Les Chiens de Pripyat
Les Chiens de Pripyat est une bande dessinée en deux parties écrite par Aurélien Ducoudray, dessinée par Christophe Alliel et mise en couleurs par Magali Paillat, publiée par Bamboo Éditions dans la collection Grand Angle en 2017 et 2018[1].
Les Chiens de Pripyat | |
Récit en deux parties | |
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Scénario | Aurélien Ducoudray |
Dessin | Christophe Alliel |
Couleurs | Magali Paillat |
Genre(s) | Bande dessinée fantastique, drame, horreur |
Lieu de l’action | Pripyat, Ukraine |
Époque de l’action | Seconde moitié du XXe siècle |
Pays | France |
Langue originale | Français |
Éditeur | Bamboo Éditions |
Collection | Grand Angle |
Première publication | 2017 |
Nombre de pages | 112 |
Nombre d’albums | 2 |
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Synopsis
modifierLe jeune Kolias vivait avec son père à Pripyat lors de l'explosion de la centrale nucléaire voisine de Tchernobyl. Évacués avec les autres habitants, ils retournent sur les lieux quelques années plus tard pour accomplir un étrange travail : l'état récompense les chasseurs de chiens radioactifs et le père de Kolias se trouve à la tête d'une équipe de chasseurs décidés à éliminer le maximum de bêtes contaminées. Difficile pour Kolias, âgé de seulement 16 ans, qui aime les animaux et est terrifié par la violence de son père. D'autant que les lieux ne sont pas totalement inoccupés : outre quelques pillards, d’étranges hommes en combinaisons étanches font des apparitions furtives au milieu des ruines. Alors qu'il s'est éloigné du groupe de chasseurs, Kolias découvre une communauté d'enfants abandonnés, pour la plupart atteints de malformations, qui survit péniblement dans les sous-sols de la ville et dans les ruines de la centrale dévastée. Dehors, les chiens ne sont plus les uniques proies des chasseurs : la capture des enfants rapporte finalement plus que celle des animaux...
Univers
modifierLa ville ukrainienne de Prypiat se trouve à 3 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Le , le cœur atomique du réacteur numéro 4 s'emballe au cours d'un test de sûreté et la centrale explose, projetant une colonne de fumée radioactive dans les airs. Plus de 110 000 personnes sont évacuées d'un périmètre de 30 kilomètres autour de la centrale[2].
La ville de Pripyat a ainsi été totalement évacuée et est depuis lors une ville fantôme[3]. Les chiens abandonnés par leurs habitants au moment de l'évacuation ont effectivement survécu et se sont multipliés dans la zone d'exclusion ; Ils font l'objet d'études scientifiques pour connaître les effets de la radioactivité sur les mammifères, notamment sur ses effets teratogènes[4],[5].
Publication
modifier- Saint Christophe, 54 planches soit 56 pages, grand format, 2017 (DL 01/2017) (ISBN 978-2-8189-4075-4)[6],[7]
- Les Enfants de l'atome, 54 planches soit 56 pages, grand format, 2018 (DL 01/2087) (ISBN 978-2-8189-4380-9)[8],[9]
Notes et références
modifier- « BD, bande dessinée. Retour à Tchernobyl », sur Franceinfo, (consulté le )
- Martin Planques et AFP agence, « Tchernobyl : les étapes clés de la pire catastrophe nucléaire de l'histoire », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Yohan Demeure, rédacteur scientifique, « Vidéo : 32 ans après la catastrophe de Tchernobyl, Pripyat reste une ville fantôme où la nature a repr ... », sur sciencepost.fr, (consulté le ).
- Rédaction S&V, « Tchernobyl et ses populations de chiens génétiquement différentes », sur Science et vie, (consulté le )
- @NatGeoFrance, « Les chiens radioactifs de Tchernobyl : les effets des radiations passés au crible », sur National Geographic, (consulté le )
- M. Moubariki, « Les chiens de Pripyat 1. Saint Christophe », sur BD Gest, .
- Patrice Gentilhomme, « Les Chiens de Pripyat T. 1 - Par A. Ducoudray et C.Alliel - Editions Bamboo », sur Actua BD, .
- A. Perroud, « Les chiens de Pripyat 2. Les Enfants de l'atome », sur BD Gest, .
- Henri Filippini, « « Les Chiens de Pripyat T2 » par Christophe Alliel et Aurélien Ducoudray », sur BD Zoom, .
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Didier Quella-Guyot, « « Les Chiens de Pripyat T1 : Saint-Christophe » par Christophe Alliel et Aurélien Ducoudray », sur BD Zoom, .
- Estelle Desnoës, « Tchernobyl: la chasse est ouverte », Charente libre, .
- Hubert Leclercq, « Il était une fois à Tchernobyl », La Libre Belgique, .