Leopoldine Kulka, née le à Vienne, Autriche-Hongrie et morte le à Vienne, est une journaliste et écrivaine autrichienne[1].

Leopoldine Kulka
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Auguste Fickert (depuis ), Christine Touaillon (d) (depuis ), Emil Fickert (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Leopoldine Kulka est la fille de l'écrivain, journaliste et rédacteur en chef Adolf Kulka et de Marianne Brandeis[2].

Elle rejoint très tôt la Allgemeinen Österreichischen Frauenverein (AÖFV, Association générale des femmes autrichiennes) et y reste de 1899 à 1902. Elle se situe à « l'extrême gauche du mouvement des femmes bourgeoises libérales »[1]. En 1902, elle est rédactrice en chef[3] et publie de nombreux articles sur la condition des femmes[4] dans Dokumente der Frau (Documents de la Femme) fondé par Auguste Fickert et Rosa Mayreder. Elle est considérée comme l'une des collègues préférées de Fickert[2].

 
Dokumente der Frauen, 1901.

En 1902, l'association reprend la publication Frauenleben de Helene Littmann (de). Leopoldine Kulka la continue sous le nom de Neues Frauenleben .

En 1904, Leopoldine Kulka et Adele Gerber partent à Berlin pour aider à fonder l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes[3],[5].

Après la mort d'Auguste Fickert, des discussions sur sa succession se tiennent en 1910. Malgré des propos antisémites tenus au cours de cette transition, Kulka devient rédactrice en chef du journal en 1911 avec Christine Touaillon (de) et Emil Fickert jusqu'en 1918[2].

À partir de 1911, Kulka est vice-présidente de AÖFV et travaille dans le bureau de protection juridique des femmes fondé par l'AÖFV en 1895[2]. Elle crée le « parti de la paix » en 1917 avec Else Beer-Angerer, en tant que branche de leur association[2].

En 1915, elle se rend à La Haye, où elle représente l'Autriche au congrès international des femmes qui s'y tient[3]. Il s'agit d'un rassemblement de la minorité pacifiste du mouvement féministe international, qui n'avait pas accepté le ralliement de la plupart des organisations féministes de l'époque à l'effort de guerre dans leur patrie d'origine.

En 1918, elle intègre l'AÖFV à la Bund Österreichischer Frauenvereine (de) (BÖFV, Fédération des femmes autrichiennes), dont elle avait démissionné en 1906 sous Fickert.

Kulka se bat également pour la « cause du mouvement progressiste des femmes » et pour la paix[6].

 
Tribune du congrès international de 1915. De gauche à droite : Lucy Thoumaian (Arménie), Leopoldine Kulka (Autriche), Laura Hughes (en) (Canada), Rosika Schwimmer (Hongrie), Anita Augspurg (Allemagne), Jane Addams (États-Unis), Eugenie Hanner, Aletta Jacobs (Pays-Bas), Chrystal Macmillan (Royaume-Uni), Rosa Genoni (Italie), Anna Kleman (Suède), Thora Daugaard (Danemark) et Louise Keilhau (Norvège).

Publications

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  • De nombreux articles dans Neues Frauenleben
  • Die Gemeinderatswahlen und die Frauen (Les élections au conseil municipal et les femmes). Dans: Zeitschrift für Frauenstimmrecht, 2. Vol., N ° 4, 1912
  • Schutz unseren arbeitenden Frauen und Kindern! (Protégez nos femmes et nos enfants qui travaillent ! ) Dans: Zeitschrift für Frauenstimmrecht, 7. Vol., N ° 2 et 3, 1917

Bibliographie

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  • Bruno Jahn (Bearbeitung) : Die deutschsprachige Presse. Ein biographisch-bibliographisches Handbuch. Saur, München 2005, (ISBN 3-598-11710-8).
  • Elisabeth Malleier : Jüdische Frauen in der Wiener bürgerlichen Frauenbewegung 1890–1938. Forschungsbericht, 2001, pp. 48–59.

Références

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  1. a et b (de) Hilgedard Meißner, « Kulka, Leopoldine », dans Österreichisches biographisches Lexikon 1815-1950, vol. 4, Graz/Cologne, , p. 342
  2. a b c d et e (de) « Leopoldine Kulka | Frauen in Bewegung 1848–1938 », sur fraueninbewegung.onb.ac.at (consulté le ).
  3. a b et c (en) « Leopoldine Kulka », sur womenvotepeace.com (consulté le ).
  4. (en) Geraldine Ludbrook et Bruna Bianchi, Living War, Thinking Peace (1914-1924): Women’s Experiences, Feminist Thought, and International Relations, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-4438-9247-6, lire en ligne)
  5. (en) Francisca de Haan, Krassimira Daskalova et Anna Loutfi, A Biographical Dictionary of Women's Movements and Feminisms: Central, Eastern, and South Eastern Europe, 19th and 20th Centuries, Central European University Press, (ISBN 978-615-5053-72-6, lire en ligne)
  6. Elisabeth Malleier: Jüdische Frauen in der Wiener bürgerlichen Frauenbewegung 1890–1938. Forschungsbericht, 2001, S. S. 48–59.

Liens externes

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