Laurent Grimod de La Reynière

financier français.Fermier général de 1754 à 1780

Laurent Grimod de La Reynière, né à Paris le , et mort dans la même ville le 6 nivôse an II ()[1], est un financier français. Fermier général de 1754 à 1780.

Laurent Grimod de La Reynière
Louis-Michel Van Loo, Portrait de Laurent Grimod de La Reynière, Paris, collection particulière.
Fonction
Fermier général
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Mère
Marie-Madeleine Mazade (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne-Elisabeth-Françoise de Jarente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de

Biographie

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Fils d'Antoine Gaspard Grimod de La Reynière (1690-1756), fermier général de 1721 à 1756, et de Marie-Madeleine Mazade, fille d'un fermier général[2], Laurent Grimod de La Reynière est lui-même fermier général titulaire de 1756 à 1780 et administrateur général des Postes. Il a fait fortune comme fournisseur à l'armée du maréchal de Soubise pendant la guerre de Sept Ans[3]. En 1753, il fait l'acquisition du château de Monceau.

Marié le à Suzanne-Françoise-Élisabeth de Jarente[4] (1736-1815), fille du marquis d'Orgeval et nièce de Louis Sextius Jarente de La Bruyère, évêque d'Orléans, il est le père du célèbre gastronome Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière (1758-1838). L'une de ses sœurs est mariée à Malesherbes, une autre au marquis Marc-Antoine de Lévis[5],[2].

Il a fait construire en 1775 par Jean-Benoît-Vincent Barré, à l'angle de l'avenue Gabriel et de la rue Boissy d'Anglas à Paris, l'hôtel Grimod de La Reynière, où le peintre Charles-Louis Clérisseau a exécuté le premier décor à l'antique inspiré des découvertes archéologiques faites à Pompéi et Herculanum.

Malgré leurs alliances et leur richesse, le financier et son épouse subissent des humiliations de la part des courtisans dans les années 1780, signe que l'intégration du couple dans la « bonne société » est inachevée[6].

Il décède de mort naturelle quelques jours avant le procès des Fermiers généraux, qui, sous la Terreur, ne l'aurait sans doute pas épargné.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Études rétiviennes: bulletin de la Société Rétif de la Bretonne, vol. 1 à 7, Société Rétif de la Bretonne, , p. 39.
  2. a et b Jean-Jacques Rousseau, R. A. Leigh, Correspondance complète, édition critique, vol. 16, Institut et Musée Voltaire, , p. 44.
  3. La Revue du Louvre et des musées de France, vol. 24, Conseil des musées nationaux, , p. 264.
  4. Christine Debrie, Maurice Quentin de La Tour, Xavier Salmon, Maurice-Quentin de La Tour : prince des pastellistes, Somogy, , 239 p., p. 144.
  5. Histoire, économie et société, vol. 14, Éditions C.D.U. et S.E.D.E.S., , p. 55.
  6. Anna Bellavitis, Laurence Croq, Monica Martinat, Mobilité et transmission dans les sociétés de l'Europe moderne, Presses universitaires de Rennes, , 290 p., p. 39.

Liens externes

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