Laurent de Grégory

personnalité politique française

Jean Laurent de Grégory, comte de Marcorengo, dit Degrégory-Marcorengo, en italien Giovanni Lorenzo de Gregory di Marcorengo né le à Turin, mort dans la même ville le , est un homme politique italien, français sous le Premier Empire.

Laurent de Grégory
Fonctions
Préfet de la Stura
-
Membre du Sénat conservateur
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie

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Fils du comte Jérôme, petit-fils du ministre Jean-Dominique de Grégory, il est né dans une grande famille piémontaise à Turin le .

Il fut élevé dans l'académie des nobles avec le poète Alfieri. Après avoir fait de brillantes études, il prit, en 1768, ses grades de docteur en droit et parcourut successivement la France, en Angleterre et en Allemagne. De retour à Turin, il s'y occupait exclusivement des sciences physiques. C'était un savant d'un certain mérite qui, après la découverte des aérostats par les frères Montgolfier fut un des premiers à faire connaître l'invention nouvelle dans sa patrie, en étant le premier « italien » à lancer un ballon en 1784.

En l'an IX (1801), il fut choisi pour devenir le premier préfet du département de la Stura. Il s'est fait notamment remarquer par la statistique de son département, publiée à Coni, qui a servi de modèle pour les travaux de ce genre par la clarté et la simplicité de sa méthode.

Nommé membre du Sénat conservateurle 11 fructidor an XI (), membre de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII puis commandant de l'Ordre de le 25 prairial an XII[1], et fait comte de l'Empire le , le comte de Grégory est comblé d'honneur par Napoléon Ier, ce qui ne l'empêche pas de signer la déchéance de l'Empereur en .

Louis XVIII accorda à Grégory une pension de 8 000 fr., dont il jouit jusqu'à sa mort.

Laplace, Lagrange et l'abbé Denina, bibliothécaire de Napoléon, professaient une estime particulière « pour cet homme de bien, dont la modestie égalait les lumières. »

Il est mort à Turin le . Après sa mort, le sénateur Abrial fit insérer dans le Constitutionnel du un éloge de de Grégory.

Distinctions

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Figure Blasonnement
Armes du comte de Gregori-Marcorengo et de l'Empire

Écu coupé, au deuxième de gueules à la croix d'argent ; tiercé d'argent en fasce au phénix naturel ; le bas d'azur à la bande d'or ; deux étoiles d'or, une en chef l'autre en pointe.[2][évasif]

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

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  1. a et b Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, (lire en ligne)
  2. a et b « BB/29/974 page 67. », Titre de comte accordé à Laurent de Gregori-Marcorengo. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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