Les grès d'art de Quimper

Les Arts décoratifs vont toucher la ville de Quimper dès 1922, sous l'impulsion de Jules Verlingue (directeur des faïenceries et créateur du musée de la faïence de Quimper)[1]. Il se lance dans la création de grès artistique appelée Odetta, constituée d'argile venant de l'Odet, le fleuve côtier de Quimper.

En tout 600 modèles seront crées, que ce soit par des artistes connus ou anonyme. Tous les modèles sont différents avec une grande richesse de décors et de formes, avec un style très éloigné des productions traditionnelles qui se faisaient principalement dans les deux grands centres céramique français Nancy et Paris[2].

Les grès Odetta

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Pichet Odetta en grès

Tout commence en 1903, quand Jules Verlingue commence à produire de la faïence, de la porcelaine et des grès d'art à Boulogne sur Mer. Il va intégrer la faïencerie de Quimper en tant que directeur technique. En 1917, Jules Verlingue apporte des innovations à Quimper dont la technique du coulage datant de 1890, l'avantage est que le personnel a besoin de peu de formations contrairement à l'ancienne technique tournées qui possédaient beaucoup de paramètres. Le renouveau attire de nombreux artistes à Quimper, la céramique Odetta vit son apogée[2].

Durant la Seconde Guerre mondiale la production sera suspendue pour reprendre seulement à la libération. C'est en 1970 que la production de grès Odetta à Quimper est définitivement interrompue.

Voir aussi

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Bibliographie et sitographie

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  1. Nouvelle et Cie, « Bernard Jules Verlingue », sur www.nouvelleetcie.fr (consulté le )
  2. a et b Bernard Jules Verlingue, ODETTA, Les grès d'art de Quimper, Plomelin, éditions palantines, , 159 p. (ISBN 978-2-911434-73-0), page 6 à 19