CFSO. Plusieurs haltes dotées d'un abri existaient comme à Eaunes, Pellepoix[7]...

Exploitation

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Juste avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, la ligne était desservie par trois allers-retours quotidiens, et ses 68 kilomètres étaient parcourus en plus de quatre heures. Néanmoins, elle représentait un progrès important puisque, jusqu'alors, la plupart des déplacements se faisaient à pied ou par des services de voitures publiques, chères et peu attractives. Par exemple, un service existait entre le Mas-d’Azil et Carbonne pour 1,75 franc (aller et retour), avec un trajet de cinq heures trente[4].

 
Horaires de la ligne en mai 1914.

Vestiges

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Si l'urbanisme toulousain a eu raison des vestiges de la ligne, plusieurs gares rénovées en habitation sont visibles par exemple à Beaumont-sur-Lèze, Saint-Sulpice-sur-Lèze, Le Fossat, Sabarat[7]...

Des noms de rues rappellent cette histoire ferroviaire : le Chemin du Tortillard, à Saint-Sulpice-sur-Lèze et le chemin de la ligne, à Sabarat[8].

Notes et références

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  1. Bulletin des lois de la République française : no 50391 - Déclarant d'utilité publique l'établissement de plusieurs lignes de tramways dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Ariège (tramways dits des vallées de la Lèze et de l'Ariège), p. 1581-1588
  2. Journal officiel de la République française, 39e année, no 224, 20 août 1907, p. 6014-6016
  3. a et b « Liste des chemins de fer secondaires | FACS », sur facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le ).
  4. a et b Sabarat avait son train, art. cité en Bibliographie.
  5. « Toulouse Roguet », sur trainscfso.free.fr (consulté le ).
  6. Mathieu Arnal, « Patrimoine. La gare Roguet, l’oubliée de Saint-Cyprien », Actu Toulouse,‎ (lire en ligne).
  7. a b c et d « Route du tacot de la Lèze », sur inventaires-ferroviaires.fr (consulté le ).
  8. « Les Chemins de Fer du Sud-Ouest (SO) », sur ruedupetittrain.free.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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