Lhommaizé

commune française du département de la Vienne

Lhommaizé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Lhommaizé
Lhommaizé
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Bernard Germaneau
2020-2026
Code postal 86410
Code commune 86131
Démographie
Population
municipale
901 hab. (2021 en évolution de +6,75 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 13″ nord, 0° 35′ 57″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 140 m
Superficie 30,59 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lussac-les-Châteaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lhommaizé
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Lhommaizé
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Lhommaizé

Géographie

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Les habitants sont appelés les Lhommaizéens et les Lhommaizéennes.

Localisation

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La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Lhommaizé
Fleuré Valdivienne
Dienné   Civaux
Saint-Laurent-de-Jourdes Verrières

Géologie et relief

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La région de Lhommaizé présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :

  • sur les plateaux du seuil du Poitou :
    • pour 30 %, de Terres fortes,
    • pour 10 %, de Terres de brandes,
    • pour 13 %, de bornais qui sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse,
    • pour 21 %, d'argile à silex peu profonde,
  • dans les plaines : pour 26 %, de groies superficielles : les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur - et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s'assèchent vite.

En 2006, 66,2 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 32,1 % par des forêts et des milieux semi-naturels, 0,7 % par des surfaces en eau et 1 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides … constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.

Il y a une carrière recensée sur le territoire de la commune[3].

Hydrographie

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La commune est traversée par la Dive sur une longueur de 5,3 km.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Ferrière-Airoux à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 762,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports

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Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :

Les aéroports les plus proches de la commune sont :

Urbanisme

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Typologie

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Au , Lhommaizé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,7 %), forêts (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lhommaizé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dive. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[18],[16].

Lhommaizé est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[19]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 3],[20], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [21],[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lhommaizé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[16].

Risque technologique

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La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 6],[27],[28].

Toponymie

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Le nom du village dériverait du mot « lomesec », qui signifierait « l'orme sec »[29].

En 1793, le nom de la commune s'écrit : Lhommaisé et en 1801 : L'Hommaizé.

Histoire

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Au XVIIIe siècle Jean-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart, construit une forge et le château attenant qui existe toujours.

Lhommaizé accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires[30].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune[31], du au , laissant le chef-lieu en zone libre, avec la plus grande partie du territoire de la commune.

Politique et administration

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intercommunalité

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Depuis 2015, Lhommaizé est dans le canton de Lussac-les-Châteaux (No 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lhommaizé était dans le canton No 14 de Lussac-les-Châteaux dans la 3e circonscription.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? André Périvier    
         
mars 2001 En cours Jacqueline Artus   réélue en 2008[32]

Instances judiciaires et administratives

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La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

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Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 901 habitants[Note 7], en évolution de +6,75 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
638595623655726698677713797
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8508309869529859639651 106964
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0081 0011 017854869883885857851
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
805723661682686761777802813
2014 2019 2021 - - - - - -
838883901------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

La densité de population de la commune est de 26 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[37].

Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Lhommaizé ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 829 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (16 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 813 habitants.

La répartition par sexe de la population est la suivante :

  • en 1999 : 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
  • en 2004 : 49,4 % d'hommes et 50,6 % de femmes.
  • en 2010 : 48,3 % d'hommes pour 51,7 % de femmes.

En 2004 :

  • Le nombre de célibataires était de : 29,6 % dans la population.
  • Les couples mariés représentaient 57,9 % de la population et les divorcés 5,1 %.
  • Le nombre de veuves et veufs était de 7,4 %.

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne.

Économie

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Agriculture

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Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 20 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont toutefois augmentées et sont passées de 1 754 hectares en 2000 à 1 837 hectares en 2010[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[39].

43 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 27 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes. En 2000,3 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[38].

5 exploitations en 2010 (contre 8 en 2000) abritent un élevage de bovins (852 têtes en 2010 contre 825 têtes en 2000). 4 exploitations en 2010 (contre 9 en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 190 têtes en 2010 contre 1 060 têtes en 2000)[38]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[40]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300 têtes[41]. L'élevage de volailles a disparu en 2010 (504 têtes sur 14 fermes en 2000)[38].

La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

  • Chabichou du Poitou (AOC)
  • Beurre Charente-Poitou (AOC)
  • Beurre des Charente (AOC)
  • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
  • Veau du Limousin (IGP)
  • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
  • Porc du Limousin (IGP)
  • Jambon de Bayonne (IGP)

La commune abrite un élevage de chiens (vente, transit, garde, fourrières).

Activité et emploi

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Le taux d'activité était de 80,8 % en 2004 et 75,8 % en 1999.

Le taux de chômage en 2004 était de 7,3 % et en 1999 il était de 9,6 %.

Les retraités et les pré-retraités représentaient 23,2 % de la population en 2004 et 22,6 % en 1999.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument aux morts, place du Souvenir devant l'église Saint-Jean-Baptiste.
  • L'église Saint Jean-Baptiste. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42].
  • Le château de La Touche, construit en 1664 par Pierre Milon, petit-fils de Pierre Milon, premier médecin du roi Henri IV.
  • Le château de la Forge. Ce château date du XVIIIe siècle. Il a été construit pour le duc de Mortemart par l'architecte Michel-Robert Penchaud entre 1763 et 1769. La grille monumentale qui ferme la cour d'honneur fut exécutée dans la forge qui jouxtait le château en 1769. Le château comprend le château en tant que tel, classé comme Monument Historique depuis 1991, les communs et de vastes jardins à la française inscrits comme Monument historique depuis 1990. La demeure, coiffée d'une toiture d'ardoise, consiste en un long corps de logis, rectangulaire, flanqué de petits pavillons ne comptant qu'un étage sous comble. Sept travées parfaitement symétriques rythment la façade du corps de logis, pour une travée unique pour les petits pavillons dont les lucarnes ont été restaurées au XIXe siècle. Discret, le décor du château se limite à la travée centrale dont la fenêtre du premier étage est encadrée de pilastres portant un fronton en plein cintre. L'architecte a joué davantage sur l'équilibre des lignes horizontales et verticales. Les premières sont marquées par l'importante longueur de l'édifice, les trois niveaux de baies à linteau segmentaire, les bandeaux au-dessus du rez-de-chaussée. Les secondes sont renforcées par les chaines en harpe, les travées et les hautes cheminées qui se hérissent sur la toiture. L'étage noble, le rez-de-chaussée, était réservé au duc de Mortemart. Le premier étage était pour ses enfants et le second, pour Robert de Beauchamp, maître de forge. Il existait, en effet, dans cette région, d'importantes forges qui produisirent notamment la grille d'entrée du château.
  • Il est possible de voir les restes d'une activité industrielle devenue obsolète. À la gare de Lhommaizé, à proximité de la voie ferrée Poitiers-Limoges, dans un paysage bouleversé par l'extraction du calcaire à chauffer et que les moutons réoccupent, deux fours avaient été construits par les mines de Faymoreau. Leur activité a cessé dans les années 1950. Un corps de four a disparu. Ces édifices, qui naguère abritèrent une intense activité humaine, ont été laissés à l'abandon.
  • Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[43], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un Paulownia situé dans le bourg, dans les virages de la route nationale N 147.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles de Wikipédia

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Liens externes

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Sources

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Bibliographie

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  6. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
  3. .BRGM, Observatoire des Matériaux, mai 2013
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Lhommaizé et La Ferrière-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lhommaizé ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lhommaizé », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
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  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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  28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  29. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
  30. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 186
  31. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), carte p 5
  32. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
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  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. INSEE- 2008
  38. a b c d et e Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  39. Agreste – Enquête Structure 2007
  40. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
  41. Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
  42. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Poitou-Charentes Nature, 2000
  44. Note sur Jean-Victor de Rochechouart