Le Merzer
Le Merzer [lə mɛʁzɛʁ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Le Merzer | |||||
La chapelle Saint-Yves. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Leff Armor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Laurence Corson 2020-2026 |
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Code postal | 22200 | ||||
Code commune | 22150 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Merzerien, Merzerienne | ||||
Population municipale |
961 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 36″ nord, 3° 04′ 00″ ouest | ||||
Altitude | 80 m Min. 69 m Max. 137 m |
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Superficie | 12,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guingamp | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Ses habitants sont les Merzeriens et les Merzeriennes.
Géographie
modifierCommunes Limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Le Merzer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,2 %), terres arables (22,6 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Merzer vers 1330, Parrochia ecclesia Beate Marie de Merzera en 1380, Ecclesia du Merzer fin du XIVe siècle, Le Merzer en 1485[13], Merzet en 1516, Le Merzec en 1630[14].
En breton : Ar Merzer[13],[14].
Le Merzer est une transcription bretonne du latin martyrium (église dédiée à un martyr). Une ancienne chapelle du quartier du bourg est dédiée à saint Barthélémy, dont la légende prétend qu'il fut écorché vif, n'est sans doute pas un hasard. Jouxtant la chapelle, une parcelle est dite Tossen-Barthélémi, « la butte de saint Barthélémy »[13].
Histoire
modifierSous l’ancien régime, Le Merzer appartenait à l’évêché de Tréguier et au comté du Goëlo.
Le XXe siècle
modifierLes guerres du XXe siècle
modifierLe monument aux morts porte les noms de 69 soldats morts pour la Patrie[15] :
- 57 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 12 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 961 habitants[Note 1], en évolution de −1,64 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- L'église Notre-Dame des Sept-Douleurs (1885). Œuvre de l'architecte Le Guerrannic.
- Le manoir du Traou (XVe – XVIe siècle) est bâti par la famille Le Bœuf (ou Le Beuf) à partir des années 1420, classé au titre des monuments historiques[20].
- La chapelle Saint-Yves (XVIe siècle). Restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles, inscrite au titre des monuments historiques[21].
- Le manoir de Trohubert (XVe – XVIe siècle). Propriété de Jehan Le Roux en 1481.
- L’ancien presbytère (1783).
- Les fontaines de Bonne-Fontaines, de la Vierge et de Saint-Yves.
- La chapelle du Paradi.
-
Manoir Le Traou au début du XXe siècle
Personnalités liées à la commune
modifier- Alphonse Canoville(d) (1866-1947), militant SFIO, est mort au Merzer
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Merzer et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Cotes d'Armor. Chasse-Marée - Ar Men. 1992.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00089329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00089328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.