Liane de Pougy

danseuse, courtisane et romancière (1869-1950)

Anne-Marie Chassaigne, dite Liane de Pougy, née à La Flèche (Sarthe, France) le et morte à Lausanne (canton de Vaud, Suisse) le [1], épouse d’Armand Pourpe puis, par son second mariage, princesse Ghika, est une danseuse, courtisane et femme de lettres française de la Belle Époque, puis tertiaire dominicaine.

Liane de Pougy
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Anne-Marie ChassaigneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Anne-Marie-Olympe ChassaigneVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
« Princesse Ghika »
Pseudonymes
Liane de Pougy, Princesse Ghika, Sœur Anne-Marie de la PénitenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Courtisane, écrivaine, danseuse, artiste de cabaret, éditriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Ordre religieux
signature de Liane de Pougy
Signature

Biographie

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Fille et épouse d'officier à la Belle Époque

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Fille de Pierre Chassaigne, officier de cavalerie[2] (d'un père originaire de Sainte-Foy-la-Grande et d'une mère audomaroise)[3] et d'Aimée Marie Gabrielle Lopez, d'une famille d'origine espagnole de tradition militaire[4],[5], Anne-Marie Olympe[6], cadette et seule fille parmi quatre enfants, reçoit l'éducation d'une jeune fille de son milieu au couvent de Sainte-Anne-d'Auray, dans le Morbihan, où elle entre en 1878, à neuf ans, et restera jusqu'en 1885[7].

Elle est mariée à dix-sept ans, le , à Lorient, à un officier de marine, l'enseigne de vaisseau Joseph Armand Henri Pourpe[8], né le à Marseille. Le , à Lorient, elle donne le jour à un fils, Marc Marie Edmond Armand, qui deviendra l'un des pilotes pionniers de l'aviation française et mourra pendant la Première Guerre mondiale, le , âgé de 27 ans.

Mais alors qu'elle réside à Marseille, son mari ayant été affecté à Toulon, elle prend un amant. Mis au courant de son infortune, Armand Pourpe « tire un coup de feu qu' Anne-Marie reçoit dans le bas du dos »[9]. Elle s'enfuit, s'installe à Paris et demande le divorce en profitant des nouvelles lois, au scandale de sa famille[10]. Elle a 19 ans. Son fils est alors confié à ses grands-parents paternels à Suez ; elle ne le retrouvera qu'une dizaine d'années plus tard (après la mort d'Armand).

Cabarets et demi-monde

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Henri Meilhac (1830-1897) lança Anne-Marie aux Folies Bergère.
 
Liane de Pougy aux Folies Bergère.

À Paris, Anne-Marie prend des leçons de danse sous la direction de Mme Mariquita[11]. Sous le pseudonyme de « Liane de Pougy », elle commence alors une carrière de danseuse de cabaret, et devient rapidement une des « courtisanes » les plus en vue de la capitale. Ainsi le quotidien Gil Blas décrit-il avec une pointe d'humour « le luxe intime d'une horizontale de grande marque, Liane de Pougy : elle dort sous des rideaux d'Alençon, cette reine des dentelles, et le transparent rideau est doublé de satin hortensia (...) Rassurez-vous la chambre possède un système de ventilation qui écarte tout danger d'asphyxie »[12].

Elle se lie d'amitié avec Sarah Bernhardt, qui lui donne quelques cours d'art dramatique mais lui fait comprendre qu'elle n'a aucun talent dans ce domaine, lui conseillant de « n'ouvrir la bouche que pour sourire »[13]. Elle rencontre Henri Meilhac, auteur dramatique à succès, septuagénaire mais amateur de jolies femmes, qui succombe à son charme et la lance dans le monde du théâtre en la faisant engager aux Folies Bergère, où elle débute en , lors d' « une soirée éblouissante »[14]. Très liée avec Jean Lorrain, elle joue à l'Olympia dans la pantomime Rêve de Noël puis « triomphe » aux Folies Bergère en 1896 avec le rôle d'Oriane dans l'Araignée d'or, qui sera « le great event de la saison parisienne »[réf. nécessaire]. Edmond de Goncourt la qualifiera alors de « plus jolie femme du siècle »[15].

Parmi ses adorateurs, on compte Charles de Mac-Mahon (1856-1894)[16], Roman Potocki (1851-1915) ou le jeune Maurice de Rothschild (1881-1957) qui la couvrent de bijoux, lui offrent des équipages et le luxueux « nécessaire » à la vie d'une courtisane d'alors[17]. Sa rivalité avec la Belle Otero contribue à la célébrité de l'une comme de l'autre. Le guide Paris-Parisien la considère bientôt comme une « notoriété de la vie parisienne ». L'édition de 1896 la décrit comme une « demi-mondaine connue pour ses beaux bijoux »[18]; celle de 1899, comme une « demi-mondaine connue pour ses ventes, son suicide, ses essais littéraires et dramatiques »[19]. Georges Montorgueil, dans son ouvrage sur Les Parisiennes d'à présent (1897), s'amuse : « Mais si elle n'est de Pougy elle est bien Liane pour sa souple beauté et ses enlacements »[20].

Antonio de La Gandara, avec qui on lui prête une liaison, était un familier du 15, rue de la Néva, l’hôtel particulier de Liane de Pougy. C'est là qu'il réalisa, en 1903, un grand tableau d'elle allongée sur une duchesse brisée. Il fit aussi plusieurs dessins et pastels qui sont reproduits dans la biographie de l'artiste[21]. Le compositeur Reynaldo Hahn note à ce propos dans son journal : « Observations, réflexions diverses, hier, après deux heures passées chez Liane de Pougy pendant qu'elle posait pour La Gandara. Beauté surnaturelle de cette femme, poésie céleste qui dérange ma sceptique quiétude »[22].

Jean Cocteau, qui compta Liane parmi ses Reines de la France, se rappelait : « Le poing sur la hanche, harnachée de perles, cuirassée de diamants, Liane de Pougy avançait parmi les tables de Maxim's avec l’indifférence des astres. Les hommes se levaient, la saluaient. Elle continuait sa route »[23].

 
Natalie Clifford Barney, l'amour infidèle.

Au tournant du siècle, à 30 ans, Liane est, selon son biographe Jean Chalon, « une des reines du demi-monde ». Ouvertement bisexuelle, elle a des amants des deux sexes et entretient des liaisons amoureuses avec Valtesse de La Bigne[24] ou bien Émilienne d'Alençon[25]. En 1899, elle rencontre « Nathalie, un don du ciel, (...) un rayon lumineux et subtil qui dore tout sur son passage » mais aussi « Nathalie l'inconstante, qui sait être si fidèle malgré ses infidélités »[26], une jeune Américaine de vingt-trois ans, Natalie Clifford Barney, qui deviendra poétesse et romancière. Celle-ci se présente chez Liane déguisée en page florentin[27] et Liane, touchée par tant de fraîcheur et de spontanéité, se prend d'une réelle affection pour la jeune femme : « la jeune Américaine, fascinée par Liane, lui offrira la démesure de son innocence, l'insolence de cet amour »[28].

Durant l’été 1899, Liane écrit à Natalie : « Des mots, des caresses, des effleurements, cela, c'est nous deux »[29]. Natalie, fascinée par sa « sveltesse angélique » et quelque peu « androgyne »[30] veut retrouver Liane à Lesbos : « Passer ma vie à tes pieds comme ces jours derniers (...) Nous nous retrouverons à Lesbos (...) Je veux nous imaginer dans cette île enchantée d'immortelles. Je la vois si belle. Viens, je te décrirai ces frêles couples d'amoureuses, et nous oublierons, loin des villes et des vacarmes, tout ce qui n'est pas la Morale de la Beauté »[31]. Leur liaison, qui ne dure qu'une année, défraie la chronique, mais Natalie est rapidement infidèle[32] et c'est avec la poétesse Renée Vivien qu'elle séjournera à Lesbos[33].

Liane met en scène sa liaison avec Natalie (le personnage de Flossie) dans un livre intitulé Idylle saphique qui paraît en . Présenté comme un roman, le livre à la réputation sulfureuse est un grand succès de librairie. Liane en envoie un exemplaire à Natalie et lui écrit : « L'Idylle a vu le jour et le public s'arrache, c'est le mot, ces lambeaux de nous et de nos anciennes aspirations »[34]. Bien des années plus tard, Natalie Barney déclarera à Jean Chalon : « Liane, ah ! ma Liane, c'est mon souvenir le plus voluptueux. Et dire que, à la fin de sa vie, elle prétendait que j'avais été son plus grand péché ! »[35].

Une édition de la Correspondance amoureuse de Natalie Clifford Barney et Liane de Pougy a été publiée en [36].

Les romans de sa vie

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En 1898, Liane de Pougy avait déjà fait sensation en publiant son premier roman, intitulé L'Insaisissable. L'ouvrage paraît d'abord en feuilleton dans le quotidien Gil Blas en juillet[37]. Dans ce qui est « le roman de Liane de Pougy écrivain sur Liane de Pougy courtisane »[38], l'auteur décrit la vie d'une courtisane, Josiane de Valneige, et offre une réflexion sur l' image dans la société de ces demi-mondaines dont l'unique péché serait tout autant d'aimer que de vouloir être aimées : « Aimer !!! Aimer !!! Oh ! Oui (...) Rencontrer un regard pur où mirer mon cœur fatigué. Palpiter dans une étreinte d'un bonheur non joué, laisser tomber sur mes joues une larme, une vraie ! »[39]. Le roman trace aussi ce que pourrait être un chemin de rédemption sociale et spirituelle dans la quête de l'amour véritable[40].

Entre 1899 et 1908, outre Idylle saphique, Liane de Pougy publiera une comédie, L'Enlizement[41], et cinq romans[42] qui « répètent uniformément la lassitude, l'ennui et le dégoût de la courtisane à faire ce métier, sa souffrance, mais une souffrance nécessaire à ses yeux qui lui permettra de racheter ses péchés et de connaître la béatitude »[43].

En paraît une revue illustrée féminine, L'Art d’être jolie, dont Liane Pougy assure la direction[44]. L’éditorial du premier numéro, dont la couverture offre un portrait de Liane d’après Léopold-Émile Reutlinger, affirme l'objet de cette publication hebdomadaire : guider chez la femme « cet art instinctif en elle, l'art d’être jolie (...) en apportant chaque semaine, en son format élégant et parfumé, véritablement digne de celles qui le feuilletteront, l'essence même de ce qui fait le charme féminin »[45]. Vingt-cinq numéros de L'Art d’être jolie paraîtront jusqu'en .

Avec les encouragements de plusieurs de ses amis, en particulier Salomon Reinach, Liane commence à tenir un journal. Il couvrira la période de 1919 à 1941 et sera publié de manière posthume, en 1977, sous le titre Mes cahiers bleus. On y lit une chronique de la vie de l'entre-deux-guerres mêlée de souvenirs de la Belle Époque parmi lesquels se trouvent d'innombrables portraits. Ainsi peut-on lire sur ses amis, dans les Cahiers, au mois de , des remarques tendres mais non dénuées d'ironie :

« Salomon est venu nous voir hier. Il fut affable, tendre, souriant, complimenteur, prit souvent ma main entre les siennes et ne nous débita en somme que des fadaises. Albert de Monaco vient de lui octroyer le grand cordon de son État, avec une décoration brillante de diamants. Il en semblait tout fier. Qu'il est futile ! Nous fîmes deux ou trois tours dans le parc. Je lui cueillis des violettes... qu'il mit dans sa poche. Ça n'est plus du tout ça ! »[46]

« Nous avons eu hier notre Max habité par un diable, dissipé à outrance. Il était allé toute la nuit au bal masqué et en restait très agité : les masques, les intrigues, la musique, les danses, les lumières, le buffet ! Il n'avait pu communier le matin, n'étant pas à jeun, et se trouvait ainsi plus près des hommes que de Dieu. »[47]

« Miss Barney m'a envoyé une douzaine d'iris noirs en boutons, contenant, fermés, tout leur mystère. À peine les eus-je mis dans l'eau qu'ils se sont ouverts. Elle m'écrit : "Voici le retour des iris noirs, à quand le tien ?" C'était une fleur que nous aimions, une fleur d'époque à la Jean Lorrain qui les avait chantés : "Je suis, fiers iris noirs, fervent de vos ténèbres". »[48]

Les Cahiers bleus sont aussi le témoignage de l’évolution spirituelle de Liane de Pougy, qui écrivait en 1926 : « Je voudrais ne pas trop penser à moi. Je voudrais m'occuper, me vouer à quelque chose... Mes aspirations vont toujours vers le haut. Recevront-elles un couronnement en rapport avec cette élévation ? »[49]

Le mariage et l'amitié

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En 1908, alors au sommet de sa carrière, Liane de Pougy, qui aura bientôt quarante ans, rencontre le prince roumain Georges Ghika, neveu de la reine Nathalie de Serbie, de quinze ans son cadet, très noble mais fort désargenté, qu'elle épouse le , en l'église Saint-Philippe-du-Roule[50]. Le lendemain, le mariage fait la une du New York Times[51]. « Comme la fortune de Liane est infiniment supérieure à la sienne, Georges Ghika, grand seigneur, a exigé la séparation des biens »[52].

En 1914, cependant, la mort de son fils unique l'affectera beaucoup, comme elle l’écrira plus tard dans son journal : « Ma plus poignante douleur, celle qui a failli me tuer, me faire perdre la raison (je suis restée quinze mois dans de cruelles maisons de santé), ce fut la mort de mon fils, de mon unique enfant, l'aviateur Marc Pourpe, engagé volontaire, tombé au champ d'honneur, le , près de Villers-Bretonneux »[53]. Liane ne s'en remet jamais vraiment malgré plusieurs séjours en maisons de repos. Elle met beaucoup d'énergie pour obtenir une reconnaissance officielle des vols de son fils par une Légion d'honneur qui ne viendra jamais[54].

Dès 1920, elle sera liée d'amitié avec Max Jacob qu'elle reçoit, avec son mari, dans leur maison de Roscoff. Une correspondance s'échangera entre eux jusqu’à la mort de l'écrivain[55]. À Roscoff également, « Jean Cocteau vient souvent, entraînant des amis à sa suite »[56]. Liane écrit dans son journal () : « Cocteau est un causeur éblouissant, ardent, ironique, bondissant, élégant et abondant. Il est délicieux, un peu... répugnant et très inquiétant. Il tuerait avec un mot (...) »[57]. En 1922, l'abbé Mugnier fait la connaissance de la princesse Ghika : « Elle disait avoir été en Grèce, en Égypte, à Constantinople, promené son chagrin d'aimer. Elle racontait les coups reçus de son premier mari. Elle est d'une famille des environs de Rennes et d'une autre espagnole. Elle a été élevée à Saint-Anne d'Auray qu'elle aime beaucoup. Elle lit L'Imitation et le Pater de Sainte-Thérèse : Dieu est mon Père »[58].

Son mariage est parfaitement heureux durant seize ans, jusqu'à ce que Georges Ghika ne la quitte brusquement, en , pour l'ultime conquête de sa femme, une jeune artiste de vingt-trois ans, « mignonne et délicate »[59], Manon Thiébaut, qu'il emmène en Roumanie[60]. Pour se consoler, la princesse retrouve Natalie Barney à Paris et forme avec elle et son amie Mimy Franchetti - « qui réunit tous les dons du Ciel » - une sorte de ménage à trois[61], dont Natalie fera l'objet d'un récit autobiographique publié de manière posthume : Amants féminins ou la troisième[62]. Menacé de divorce, le prince finit par lui revenir, mais leur relation devient difficile et chaotique.

La foi jamais perdue

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Photographie par Nadar.

Le R.P. Rzewuski, dominicain, à qui Liane avait confié en 1942 les manuscrits de ses Cahiers bleus[63], écrit dans la préface à l’édition qui en a été faite : « D'après les pages de ses Cahiers bleus, on peut constater que Liane n'avait jamais cessé de chercher à aimer Dieu. Mais ceci à sa manière (...) Sa foi se heurtait cependant à ce qui lui semblait un obstacle. Comment accorder les exigences et la pureté du Fils de Dieu, son enseignement et son exemple avec ce qu'elle savait être, sa vie, son passé et même son présent ? »[64].

En 1928, la princesse Ghika se lie d'amitié avec mère Marie-Xavier, mère supérieure de l'asile Sainte-Agnès à Saint-Martin-le-Vinoux, près de Grenoble[65]. Elle récupère auprès de ses amis parisiens des fonds pour l'entretien des pensionnaires de cet institut : « Gabrielle Chanel a été spontanément et magnifiquement généreuse », rappelle-t-elle dans Mes cahiers bleus[66]. Anne-Marie demeure très attachée à cette œuvre de bienfaisance : « Je m'occupe de Sainte-Agnès - ce lot m'est échu - je m'en occupe tant que je peux », peut-on lire encore dans son journal[67]. Et elle exprime le désir d'y être inhumée.

Dans les années qui suivirent, Mère Marie-Xavier guide la lente métamorphose spirituelle de la princesse Ghika. En 1943, le R.P. Rzewuski, son confesseur depuis 1939, « juge sa pénitente digne d’être reçue dans le Tiers-Ordre de Saint-Dominique » : le , l'ancienne étoile des Folies Bergère, la scandaleuse, prononce ses vœux et prend le nom de Sœur Anne-Marie de la Pénitence. Laïque consacrée, elle vivra désormais selon la règle dominicaine[68].

Après la mort de Georges Ghika, le , Anne-Marie s'installe à Lausanne où elle transforme une chambre de l'hôtel Carlton en cellule. C'est là qu'elle meurt le , lendemain de Noël[69]. Selon ses vœux, elle est enterrée dans l'enclos des sœurs de l'asile Sainte-Agnès au cimetière communal de Saint-Martin-le-Vinoux (Isère)[70],[71], « mon cher Sainte-Agnès, où le Ciel a guidé mes pas, le , le jour de ma fête »[72].

« Elle est morte à quatre-vingt-deux ans, gardant sur son visage et dans son regard admirable les signes encore visibles de sa beauté passée. Elle avait souhaité mourir un soir de Noël ; la divine Providence a exaucé ce vœu. Elle avait désiré que nul ne suivît le cercueil de celle qui n'entendait plus être que Anne-Marie-Madeleine de la Pénitence. Cette dépouille terrestre tant vantée, tant aimée, s'en alla solitaire. Liane de Pougy était bien morte[73]. »

Galerie

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Résidences

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No 15, rue de la Néva, Paris.

Œuvres

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  • L'Insaisissable, roman vécu, Paris, Librairie Nilsson - Per Lamm, 1898 (Ce premier roman est dédié à Jean Lorrain qui fut son ami proche)
  • La Mauvaise Part- Myrrhille, roman, Paris, Librairie Nilsson - Per Lamm, 1899[76]
  • L'Enlizement, comédie en un acte, Paris, Le Livre moderne, 1900 (La première de cette pièce eut lieu au Théâtre des Funambules, le )
  • Idylle saphique, roman, Paris, Librairie de la Plume, 1901 : Idylle saphique     (Wikisource) ; (rééd. Paris, Éditions des Femmes, 1987, préface de Jean Chalon; rééd. Alteredit, 2006) (Le personnage d'Altesse est inspiré de son amie Valtesse de La Bigne)
  • Ecce homo. D'ici, de là, Paris, Société parisienne d'édition, 1903[77]
  • Les Sensations de Mlle de La Bringue, roman à clef, Paris, Albin Michel, 1904, lire en ligne sur Gallica et Les Sensations de Mlle de La Bringue     (Wikisource)
  • L'Art d'être Jolie, Paris, publication hebdomadaire sous la direction de Mme Liane de Pougy, à
  • Yvée Lester, roman, Paris, Ambert, 1906[78]
  • Yvée Jourdan, roman, Paris, Ambert, 1908
  • Mes cahiers Bleus, préface du R.P. Rzewuski (édition posthume du journal de Liane de Pougy), Paris, Plon, 1977
  • Natalie Clifford Barney, Liane de Pougy, Correspondance amoureuse, édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner. Introduction et postface d’Olivier Wagner, Collection Blanche, Gallimard, Paris, 2019
  • Dix ans de fête - Mémoires d'une demi-mondaine, mémoires posthumes, inédit, Éditions Bartillat, 230 p., 2022 (ISBN 978-2841007370)

Dans la culture

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Liane de Pougy fait partie des figures féminines traitées dans le cadre de l'émission Secrets d'histoire, intitulée Les reines de Paris[79].

Bibliographie

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  • La Grande Vie, Liane de Pougy, numéro spécial illustré, Paris, 1901 (en ligne - Gallica)
  • Jean Chalon, Chère Natalie Barney, Portrait d'une séductrice, Flammarion, Paris, 1976
  • Thierry Le Roy, Marc Pourpe - L'Aviateur de Lorient, Fils de Liane de Pougy, Bretagne aviation Éditions, 2021.
  • Max Jacob, Salomon Reinach, Lettres à Liane de Pougy, Plon, Paris, 1980
  • Natalie Clifford Barney, Souvenirs indiscrets, Flammarion, Paris, 1992
  • Jean Chalon, Liane de Pougy, courtisane, princesse et sainte, Flammarion, Paris, , 409 p. (ISBN 978-2-08-130339-3, lire en ligne)
  • Patrick Bollet (préf. Norbert Métairie, maire de Lorient), Lorient, ses hommes illustres, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Mémoire du pays de Lorient », , 384 p. (ISBN 2-84497-071-0 et 978-2-84497-071-8), p. 287-291
  • Natalie Clifford Barney, Amants féminins ou la troisième, Éditions ErosOnyx, Courbesserre, 2013
  • Robert Greene, L'Art de la Séduction : Apprenez les lois d’un jeu impitoyable et intemporel (lire en ligne), Alisio, 2014
  • Philippe Martin-Horie, Liane de Pougy : L'insaisissable ou les chemins de la rédemption, in : Élise Hugueny-Léger et Caroline Verdier (éd.), Solitaires, Solidaires, Cambridge Scholars Publishing, 2015
  • Liane de Pougy, Mémoires d'une grande horizontale. Mes cahiers bleus, préface de Virginie Girod, Paris, Nouveau monde, 2021 (ISBN 9782380940565)
  • Sylvie Savary, « Liane de Pougy, courtisane à Paris, et moniale en Suisse », Passé simple, no 66,‎ , p. 22-24.
  • François Caron, « Ascendance audomaroise & boulonnaise de Liane de Pougy », Working Paper,‎ (lire en ligne).

Notes et références

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  1. Acte de naissance à La Flèche, no 89, vue 60/181, avec mentions marginales de son (second) mariage à Paris en 1910 et de son décès à Lausanne le 26 décembre 1950.
  2. Pierre Blaize Eugène Chassaigne (1812 - 1892), capitaine au 4e Régiment de lanciers, chevalier de la Légion d'honneur (1857). Voir : Base de données de la Légion d'honneur Leonore
  3. François Caron, « Ascendance audomaroise & boulonnaise de Liane de Pougy », Working Paper,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Aimée Marie Gabrielle Lopez (1827 -...) est la fille d'Antoine Lopez, officier d'état-major qui sera auprès du maréchal Ney au passage de la Bérézina où il se comportera avec courage, et d'Olympe de Montessuy de Villejust
  5. Base de données Roglo. Voir également : Jean Chalon, Liane de Pougy, courtisane, princesse et sainte, Paris, Flammarion, , p. 15
  6. Ainsi Liane de Pougy se présente-t-elle dans ses Cahiers bleus, voir : Liane de Pougy (préf. du R.P. Rzewuski), Mes cahiers bleus, Plon, , p. 25
  7. Anne Marie a trois frères plus âgés qu'elle : Emmanuel (né en 1857), Hippolyte (1859 - 1860), mort en bas âge, et Pierre (né en 1862). Emmanuel et Pierre, suivant la tradition de leur famille, deviendront officiers. Emmanuel, lieutenant d'infanterie de marine, est tué au Tonkin en 1886, à 29 ans. Voir : de Pougy 1977, p. 26. Également : Chalon 1994, p. 15 et 18. États de service de Pierre Chassaigne, chevalier de la Légion d'honneur (1899) sur la base de données Leonore.
  8. Jean Chalon, Liane de Pougy, courtisane, princesse et sainte, Flammarion, Paris, 1994, p. 29. Biographie militaire sur le site de l' École navale
  9. Chalon 1994, p. 32
  10. Chalon 1994, p. 41
  11. Marie-Thérèse GAMALERY (Alger, 1838 – Paris, 1922) dite Mme Mariquita, ballerine et chorégraphe, fut maître de ballet à l'Opéra Comique de Paris (1898- 1920)
  12. Gil Blas, 4 septembre 1891, p. 1 (BNF - Gallica en ligne)
  13. Chalon 1994, p. 72
  14. Le Temps, 16 avril 1894, p. 3
  15. Chalon 1994, p. 70 - 72
  16. Charles de Mac-Mahon, neveu du Maréchal de Mac-Mahon, se ruinera pour Liane de Pougy. Celle-ci écrit dans son journal : « à dix-huit ans, je devins l’irrésistible passion, l’Idéal selon son mot, du marquis Charles de Mac-Mahon » (...) qui m'aimait trop, que j'ai ruiné et brouillé avec sa femme... » de Pougy 1977, p. 121-122
  17. Chalon 1994, p. 198
  18. Paris-Parisien, Ollendorff, , p. 277
  19. Paris-Parisien, Ollendorff, , p. 27
  20. Georges Montorgueil, Les Parisiennes d'à présent, H. Floury, libraire-éditeur, Paris, 1897, p. 6
  21. Xavier Mathieu, Antonio de La Gandara, un témoin de la Belle Époque, Tourgéville, Librairie des Musées, Illustria, , 308 pages et 400 photos (ISBN 978-2-35404-021-5). On peut voir une reproduction de ce portait de Liane de Pougy sur le site de l'Association Les Amis d'Antonio de La Gandara. Le tableau, vendu par Liane au musée d'Alger en 1921, n'est pas localisé à ce jour
  22. Reynaldo Hahn, Notes (Journal d'un musicien), Plon, Paris, 1933. Cité d’après l’édition électronique : Reynaldo Hahn, Notes (Journal d'un musicien), 1re partie : Juvenilia
  23. Jean Cocteau, Reines de la France, Éditions Grasset et Fasquelle, Paris, 1952. Nouvelle édition : Grasset, Les Cahiers Rouges, Paris, 2003
  24. Dans Idylle saphique, Altesse (Valtesse de La Bigne), son aînée dans le demi-monde, prévient ainsi Annhine (Liane de Pougy) : « Une courtisane ne doit jamais pleurer, ne doit jamais souffrir. Une courtisane n'a pas le droit d’être et de se sentir ainsi qu'une autre femme ! Elle doit étouffer toute espèce de sentimentalité, et jouer une comédie héroïque et continue (...) Ne sois donc pas sensible, Liane. » Voir : Liane de Pougy, Idylle saphique, roman, Des Femmes, Paris, 1987, p. 15. Commenté dans : Jean Chalon, Chère Natalie Barney, Portrait d'une séductrice, Flammarion, Paris, 1976, p. 72
  25. « Les deux reines d'amour, Liane, aux yeux de songe, Émilienne aux boucles de soleil, s’étaient quelque temps boudées. Mais sur d'aussi charmantes lèvres, la bouderie ne saurait s’éterniser et l'on annonce officiellement la réconciliation des deux ennemies. » Voir : Gil Blas, 12 novembre 1898, p. 1 (en ligne - BNF Gallica)
  26. de Pougy 1977, p. 176 et 183
  27. Dans Idylle saphique de Liane de Pougy, Annhine de Lys reçoit une jolie blonde américaine vêtue en page florentin. Voir : George Wickes, The Amazon of letters. The life and loves of Natalie Barney, Putnam 1976, p. 39
  28. Voir : Katy Barasc, Préface à : Natalie Clifford Barney, Aventures de l'esprit, Paris, 1983, p. 7
  29. Jean Chalon, Chère Natalie Barney, Portrait d'une séductrice, Flammarion, Paris, 1976, p. 188
  30. Natalie Clifford Barney, Souvenirs indiscrets, Flammarion, Paris, 1960, p. 36 et 189
  31. Jean Chalon, Chère Natalie Barney, Portrait d'une séductrice, Flammarion, Paris, 1976, p. 71
  32. Robert Greene, L'Art de la Séduction : Apprenez les lois d’un jeu impitoyable et intemporel (lire en ligne), p. 375-378
  33. Natalie Clifford Barney, Souvenirs indiscrets, Flammarion, Paris, 1960, p. 51
  34. Chalon 1994, p. 104
  35. Natalie Barney à Jean Chalon, automne 1963. Chalon 1994, p. 9
  36. Natalie Clifford Barney, Liane de Pougy, Correspondance amoureuse, Collection Blanche, Gallimard, Paris, 2019. L'ouvrage contient 172 lettres inédites qui présentent un « amour qui s'était écrit en même temps qu'il s'était vécu »
  37. L'Insaisissable est publié en feuilleton dans Gil Blas du 2 au 26 juillet 1898. En ligne - BNF Gallica
  38. Philippe Martin-Lau, Liane de Pougy, courtisane, princesse et sainte. L'insaisissable ou le roman d'une métamorphose, Dalhousie French Studies, Vol. 76, Automne 2006, p. 31
  39. Liane de Pougy, L'insaisissable, Per Lamm - Nilson, Paris, 1898, p. 142
  40. Voir : Philippe Martin-Horie, Liane de Pougy : L'insaisissable ou les chemins de la rédemption, in : Elise Hugueny-Léger et Caroline Verdier (éd.), Solitaires, Solidaires, Cambridge Scholars Publishing, 2015, p. 59 - 61
  41. Voir la critique dans Gil Blas, 17 février 1899 (en ligne - Gallica)
  42. Voir ci-dessous dans la rubrique Œuvres
  43. Philippe Martin-Horie, Liane de Pougy : L'insaisissable ou les chemins de la rédemption, in : Elise Hugueny-Léger et Caroline Verdier (éd.), Solitaires, Solidaires, Cambridge Scholars Publishing, 2015, p. 71
  44. La revue a été créée par Liane de Pougy en reprenant une revue non illustrée Le carnet féminin. Voir : Jean Watelet, La presse illustrée en France, 1814 - 1914, Vol. 2, Presses universitaires du Septentrion, 1999, p. 56
  45. L'Art d’être Jolie, publication illustrée hebdomadaire, sous la direction de Mme Liane de Pougy, (no) 1, 30 juillet 1904, En ligne - BNF Gallica
  46. Salomon Reinach. Voir : de Pougy 1977, p. 150. 13 mars 1921
  47. Max Jacob. Voir : de Pougy 1977, p. 151. 14 mars 1921
  48. Natalie Clifford Barney. Voir: de Pougy 1977, p. 151. 17 mars 1921
  49. de Pougy 1977, p. 20
  50. « Consigne est donnée à tous les Ghika d'ignorer ce mariage avec une "créature". Tous les Ghika feignent d'ignorer ce qui est l'évènement du jour, sans parvenir à cacher leur rage, que le Gil Blas exploite avec une incomparable malice : « La famille Ghika, qui est famille princière en Roumanie, est ravie. Elle a télégraphié à Mme Liane de Pougy : « Tous mes compliments, chère fille, et tous nos mercis pour la faveur que vous nous accordez en alliant votre vieille noblesse à la nôtre. Tout l'honneur est pour nous. » Mme Liane de Pougy, mariée une première fois à un lieutenant de vaisseau des plus distingués, M. Pourpe, a acquis, en quinze années de vie parisienne, des titres de noblesse indiscutables et une fortune considérable consciencieusement méritée. Elle possède, rue de la Néva, un des plus jolis hôtels de Paris. Elle va connaître là, pour la première fois, les douceurs de l'hymen. On s'imagine aisément son trouble, son émoi, ses pudeurs charmantes en ces minutes d'abandon tellement nouvelles. Car on aura beau dire que l'éducation moderne dévoile aux jeunes filles tous les mystères, c'est toujours un moment difficile pour une rougissante épouse qui ne sait pas. » Chalon 1994, p. 153 et 154. Liane était veuve d'Armand Pourpe, son premier mari, décédé en 1892, à trente ans
  51. Une du New York Times le 9 juin 1910
  52. Chalon 1994, p. 154
  53. de Pougy 1977, p. 27
  54. Thierry Le Roy, Marc Pourpe - l'aviateur de l'Orient, fils de Liane de Pougy, Bretagne aviation éditions,
  55. Lettres à Liane de Pougy de Max Jacob et Salomon Reinach, (préface de Jean Chalon), Plon, Paris, 1980
  56. Chalon 1994, p. 192
  57. de Pougy 1977, p. 83. « Jean Cocteau, toutefois en vrai poète qu'il était, ressuscitait la reine de Paris quand il écrivait : « Ne réveillez pas ce fantôme d'une Liane qui entre ; c'est celui de la jeunesse d'une reine de la mode, Liane de Pougy. Liane vient de quitter sa loge, c'est-à-dire son cabinet de toilette. Elle a traversé les coulisses, c'est-à-dire la place de la Concorde. Elle est bonne, elle est simple, elle est douce. Seulement, elle joue un rôle qui ne l'autorise à être ni simple, ni douce, ni bonne. Toute son attitude hautaine déclare : N'approchez pas. Danger de mort. » Claude Dufresne Trois Grâces de la Belle Époque, Bartillat, 2003, p. 125
  58. Journal de l'abbé Mugnier (1879-1939), Texte établi par Marcel Billot, Mercure de France, Paris, 1985, p. 397
  59. Lettre à Max Jacob, in : Max Jacob, Salomon Reinach, Lettres à Liane de Pougy, Paris, Plon, 1980, p. 64
  60. Chalon 1994, p. 243
  61. Chalon 1994, p. 261. Dans son journal, Liane se rappellera : « Nathalie à droite, me câlinant, m'embrassant, Mimy à gauche, ses lèvres sur mes lèvres... » Voir : de Pougy 1977, p. 232
  62. Natalie Clifford Barney, Amants féminins ou la troisième, Éditions ErosOnyx, Courbesserre, 2013
  63. Dans une lettre manuscrite datée du 7 septembre 1942 et reproduite dans Mes cahiers bleus, Anne Marie écrit : « Mon Révérend Père, Je viens, par cette lettre, vous confirmer le don absolu de la collection de mes cahiers bleus, les abandonnant à votre entière volonté dès l'heure de ma mort. » Voir : de Pougy 1977, p. 22 . Alex-Ceslas Rzewuski (1892-1983), fut directeur spirituel du séminaire international dominicain de Fribourg, en Suisse, jusqu’à la fin de la guerre, puis maître des novices des dominicains de Toulouse. Voir : de Pougy 1977, p. 9 et 10
  64. de Pougy 1977, p. 19
  65. Chalon 1994, p. 278 et suiv.. Pour une histoire de cette institution de bienfaisance, créée en 1868 par le chanoine Servonnet et destinée à accueillir et protéger des jeunes filles « infirmes mentales », on peut se référer au site de l'Association Saint-Agnès
  66. de Pougy 1977, p. 251
  67. de Pougy 1977, p. 299
  68. Chalon 1994, p. 198 et 350-351
  69. Chalon 1994, p. 375
  70. Philippe Landru, « SAINT-MARTIN-LE-VINOUX (38) : cimetière », sur Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le )
  71. Son nom est orthographié « Gykha » sur la pierre tombale.
  72. Chalon 1994, p. 295
  73. André de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens : Le quartier Monceau, vol. 2, Paris, Horay,
  74. Le Gaulois, 12 avril 1894, sur retronews.fr.
  75. Notice no IA06000633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. Publié en feuilleton dans Gil Blas à partir du 20 juillet 1899 En ligne - BNF Gallica
  77. « Des légendes d'amour et de volupté, où s’évoquent des visions moyenâgeuses, où passent de gracieux fantômes d'amoureuses. » Voir: Gil Blas, 15 mai 1903; En ligne - BNF Gallica
  78. Compte-rendu dans Gil Blas, 8 avril 1906 - En ligne - BNF Gallica
  79. Éric Mandel, « Païva, Liane de Pougy... La revanche des belles de nuit », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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