Le Longeron

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire

Le Longeron est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sèvremoine[1].

Le Longeron
Le Longeron
La Sèvre nantaise en limite sud de la commune.
Blason de Le Longeron
Héraldique
Le Longeron
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Sèvremoine
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Catherine Brin
2020-2026
Code postal 49710
Code commune 49179
Démographie
Gentilé Longeronnais
Population 2 143 hab. (2013)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 09″ nord, 1° 03′ 28″ ouest
Altitude 131 m
Min. 49 m
Max. 139 m
Superficie 22,08 km2
Élections
Départementales Saint-Macaire-en-Mauges
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Sèvremoine
Localisation
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Le Longeron
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Le Longeron

Géographie

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Commune angevine des Mauges, Le Longeron se situe au sud-est de Torfou, sur la route D 91, La Romagne, en limite du département de la Vendée[2].

La Sèvre nantaise marque la limite sud de son territoire.

Toponymie et héraldique

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Toponymie

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Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Écartelé, au premier d'azur à la castille d'or maçonnée de sable ; au deuxième d'argent, à la fleur de lin d'azur tigée de sinople ; au troisième d'argent au trèfle de sinople ; au quatrième d'azur, à une fleur de lys d'or.

Histoire

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En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle baptisée Sèvremoine pour le , dont la création a été officialisée par arrêté préfectoral du [1].

Politique et administration

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Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le , Le Longeron constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sèvremoine et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
15 décembre 2015 26 mai 2020 Jacky Quesnel[3]    
26 mai 2020 En cours Catherine Brin[4]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1867   Eugène Bonnet[5]   Industriel, président de la CCI de Cholet
mai 1904 1917
(décès)
Joseph Bonnet   Industriel
1917 1919 François Fonteneau    
1919 1943 Maurice Bonnet   Industriel
1943 mars 1980
(démission)
Pierre Mulliez CNI Industriel en textiles, maire honoraire
Conseiller régional
Conseiller général (1951 → 1976)
Vice-président du conseil général
mai 1980 juin 1995 Claude Vigneron DVD Directeur des ressources humaines, maire honoraire
juin 1995 mars 2001 Yves Guinaudeau   Agriculteur
mars 2001 décembre 2015 Jacky Quesnel[6] DVD Responsable d'activité
Président de la CC de Sèvre et Moine (2001 → 2007)

Ancienne situation administrative

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La commune est membre en 2015 de la communauté de communes de Moine-et-Sèvre[7], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle de Sèvremoine entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].

Jusqu'en 2014, Le Longeron fait partie du canton de Montfaucon-Montigné et de l'arrondissement de Cholet[8]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Saint-Macaire-en-Mauges, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[9].

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 2 143 habitants, en évolution de +3,68 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0077517699011 4481 4791 6081 6781 753
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7401 7081 7031 6761 6791 7281 7191 6841 682
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6201 5441 5121 3241 3221 3101 2461 2671 443
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
1 5791 6431 8071 9261 9551 9461 9922 0802 143
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 18,8 %) ;
  • 49,8 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 22,5 %).
Pyramide des âges à Le Longeron en 2008 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90  ans ou +
0,3 
5,8 
75 à 89 ans
7,6 
12,9 
60 à 74 ans
14,6 
21,6 
45 à 59 ans
19,0 
21,7 
30 à 44 ans
21,1 
18,6 
15 à 29 ans
15,4 
19,3 
0 à 14 ans
21,9 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Économie

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Sur 134 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 39 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[16].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Notre-Dame, édifiée au XIXe siècle[17].
  • Le château de la Gimonière - Il est en ruine
  • Le barrage des rivières

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a b c et d « Arrêté no DRCL-NCL-2015-60 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Sèvremoine », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. IGN et BRGM, Géoportail Le Longeron (49), consulté le 4 septembre 2012.
  3. « Le Longeron », sur Sèvremoine (sevremoine.fr) (consulté le ).
  4. « Installation du conseil municipal - Didier Huchon réélu maire de Sèvremoine », sur Sèvremoine (sevremoine.fr), (consulté le ).
  5. « Sèvremoine. Qui était Eugène Bonnet, qui a donné son nom à une rue », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  6. Ouest-France, Troisième mandat de maire pour Jacky Quesnel, article du 31 mars 2014.
  7. Insee, Composition de l'EPCI de Moine et Sèvre (200006880), consulté le 27 octobre 2013.
  8. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Macaire-en-Mauges, consultée le 28 février 2015.
  9. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  14. « Évolution et structure de la population à Le Longeron en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. Insee, Statistiques locales du territoire du Longeron (49), consultées le 20 avril 2013.
  17. Mairie du Longeron, Église Notre Dame, consulté le 17 novembre 2012.
  18. La Voix du Nord (Avis de décès), À la mémoire de Monsieur Jacques-Yves MULLIEZ, 4 novembre 2015.