Le Morne-Rouge
Le Morne-Rouge est une commune française, située dans le département de la Martinique. Les habitants sont appelés Rubimornais ou Péléens (attention,ce nom est également utilisé pour les habitants résidant sur le territoire de la Montagne Pelée (Morne-Rouge, Saint-Pierre, Précheur, Grand-Rivière, Ajoupa-Bouillon, Macouba ou encore Basse-Pointe).
Le Morne-Rouge | |||
Blason |
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Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Arrondissement | Saint-Pierre | ||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique | ||
Maire Mandat |
Jenny Dulys-Petit 2020-2026 |
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Code postal | 97260 | ||
Code commune | 97218 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Rubimornais/Rubimornaise | ||
Population municipale |
4 551 hab. (2021 en évolution de −10,64 % par rapport à 2015) | ||
Densité | 121 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 46′ 08″ nord, 61° 08′ 12″ ouest | ||
Altitude | Min. 120 m Max. 923 m |
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Superficie | 37,64 km2 | ||
Type | Commune rurale | ||
Unité urbaine | Le Morne-Rouge (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Fort-de-France (commune de la couronne) |
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Élections | |||
Législatives | Deuxième circonscription | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune du Morne-Rouge est la plus humide et la plus fraîche de la Martinique, elle se situe sur un plateau entre la montagne Pelée et le massif des pitons du Carbet.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierLe Morne-Rouge est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine du Morne-Rouge, une agglomération intra-départementale regroupant 1 commune[4] et 4 551 habitants en 2021, dont elle est une ville isolée[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fort-de-France, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Toponymie
modifierLe Morne Rouge doit son nom à la Montagne ainsi appelé par les Caraïbes.
Histoire
modifierLa commune a été créé en 1888 à la suite du démembrement de la commune de Saint-Pierre.
À 450 m d'altitude, la commune s'agrippe sur les contreforts de la montagne Pelée. Elle garde un nom probablement inspiré par la couleur rouge de la terre où les bananes et les ananas trouvent leur cadre naturel. Elle a également souffert de l'éruption de la montagne Pelée en 1902.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLe Morne-Rouge appartient à l'arrondissement de Saint-Pierre et vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton du Morne-Rouge, entité dont elle était le chef-lieu et unique commune.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de la Martinique.
Intercommunalité
modifierLa commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique.
Liste des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2021, la commune comptait 4 551 habitants[Note 3], en évolution de −10,64 % par rapport à 2015 (Martinique : −5,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
modifierÉquipements sportifs :
- Stadium Georges-Charles-Alfred ;
- Stade Maurice-Roy-Belleplaine ;
- Salle omnisports ;
- Parcours Santé (Cap 21).
Clubs sportifs :
- Le Club Péléen du Morne-Rouge, football, handball, athlétisme ; Vainqueur en 1980 de la Coupe de France zone Martinique et en 1982 de la Coupe de la Martinique de football et de la Coupe Théolade. Le joueur connu du Club Péléen est Steeven Langil, ancien footballeur professionnel de l'AJ Auxerre, de l'EA Guingamp, de Ratchaburi FC en Thaïlande.
- Avenir Péléen, athlétisme.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Notre-Dame-de-la-Délivrande du Morne-Rouge
- La montagne Pelée.
- Circuits de randonnées en forêt tropicale.
- Calvaire de la Délivrande.
- La Maison du Volcan.
- Le domaine de l’Émeraude
- La grotte de Lourdes.
- Plantation Mac Intosh.
- Les Larmes de la Montagne Pelée (sculpture).
Personnalités liées à la commune
modifier- Raphaël Varane, né à Lille d'un père martiniquais originaire du Morne-Rouge. Footballeur professionnel du Real de Madrid, champion du monde de football en 2018.
- Pierre Petit, né en 1932 et mort en 2022, médecin, maire du Morne-Rouge de 1983 à 2008, député de la Martinique de 1993 à 2002, conseiller général de 1982 à 1993 et conseiller régional de 1983 à 2004. Pierre Petit a été aussi de 1998 à 2004, 2e Vice-président du Conseil régional de la Martinique et président la commission du développement économique et de l'emploi.
- Françoise Ega, écrivaine, elle a écrit deux romans autobiographiques, Le Temps des Madras et Lettres à une noire. Dans Lettres à une noire, elle explore les thèmes communs à de nombreux migrants caribéens dans la période d'après-guerre : l'aliénation, l'exploitation, la migration, le nationalisme, le classisme et le racisme.
- Steeven Langil, né à Fort de France mais originaire du Morne-Rouge. Actuel joueur pro de Uthai Thani FC en Thaïlande. Ancien joueur du Club Péléen du Morne-Rouge de 1998 à 2005. Ancien footballeur professionnel de l'AJ Auxerre, de l'EA Guingamp, du NEC Nimègue aux Pays-Bas, du Waasland-Beveren en Belgique, du Legia Varsovie en Pologne, de Ratchaburi FC en Thaïlande[16]. Steeven Langil a été sélectionné en Équipe de France espoirs de football à deux reprises en 2009 contre la Tunisie et la Slovénie[17].
- Irénise Moulonguet, doyenne des Français pendant 9 mois y meurt en mai 2013 à 112 ans[18].
- Madeleine de Grandmaison, née au Morne Rouge, conseillère régionale de 1983 à 2010 et députée européenne de 2007 à 2009
- Harry Roselmack, présentateur de télévision, originaire de la commune[19].
Héraldique
modifierBlason | D'or à une montagne d'azur ; au comble du même chargé en flancs de deux sternes affrontés en vol d'argent[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Morne-Rouge », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fort-de-France », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « [...] en 1950, Edgard Nestoret est élu maire du Morne-Rouge. » [1]
- « Osons Oser », parti politique local fondé en 2000 par Pierre Petit et initialement classé à droite. Le mouvement a rallié la gauche à la fin des années 2000 (vers 2008).
- « Jumelage. Un comité très actif », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
- « Ex de Malherbe. En Thaïlande, Steeven Langil vit sa meilleure vie / Sport à Caen », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Steeven Langil appelé en Espoirs », sur Stade Malherbe Caen, (consulté le ).
- AFP, « Irénise Moulonguet, la nouvelle doyenne « connue » des Français », sur outre-mer.gouv.fr, (consulté le ).
- Elodie Jeanneron, « Harry Roselmack sur la voie du succès. », sur domactu.com, (consulté le ).
- « 97218 Le Morne-Rouge (Martinique) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).