Le Vaulmier

commune française du département du Cantal

Le Vaulmier est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Vaulmier
Le Vaulmier
L'église Saint-Ferréol, au bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Christian Fournier
2020-2026
Code postal 15380
Code commune 15249
Démographie
Population
municipale
60 hab. (2021 en évolution de −14,29 % par rapport à 2015)
Densité 3,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 24″ nord, 2° 34′ 02″ est
Altitude Min. 710 m
Max. 1 510 m
Superficie 17,51 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Vaulmier
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Le Vaulmier

Géographie

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Le Mars près du bourg du Vaulmier.

La RD 12 traverse la commune dans la vallée du Mars et dessert les principaux villages. La RD 30 traverse également la commune en direction de Trizac et franchit le col d'Aulac.

Hydrographie

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Le Mars, le Marilhou, le ruisseau des Neuf Fontaines... sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

Communes limitrophes

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Le village du Vaulmier a pour particularité d'être la commune la plus proche du milieu d'une ligne allant de Bonifacio (Corse-du-Sud) à Ouessant (Finistère), les deux communes les plus éloignées de France métropolitaine (1 364,7 km)[réf. souhaitée]. Elle est située à 686 km de Ouessant et 679,5 km de Bonifacio[1].

Arrosée par le Mars, la commune est située entre 710 m et 1 510 m.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 816 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Claux à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 8,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 515,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Le Vaulmier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,4 %), prairies (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 123, alors qu'il était de 118 en 2013 et de 122 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 27,3 % étaient des résidences principales, 68 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Vaulmier en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (68 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement au Le Vaulmier en 2018.
Typologie Le Vaulmier[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 27,3 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 68 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 11,9 8,2

Toponymie

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Histoire

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Depuis le XIIe siècle, les communes du Falgoux, du Vaulmier et de Saint-Vincent-de-Salers faisaient partie de la baronnie des Valmiers, possession des Comptours d'Apchon. Un château (donjon ou maison forte) au Vaulmier est attesté jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

En 1805, Napoléon Bonaparte fit une visite éclair sur la région et réquisitionna l'auberge du Vaulmier pour l'occasion. Durant une semaine 600 militaires occupèrent le lieu. Un camp fut implanté sur l'actuel golf miniature. Une légende dit qu'un trésor de guerre aurait été enfoui aux alentours (provenant de victoires en Italie).

En 1839, Le Vaulmier est érigée en commune par démembrement de Saint-Vincent.

Politique et administration

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La commune est administrée par un conseil municipal de 7 membres.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1839 1840 Jean-Baptiste Lafarge   Notaire
1841 1869 Antoine Chauvel    
1870 1870 Firmin Lafarge    
1871 1877 Antoine Albessard    
1878 1887 Antoine Lafarge    
1887 1898 Barthélémy Dupuy    
1899 1928 Firmin Albessard    
1929 1934 Antoine Lavialle    
1935 1944 Antoine Mathieu    
1945 1952 Abel Chambon    
1953 1970 Félix Mathieu    
1971 1976 Lemmet Géraud    
1977 2008 Philippe Charpentier († 2012)    
2008 2014 Michel Leblanc († 2015)    
mars 2014 En cours
(au 27 octobre 2014)
Christian Fournier[12] DVD Retraité

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

En 2021, la commune comptait 60 habitants[Note 1], en évolution de −14,29 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
730641660601587562506526501
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
504502530445509505511506390
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
41440932229220915814811487
2005 2006 2010 2015 2020 2021 - - -
888770706060---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Micro-centrale hydroélectrique du Bois du Cher, sur le Mars.

L'économie est basée principalement sur l'activité agricole, la production d'énergie et le tourisme. Cinq exploitations agricoles ont leur siège sur la commune. Leur production principale est l'élevage de bovins allaitants. Deux exploitations ont développé une activité complémentaire de ferme auberge pendant la saison estivale. Une micro centrale hydraulique produit de l'électricité. Un logement est déclaré en meublé de tourisme et un restaurant d'altitude ouvert d'avril à la Toussaint est situé au col d'Aulac.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune du Vaulmier est composée de :

  • Le bourg du Vaulmier
  • Espinouze
  • Lespinasse
  • le Furgoux
  • Albos
  • le Meynial
  • Broussouze
  • les Caves
  • la Sabie
  • la Moréthie
  • Malprengère
  • la Rochenie haute et basse
  • la Saliège
  • le Chambon
  • Gromont
  • Outre

Moulin de la Fanchette : très ancien moulin situé sur le Mars (entre Gromont et Outre), rénové et visitable tous les vendredis de 14 h à 16 h.

Un mini golf : mini golf situé vers la sortie du Vaulmier en direction du Falgoux, ouvert l'été de 14 h à 19 h.

  • Le ruisseau de Lespinasse est le " spot " le plus complet en Auvergne pour pratiquer le Canyonisme avec une dizaine de cascades.
  • Les autres cascades de la commune : de Furgoux , de la Pissarote ou " Lo Pissarote do Juzole " , d'Estrumeyre , de Lacoste , de Lainette , Lesfarges ...

Personnalités liées à la commune

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  • Giuseppe Tribus (1901-1960), décorateur iralien, il se rend pour l'été 1933 au Vaulmier, invité par de riches ferrailleurs parisiens, et convainc le pharmacien de Trizac de décorer un panneau de sa toute nouvelle pharmacie ; panneau toujours intact de nos jours où l'on peut encore lire l'adresse parisienne de l'artiste.
  • Antoine Fageol émigre aux États-Unis où sa descendance se lance dans l'industrie mécanique et fabrique camions, tracteurs agricoles, bus sous leur nom de 1916 à 1938 quand l'entreprise, en faillite, a été démantelée, et l'usine reprise par le fondateur de la marque Peterbilt créée en 1938.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 au Le Vaulmier » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Vaulmier - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Vaulmier - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

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  1. La Vaulmier sur www.lion1906.com
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Le Vaulmier et Le Claux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Claux », sur la commune du Claux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Claux », sur la commune du Claux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Liste des maires du Cantal sur le site de la préfecture (consulté le 27 octobre 2014).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.