Leoparda (IVe siècle, Byzance) était une gynécologue de la cour de Gratien (359-383)[1],[2],[3].

Leoparda
Biographie
Décès
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
IVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata

Les informations sur Leoparda proviennent d'un livre du médecin de l'empereur Gratien, Théodore Priscien, qu'il a écrit afin de former les femmes médecins[1]. Dans ce livre, il note que Leoparda était une gynécologue respectée, mais que ses remèdes n'étaient guère plus scientifiques que ceux du grec Dioscoride. Le livre contient également des citations de Soranus, Cléopatre, et Aspasie. Certains passages sont en rimes, sans doute pour que les femmes qui le lisent, supposées avoir moins d'intelligence que les hommes, s'en souviennent. Il dédie ce livre à Leoparda et à deux autres femmes médecins, Salvinia et Victoria.

Sources

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  • Priscian Theodorus. Ad Timotheum fratrem. Book 3: Gynaeccea ad Slavinam. Basel: In Officina Frobeniana, 1532. Le troisième livre parle de Leoparda.

Références

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  1. a et b (en) The biographical dictionary of women in science : pioneering lives from ancient times to the mid-20th century, New York, Routledge, , 1499 p. (ISBN 0-415-92040-X, lire en ligne)
  2. Kate Campbell Hurd-Mead, A History of Women in Medicine from the Earliest Times to the Beginning of the Nineteenth Century, Haddam Press, Haddam; First Edition,
  3. H.J. Mozahs, Woman in science : with an introductory chapter on woman's long struggle for things of the mind, Cambridge, Mass., repr.; with an introd. by Mildred S. Dresselhaus., (ISBN 0-262-63054-0)