Lemonway
Lemonway est un établissement de paiement français créé en 2007.
Lemonway | |
Création | 2007 |
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Fondateurs | Sébastien Burlet, Antoine Orsini, Damien Guermonprez |
Forme juridique | SAS |
Siège social | Paris France |
Activité | Finance |
Produits | Solutions de paiement en ligne |
Effectif | 110 salariés en 2023 |
Site web | https://www.lemonway.com/ |
Chiffre d'affaires | 32,30 millions d'€ (2023) |
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L'entreprise propose une solution dédiée aux marketplaces B2B, B2C, C2C et aux plateformes de finance alternative à la recherche d’un système de traitement des paiements et de collecte pour le compte de tiers dans un cadre sécurisé et règlementé (KYC, lutte antifraude). Régulée par l’ACPR et bénéficiant du passeport Européen dans 29 pays, Lemonway est basée à Paris et Hambourg.[réf. nécessaire]
400 places de marchés font déjà confiance à Lemonway incluant 200 plateformes de finance alternative. Depuis l’obtention de son agrément en décembre 2012, la FinTech a ouvert 12 millions d’e-wallets pour les utilisateurs de ses plateformes partenaires et a levé €50m auprès de Breega, SpeedInvest et Toscafund.
Elle a été condamnée en 2017 par l'ACPR en raison de violations de la législation sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Historique
modifierLemonway a été fondé en 2007 par Sébastien Burlet et Antoine Orsini. Initialement, la société fournissait une solution de paiement mobile[1]. Elle s'adresse aux plateformes d'économie collaborative, de financement participatif, de commerce électronique et les places de marché, qui mettent en relation les particuliers entre eux, des porteurs de projets à la recherche de financement ou des vendeurs.
L'entreprise se développe progressivement en Europe et ouvre trois autres bureaux en Europe (Espagne, Italie, Royaume-Uni)[2]. Ainsi, en 2016, elle sert d'intermédiaire de paiement pour 200 plateformes de financement participatif et 1,3 million de comptes de paiement en Europe[3]. En 2017, elle compte deux millions de comptes clients sur le continent[4].
En 2018, l'établissement intègre le CB FinTech250[5] et lève 10 millions d'euros (Série A) après des deux fonds de capital-risque, Breega et SpeedInvest[6].
En 2019, la société boucle une nouvelle levée de fonds de 25 millions d'euros[7],[8]. Après différentes opérations, Lemonway a levé au total 50 millions d'euros auprès de Breega, SpeedInvest et Toscafund Asset Management.
En 2020, l'entreprise intègre le FrenchTech120 et tisse des partenariats avec des plateformes de tokenisation d'actifs financiers basés sur la technologie blockchain.
En 2021, Lemonway atteint 65 % de croissance, modernise sa technologie KYC et accepte de nouveaux types de business.
En 2023, la fintech atteint son seuil de rentabilité.
Activités
modifierL’entreprise vend des services de collecte, de KYC, de cantonnement et contrôle des flux financiers[9]. Lemonway est tenu de respecter la législation sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, ou encore le DSP2. Elle commercialise également un service permettant de traiter des paiements simples avec son module pour le commerce électronique[10]. La société disposait d'une filiale à Dakar qui vendait notamment des offres à destination de diasporas[11]. Elle est revendue en 2018 afin de recentrer l'activité sur l'Europe[12].
Sanction par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
modifierEn 2017, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution prononce à l'encontre de Lemonway une amende de 80 000 euros assortie d'un blâme, en raison de divers manquements relatifs à la législation sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme[13]. D'une part, il lui est reproché d'avoir mis en place une procédure interne avec un seuil d'opération (100 000 euros) trop élevé pour détecter les comportements suspects. D'autre part, il est fait grief à la société de ne pas avoir signalé à Tracfin ses soupçons dans vingt dossiers, dont quatorze « pour des montants significatifs, de 20 000 à 190 000 euros » et dans lesquels « Lemonway ne connaissait ni l’origine des fonds utilisés pour l’achat des bitcoins, ni à l’inverse, les circonstances dans lesquelles les clients étaient entrés en possession des bitcoins cédés »[14]. Après cette condamnation, la direction précise, dans un communiqué, que le contrôle est désormais la « priorité » de Lemonway[14]. Les équipes chargées du contrôle sont également renforcées[15].
Notes et références
modifier- Alexandra Oubrier, « Sébastien Burlet installe Lemonway au service de la nouvelle économie », sur Agefi.fr, (consulté le ).
- « Lemon Way gère 170 millions d'euros de flux financiers en ligne », sur Les Échos, .
- Delphine Dechaux, « La vérité sur… la folle croissance du crowdlending », sur challenges.fr, (consulté le ).
- « Les Champions de la Croissance 2017 dans les assurances, les banques et les services financiers », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « 250 Top Fintech Companies & Startups | CB Insights », sur CB Insights Research, (consulté le )
- Julien Beauvieux, « Lemon Way finalise sa levée de fonds de 10 millions d’euros », sur agefi.fr,
- Juliette Raynal, « Paiements en ligne : Lemon Way lève 25 millions pour renforcer son maillage européen », sur latribune.fr,
- LÉNA COROT, « Lemon Way lève 25 millions d'euros pour renforcer sa solution de paiement pour les places de marché », sur usine-digitale.fr,
- (en) « A French startup trying to build the 'European PayPal' is expanding to London », sur Business Insider, .
- Finance innovation all the year, « La 1ère FinTech française LEMON WAY lance une solution concurrente à STRIPE », Journal quotidien finance & innovation, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Duroyon, « Lemon Way change de braquet en Afrique », sur L'AGEFI Quotidien, (consulté le ).
- « Comment Lemon Way s'est relevé après sa sanction de l'ACPR », sur www.journaldunet.com, (consulté le )
- « Décision de la Commission des sanctions n° 2016-05 du 30 mars 2017 à l'égard de la société Lemonway », sur acpr.banque-france.fr, (consulté le ).
- Sharon Wajsbrot, « Fintech : Lemon Way sanctionnée pour des failles dans sa lutte contre le financement du terrorisme », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Blanchiment : la Fintech Lemon Way sanctionnée par le régulateur », sur La Tribune, (consulté le )