Le Tâtre

commune française du département de la Charente

Le Tâtre est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Le Tâtre
Le Tâtre
L'église du Tâtre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes des 4B Sud-Charente
Maire
Mandat
Bernard Desse
2020-2026
Code postal 16360
Code commune 16380
Démographie
Gentilé Tatriens
Population
municipale
423 hab. (2021 en évolution de +8,18 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 46″ nord, 0° 12′ 16″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 143 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Barbezieux-Saint-Hilaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Charente-Sud
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Le Tâtre
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Le Tâtre
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Le Tâtre
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Le Tâtre

Ses habitants sont les Tatriens et les Tatriennes[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Le Tâtre est une commune du Sud Charente proche de la Charente-Maritime, située à 3 km au nord-est de Baignes et 40 km au sud-ouest d'Angoulême.

Le bourg du Tâtre est aussi à 9 km au sud-ouest de Barbezieux, 11 km au nord de Chevanceaux, 15 km au nord-ouest de Brossac, 19 km à l'est de Jonzac, 35 km au sud de Cognac et 69 km au nord-est de Bordeaux[2].

La commune est traversée dans sa partie est par la N 10 entre Angoulême et Bordeaux, qui passe à 2 km du bourg. Celui-ci est situé sur la D 14, route de Baignes à Reignac et Barbezieux. La D 58, route de Baignes à Condéon, limite la commune au sud et coupe la N 10[3].

Hameaux et lieux-dits

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Malgré sa petite taille, la commune comporte de nombreux hameaux : les Défends et Givrezac à l'ouest, Chez Grelier plus près du bourg, les Chaussades à l'est en limite avec Reignac, les Poteries, les Bitauds, etc.[3].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes du Tâtre
Montmérac Reignac
  Condéon
Touvérac

Géologie et relief

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Le sol de la commune se compose d'argile blanche, de sable et de galets, dépôts du Tertiaire[4],[5],[6].

Le relief de la commune est celui d'une tête de vallée dirigée vers le nord-ouest, avec ses vallons affluents, creusant un bas plateau. Le point culminant de la commune est à une altitude de 143 m, situé en limite orientale au carrefour de la route de Condéon avec la route nationale 10. Le point le plus bas est à 73 m, situé en limite occidentale le long du Tâtre. Le bourg, blotti dans la vallée, est à 95 m d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Tâtre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La commune est traversée d'est en ouest par le Tâtre, ruisseau qui prend sa source à l'est. Le Tâtre est un affluent du Trèfle, lui-même affluent de la Seugne qui passe à Jonzac et sous-affluent de la Charente.

Le bourg est construit au confluent du Tâtre et d'un autre ruisseau qui prend sa source au nord-est, aux Poteries.

En raison de la nature imperméable du sol, de nombreux étangs parsèment la commune, et le Tâtre à la sortie de la commune n'est qu'à 0,5 km de l'étang de Saint-Maigrin en Charente-Maritime qu'il traverse[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Végétation

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La commune du Tâtre est dans la forêt de la Double saintongeaise, grande forêt de pins maritimes, ou landes, qui s'étend de la Dordogne à la Charente-Maritime, appelée aussi localement forêt de Chaux ou Petit Angoumois, et dans laquelle se trouve une grande partie du canton. Les vignes sont toutefois nombreuses.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Le Tâtre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,3 %), forêts (21,2 %), cultures permanentes (14,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), zones urbanisées (3,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune du Tâtre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Le Tâtre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[18]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[18],[19],[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Tâtre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 200 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 200 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie

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Les formes anciennes sont Trastum, Trasta au XIIe siècle (Rivus Trasta, ad aquam Trasti en 1182-1191)[24].

Le nom de la commune est issu de l'hydronyme du ruisseau le Tâtre qui lui a donné son nom[25].

Le mot *trasta s'est francisé en Tâtre en passant par *tastra'.

La signification du nom du ruisseau serait liée directement à son lieu de source, cette dernière naissant sur les hauteurs d'un tertre[Information douteuse]. En effet, selon certains auteurs, ce site d'origine gallo-romaine proviendrait d'une expression latine terminem limitis c'est-à-dire « une butte ou un monticule portant une borne marquant une limite de territoire »[26].

Jean Talbert voit plutôt dans *trasta une origine celtique ou préceltique[27].

Histoire

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La commune offre quelques témoignages d'un habitat ancien : un large fossé circulaire d'époque protohistorique ou néolithique, à la Commission (découvert par archéologie aérienne), et à Givrezac, une canalisation formée de tegulae[28].

Au Moyen Âge, l'église paroissiale dépendait d'une commanderie de Templiers[29].

À la Révolution, la chapelle templière Notre-Dame du Deffens fut détruite[30].

Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était encore représentée par quelques potiers, tuileries et fours à chaux. La poterie était grossière mais solide[29].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était traversée par la ligne de Châteauneuf à Saint-Mariens par Barbezieux ; la gare était celle de Baignes.

Administration

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La mairie du Tâtre.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1796 Pierre Montigaud[31]   Laboureur
1796 1799 Pierre Michaudaux[31]   Propriétaire
1799 1799 Pierre Pichet[32]   Marchand de cuirs
1799 1816 Pierre Cheminade   Cultivateur
1816 1821 Paul Pierre Esmein[33]   Procureur, Notaire Royal et Directeur des Postes
1821 1827 Michel Antoine Girard   Marchand
1827 1848 Jacques Motard   Propriétaire cultivateur
1848 1870 Pierre Boistard   Instituteur
1870 1874 Jean Roche   Maréchal Ferrant
1874 1884 Jean Guilhorit   Marchand Boucher
1884 1912 Pierre Ferdinand Rolland   Tuilier et Potier
1912 1929 Alcide Pierre Berthommé   Propriétaire exploitant
1929 1944 Pierre dit Alfred Chaillou[34]   Cultivateur
1944 1971 Raymond Sauvaître   Viticulteur
1971 2008 Claude Besson   Agriculteur
2008 En cours Bernard Desse SE Adjoint administratif

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 423 habitants[Note 3], en évolution de +8,18 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
612602613725718666696693668
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
659620564577602570536520503
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
557478412379359367337322322
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
301313290329314314319359391
2020 2021 - - - - - - -
417423-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 216 hommes pour 187 femmes, soit un taux de 53,6 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,5 
9,0 
75-89 ans
8,2 
17,9 
60-74 ans
16,5 
22,0 
45-59 ans
23,7 
13,9 
30-44 ans
21,7 
15,3 
15-29 ans
12,4 
21,5 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

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Agriculture

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La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[41].

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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L'école est un RPI entre Le Tâtre et Touvérac, qui accueillent chacune une école élémentaire avec une classe. Le secteur du collège est Baignes[42].

Lieux et monuments

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Église Saint-Jean

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L'église paroissiale Saint-Jean était l'ancienne chapelle commanderie de Templiers, dont les bâtiments communautaires ont aujourd'hui disparu. Elle date initialement des XIIe et XIIIe siècles. Elle fut voûtée au XIVe siècle ; les contreforts ont été construits au XVe siècle. Elle a été restaurée à la fin du XIXe siècle (reconstruction du clocher-arcade et de la façade)[43],[44]. On retrouve l'architecture templière à l'intérieur de l'église, avec le chevet plat qui a seul conservé ses proportions d'origine avec sa fenêtre romane en lancette. L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis 1992[45].

Sa cloche datant de 1624 est classée monument historique au titre objet depuis 1944[46].

L'église contient aussi la statue de Notre-Dame du Deffend, qui est une Vierge à l'Enfant en bois taillé et peint du XVIIe siècle, qui se trouvait conservée à la chapelle du Deffend (qui était aussi une ancienne commanderie de Templiers, détruite[30]) et qui faisait l'objet d'un pèlerinage annuel chaque [47]. Elle a été transportée au XIXe siècle dans l'église[44].

Ancienne tuilerie

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Une ancienne tuilerie, chez Grellier, a été aménagée en aire de détente. On y voit en particulier un séchoir et un four à chaux.

Monument commémoratif à Paul Nozal

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Sur le bord de la RN10, le monument commémoratif à Paul Nozal est une stèle réalisée par Hector Guimard et placée sur le lieu du tragique accident du fils des mécènes de l'architecte. La stèle est inscrite aux Monuments historiques depuis 2021.

Voie verte

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L'ancienne voie ferrée de Châteauneuf à Saint-Yzan a été aménagée en voie verte en 2004. Celle-ci va de Barbezieux à Clérac, en Charente-Maritime. Au nord de Barbezieux, elle a été prolongée jusqu'à Saint-Médard qui en marque l'extrémité goudronnée en 2015[3]. La liaison jusqu'à Châteauneuf est à l'étude[48],[49].

Personnalités liées à la commune

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Galerie

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique du Tâtre » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c d et e Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Barbezieux », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale du Tâtre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune du Tâtre », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune du Tâtre », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Etienne de Baignes (Chartularium Beaniense), rédité par Paul-François Cholet, collection de la bibliothèque de Cambridge, , 383 p. (lire en ligne), p. 381
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 670.
  26. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Séguin, Origine des noms de villes et de villages de la Charente, éditions Bordessoules, Saint-Jean-d'Angély, 1999, p.279
  27. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  28. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 61
  29. a et b Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 386
  30. a et b « Commanderie des Deffends », notice no IA00041553, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. a et b Officier public membre du Conseil Général de la commune élu pour rédiger les actes d'état civil
  32. Maire provisoire
  33. Maire de la commune de Touvérac en 1807
  34. Démissionnaire le 20 janvier 1944 pour raison de santé
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Tâtre (16380) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  41. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  42. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  43. « Église-commanderie Saint-Jean (notice) », notice no IA00041254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. a et b Panneau explicatif à l'entrée
  45. « Église-commanderie Saint-Jean », notice no PA00104582, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. « Cloche de l'église », notice no PM16000283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  47. « Statue de Notre-Dame du Deffend », notice no IM16000892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  48. AF3V, « Voie verte de la Galope Chopine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  49. AF3V, « Voie verte de Haute-Saintonge », (consulté le ).
  50. BNF Gallica

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Claude Besson, Monographie d'une petite commune rurale du Sud-Charente, le Tâtre, C. Besson, , 195 p. (BNF 35555047, SUDOC 060476060).

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Articles connexes

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Liens externes

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