Les Forges d'Antoigné
Les Forges d'Antoigné est une ode de Tristan L'Hermite dédiée au baron de Lavardin, entre 1632 et 1640. Longtemps inédite, inconnue de Napoléon-Maurice Bernardin dans ses travaux principalement consacrés aux œuvres dramatiques, à la fin du XIXe siècle, l'ode est ajoutée en appendice de Tristan ou L'éloge d'un poète par Amédée Carriat, en 1955. En 1962, Philip Wadsworth reproduit le poème intégralement dans son choix de Poésies de Tristan pour Pierre Seghers[1].
Les Forges d'Antoigné | |
Auteur | Tristan L'Hermite |
---|---|
Pays | Royaume de France |
Genre | Ode |
Date de parution | entre 1632 et 1640 |
modifier |
Présentation
modifierContexte
modifierDe 1632 à 1640, Tristan L'Hermite « fréquente l'hôtel de Mme de Modène qu'il avait connue au Grand-Pressigny chez Montpezat, ou bien, l'été, la visite dans le Maine. C'est vraisemblablement l'époque où il dédie à Beaumanoir, baron de Lavardin et sénéchal du Maine, cette pièce demeurée inconnue de Bernardin, Les Forges d'Antoigné[2] ».
Publication
modifierLongtemps inédite, inconnue de Napoléon-Maurice Bernardin dans ses travaux principalement consacrés aux œuvres dramatiques de Tristan, à la fin du XIXe siècle, l'ode est ajoutée en appendice de Tristan ou L'éloge d'un poète par Amédée Carriat, en 1955[3].
Analyse
modifierAmédée Carriat considère que « les Visions de Saint-Amant sont célèbres. Celles de Tristan sont pratiquement inconnues, parce que les textes en question n'ont pas été réédités ». Parmi ceux-ci, Les Forges d'Antoigné se présentent comme une « description des bords de la Sarthe assaisonnée d'images mythologiques[4] », en quatorze dizains d'octosyllabes — le dernier vers de chaque strophe étant un alexandrin :
XII |
XIII |
Bibliographie
modifierÉditions modernes
modifier- Jean-Pierre Chauveau et al., Tristan L'Hermite, Œuvres complètes (tome III) : Poésie II, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques » (no 42), , 736 p. (ISBN 978-2-745-30607-4)
- Philip Wadsworth (présentation et notes), Tristan L'Hermite : Poésies, Paris, Pierre Seghers, , 150 p.
Ouvrages cités
modifier- Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p. (lire en ligne)
- Amédée Carriat, Tristan, ou L'éloge d'un poète, Limoges, Éditions Rougerie, , 146 p.
Références
modifier- Wadsworth 1962, p. 138-142.
- Carriat 1955, p. 38.
- Carriat 1955, p. 139-144.
- Carriat 1955, p. 101.
- Carriat 1955, p. 143.