Leval (Territoire de Belfort)

commune française du département du Territoire de Belfort

Leval est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Elle est rattachée au canton de Giromagny. Ses habitants sont appelés les Levallois.

Leval
Leval (Territoire de Belfort)
Blason de Leval
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges du Sud
Maire
Mandat
Marc Jacquey
2020-2026
Code postal 90110
Code commune 90066
Démographie
Gentilé Levallois
Population
municipale
245 hab. (2021 en évolution de −1,61 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 30″ nord, 6° 59′ 20″ est
Altitude Min. 396 m
Max. 461 m
Superficie 6,00 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Rougemont-le-Château
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Giromagny
Localisation
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Leval
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Leval
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Leval

Géographie

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Essentiellement agricole, elle est située sur La Saint-Nicolas, petite rivière prenant sa source au fond de la vallée dite de Saint-Nicolas, sur le territoire de Rougemont-le-Château. Le village s'est construit le long de la route reliant Lachapelle-sous-Rougemont à Rougemont-le-Château. La partie de son territoire situé à l'est du village, au sol imperméable, est couverte d'étangs ; le lac de la Seigneurie en fait partie.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 202 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Leval est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rougemont-le-Château[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), prairies (13,1 %), terres arables (8,8 %), eaux continentales[Note 4] (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), zones urbanisées (2,7 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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  • Jm Thal/jm Thal zu Brunn/im Rothenburger thal (1628)[14], Leval sous Rougemont (1793).

Histoire

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Après la défaite de 1871, Leval fit partie des quatre communes qui furent détachées du canton de Masevaux, resté alsacien, pour constituer le canton de Rougemont. La population a peu évolué dans le temps : 268 habitants en 1803, 321 en 1881 et 196 au recensement de 1999.
Les paroissiens de Leval dépendaient totalement d'Angeot jusqu'à l'institution de la paroisse de Rougemont-le-Château, puis se sont partagés entre Angeot et Rougemont jusqu'en 1772, date à laquelle le village est rattaché à la paroisse de Rougemont.

Héraldique

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  Blason
D'azur à la barque d'or (soutenue de l'inscription « LEVAL » du même)[15].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 André Bègue    
mars 2008 En cours Marc Jacquey[16]    

Population et société

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Démographie

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Au dernier recensement de 2013 , la commune compte 245 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 245 habitants[Note 5], en évolution de −1,61 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301285299306392370355372350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
317311305333321301300311311
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
265263262217213176190175190
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
185194179186206192182181229
2017 2021 - - - - - - -
241245-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Personnalités liées à la commune

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Économie

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Lieux et monuments

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Lac de la Seigneurie.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rougemont-le-Château comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Leval et Felon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Rougemont-le-Château », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Leval ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
  15. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  16. réélu le 27 mai 2020 selon l'Est Républicain du 29 mai 2020.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.