École de la Rose-Croix d'Or

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L'École internationale de la Rose-Croix d'Or (RCO), également connue sous le nom de Lectorium Rosicrucianum, fondée en 1945 par Jan Leene (Jan van Rijckenborgh) (1896-1968) et Catharose de Petri (Henny Stok-Huyser) (1902-1990)) à Haarlem aux Pays-Bas, est un mouvement religieux se définissant elle-même comme « une fraternité initiatique d'inspiration gnostique et chrétienne » sans orientation politique, et revendique environ 15 000 membres dans 40 pays, dont 700 en France et 3 000 dans l'ensemble des pays francophones.

École de la Rose-Croix d'Or
Symbole de l'École internationale de la Rose-Croix d'Or.
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays

Historique

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En 1924, les deux frères Jan et Wim Leene se rapprochent du mouvement américain Rosicrucian Fellowship (Fraternité rosicrucienne), fondé en 1909 par Max Heindel. En 1929, ils prennent la tête de la branche hollandaise. Rejoints par Henriette Stok-Huizer en 1930, ils fondent ensemble un groupe indépendant en 1935, sous le nom de Rozekruisers Genootschap (Société rosicrucienne). Wim Leene meurt en 1938, mais Jan Leene et Henny Stok-Huyser poursuivent l'aventure et écrivent de nombreux ouvrages, publiés sous leurs noms d'auteur : Jan van Rijckenborgh et Catharose de Petri.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils sont contraints d'arrêter leurs activités, mais en 1945 ils créent l'École de la Rose-Croix d'Or (Lectorium Rosicrucianum). En 1945, Jan Leene crée en France l'association Lectorium Rosicrucianum France, qui est présidée dès 1956 par Antonin Gadal. Jan Leene décède en 1968, et Henriette Stok-Huizer prend la direction du mouvement, à la suite d'une grave crise interne, provoquant le départ de Henk Leene le propre fils du fondateur de la Rose-Croix d'Or, avec de nombreux élèves, ainsi que le départ du chef de la branche française. Après sa mort, en 1990, la direction du mouvement est confiée à un collège de 13 membres, la Direction spirituelle internationale (DSI).

Philosophie et enseignements

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L'enseignement rosicrucien se transmet par la publication de livres, de brochures et l'organisation de soirées à thèmes, de conférences publiques et de séminaires. Il n'y a pas d'enseignement par correspondance. Cet enseignement est aussi connu par les études de différents universitaires (belges, néerlandais, canadiens et français) . L'École de la Rose-Croix d'Or prétend s'inspirer des « antiques mystères chrétiens » (cathares, Graal, Rose-Croix)[1],[2] et affirme en être une des gardiennes.

« L'esprit gnostique y est très marqué[3],[4],[5] par un ésotérisme chrétien (l'Évangile de Jean est ouvert dans tous les temples) en se référant aux œuvres de Max Heindel et de Rudolf Steiner. »

Organisation

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Temple de la Rose Croix d'Or à Paris.
 
École de la Rose-Croix d'Or, à Caux (Suisse).

L'organisation de l'École spirituelle fonctionne à tous ses niveaux sur la collégialité. Il y a une « direction spirituelle » internationale de treize membres :

  1. Des membres du « présidium » au nombre de cinq par région. Ainsi la région trois comprend : la Suisse, le Canada, la Grèce, la Roumanie, l'Italie et la France ;
  2. Les « directions nationales » représentent leurs pays, et assistent les présidiums. Les directions nationales sont des courroies de transmission des présidiums vers les « directions des centres » de ville. Le rôle des treize directions des centres de France est organisationnel autant que « spirituel » ;
  3. Un groupe d'« élèves » assume la tâche des « contacts avec le public » ;
  4. Les autres membres participent aux réunions, conférences, etc. à la hauteur de l'engagement qu'ils ont pris vis-à-vis d'eux-mêmes et symboliquement vis-à-vis de l’École spirituelle.

Analyses et critiques

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Elle a été listée comme secte en France, pratiquant l'occultisme ou un « ésotéro-occultisme », dans un rapport parlementaire de 1995[6],[n 1] considéré obsolète et complètement caduc par les plus hautes instances de l'état, contenant même des éléments erronés :

"Le premier rapport officiel datant de 1995 a établi une liste de 173 « mouvements sectaires », qui a été considérée, depuis 2005, comme obsolète, tant par le gouvernement et les parlementaires et comme « complètement caduque » par le président de la MIVILUDES bien qu'elle ait «  permis de cerner le phénomène même si c'était de manière parfois erronée et partiellement incomplète », et « de moins en moins pertinente » par la circulaire Raffarin de 2005 qui ajoute que le recours à des listes est à éviter « au profit de l'utilisation de faisceaux de critères »"

Cependant en , d'après l'ADFI de Toulouse, « il n’y a pas de victimes des Rose Croix. [...] Ce qu’ils croient ou pas les regardent, mais il n’y a pas à ce jour de conséquences sur la vie civile, sur les droits ou libertés de chacun. La Miviludes les observe mais sans plus ». Elle est alors reconnue comme association cultuelle en France, et comme religion en Espagne, aux-Pays-Bas et en Hongrie[7].

Notes et références

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  1. le président de la Miviludes juge en 2005 que cette liste est « complètement caduque » mais « a permis de cerner le phénomène même si c'était de manière parfois erronée et partiellement incomplète »(« Miviludes: le nouveau président veut aider les victimes à dénoncer les sectes », sur Archive Wikiwix, AFP, )

Références

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  1. Antoine Faivre, Encyclopédia Universalis 2001, chapitre « Rose-Croix ».
  2. Roland Edighofer, Les Rose-Croix, Que sais-je, PUF, page 111.
  3. Jan van Rijckenborgh, traductions et commentaires néerlandaises de la Fama, du Confessio, des Noces Chymiques.
  4. Edighofer, la Fraternité de Shamballa.
  5. Lectorium Rosicrucianum (Massimo Introvigne).
  6. Rapport parlementaire no 2468, Assemblée nationale, enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995.
  7. « Tarascon sur Ariège: 2500 Rose Croix pour un rassemblement international », Ariegenews, - copie de l'article sur Facebook)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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