Les Filles de Camaret
Les Filles de Camaret est une chanson paillarde traditionnelle populaire en France.
Histoire
modifierLes informations qui suivent sont principalement extraites de Chansons paillardes de France et d'ailleurs[1].
On l'a parfois attribuée à Laurent Tailhade, écrivain satirique et libertaire, voire anarchiste[2], mais sa contribution aurait été limitée à l'ajout de quelques couplets.
En effet, la mélodie n'est autre que la version en mode mineur du « timbre » de nombreuses chansons ; il est repris sous le no 725 de La clé du caveau (1811). Sa structure est fort simple : il s'agit de 4 vers de 7 pieds ; les deux premiers peuvent être ou ne pas être bissés ; elle se termine par un vers de 3 syllabes répété 3 fois.
Dès 1649, on trouve dans le chansonnier de Maurepas, des chansons construites sur ce modèle connu sous le nom de Les rideaux de notre lit, de Jardinier, que vois-tu là ? ou bien encore l'air des Fraises. Dans le manuscrit de Dallichanps (1713), outre la partition musicale, figure notamment le couplet :
Mon mary s'en est allé |
Dès 1736, on trouve dans Recueil de chansons sur différents sujets un complément :
Et le mien s'en est allé |
Ces ajouts n'ont cessé de croître depuis.
Notes et références
modifier- Chansons paillardes, site xavier.hubaut.info.
- Chanson. Les dessous des Filles de Camaret, sur le site web Le Télégramme, 9 février 2009.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Les Filles de Camaret sur le site de Ouest-France
- Liste de chansons paillardes de Xavier Hubaut
- Vidéo Les Filles de Camaret par Les Frères Jacques