Laure de La Raudière

femme politique française

Laure de La Raudière, née du Tillet le à Neuilly-sur-Seine (France), est une femme politique française. Sous les étiquettes Union pour un mouvement populaire, Les Républicains puis Agir, elle est députée de la troisième circonscription d'Eure-et-Loir de 2007 à 2021.

Laure de La Raudière
Illustration.
Laure de La Raudière en 2011.
Fonctions
Présidente de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 28 jours)
Prédécesseur Sébastien Soriano
Conseillère départementale d'Eure-et-Loir
En fonction depuis le
(9 ans, 7 mois et 22 jours)
Avec Bernard Puyenchet (2015-2021)
Hervé Buisson (depuis 2021)
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton d'Illiers-Combray
Président Albéric de Montgolfier
Joël Billard
Claude Térouinard
Christophe Le Dorven
Groupe politique LR
Prédécesseur Jean-François Manceau
Députée française

(13 ans, 7 mois et 1 jour)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 3e d'Eure-et-Loir
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2007-2015)
LR (2015-2017)
LC (2017)
UDI/UAI (2017-2020)
AE (2020-2021)
Prédécesseur François Huwart
Successeur Luc Lamirault
Maire de Saint-Denis-des-Puits

(5 ans, 5 mois et 22 jours)
Élection
Réélection 23 mars 2014
Prédécesseur Michel Rousseau
Successeur Olivier Donck
Conseillère régionale du Centre-Val de Loire

(4 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection 21 mars 2010
Circonscription Eure-et-Loir
Président François Bonneau
Groupe politique UMP
Successeur Mireille Éloy
Biographie
Nom de naissance Laure du Tillet
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Agir (depuis 2017)
Diplômée de ENS Paris-Ulm
Télécom Paris
Profession Chef d'entreprise

Elle est nommée présidente de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) le [1].

Biographie

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Laure du Tillet, entrée à l'École normale supérieure (Sciences 1984), obtient ensuite un diplôme d'ingénieur des télécoms à Télécom Paris[2].

Elle s'est mariée le [3] avec Hubert Penin de La Raudière[4].

Parcours politique

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Elle est élue députée de la troisième circonscription d'Eure-et-Loir en 2007, réélue en 2012 et en 2017.

Soutien de Bruno Le Maire depuis pour le congrès qui a lieu la même année, elle est engagée dans sa campagne pour la présidence de l’UMP, à l’automne 2014 puis dans celle de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5]. En , elle est nommée avec cinq autres personnalités porte-parole de sa campagne de la primaire[6].

En , elle est élue conseillère départementale[7] du canton d'Illiers-Combray en tandem avec Bernard Puyenchet[8].

Elle est aussi conseillère municipale de Saint-Denis-des-Puits depuis , après avoir été maire de 2012 à 2017.

En , elle rejoint l'équipe projets de la campagne de François Fillon pour prendre en charge les sujets du numérique et l'enseignement supérieur.

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon et après le départ de Bruno Le Maire de l'équipe de campagne de François Fillon, elle lâche à son tour le candidat LR à la présidentielle[9]. Le , elle rejoint le groupe Les Républicains constructifs, UDI et indépendants. Après sa réélection comme députée[10], le , elle est candidate à la présidence de l'Assemblée nationale[11] ; elle recueille 34 voix et est battue dès le premier tour par François de Rugy.

En , elle participe à la création du parti dissident des Républicains Agir, la droite constructive et en 2020 au groupe parlementaire associé Agir ensemble.

Spécialiste reconnue des enjeux du numérique sur la société, elle s’exprime régulièrement sur ces sujets et présente, en 2018, aux côtés de Jean-Michel Mis, le rapport d'information sur les chaînes de blocs[12].

En , elle est choisie par Emmanuel Macron pour prendre la tête de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) pour un mandat d'une durée de six ans[13].

Elle est réélue adjointe au maire de Saint-Denis-des-Puits le afin de pouvoir céder son siège de députée à son suppléant.

Le , elle est réélue conseillère départementale d'Eure-et-Loir.

Mandats

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Fonctions politiques

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  • Cofondatrice du parti politique Agir
  • Vice-présidente du Comité National d'Action d'Agir depuis
  • Membre du Conseil d'orientation de l'Institut Open Diplomacy depuis
  • Membre du bureau politique des Républicains de à
  • Secrétaire nationale de l'UMP chargée du numérique de 2011 à
  • Secrétaire nationale de l'UMP chargée des médias, nouveaux médias et numérique de 2009 à 2011

Cursus professionnel avant son élection

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  • Responsable du département Clientèle d’Affaires à la Direction régionale de Paris Sud de France Télécom (1990-1994).
  • Directrice Grands comptes à la division Grands Comptes de France Télécom (1994-1997), responsable du groupe Crédit Lyonnais.
  • Directrice départemental d’Eure-et-Loir de France Télécom (1997-2001).
  • Associée dans une start-up créatrice de logiciels de datamining (2001-2002), Pertinence Data Intelligence.
  • Associée, gérante de deux sociétés de conseil en réseaux et télécommunications auprès des grandes entreprises (2003-2010), dont Navigacom (2006-2010).

Prises de position

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En 2012, elle s'oppose au projet de loi concernant le mariage homosexuel en France[16].

Début , dans le cadre de la loi Macron, Laure de La Raudière co-signe un amendement avec 10 autres députés UMP visant à autoriser les chefs d'entreprises à licencier 10 personnes par an pour permettre aux PME d'alléger leurs charges en cas de difficultés économiques. Restent protégés les femmes enceintes ou en congé maternité ainsi que les salariés en congé parental ou bien de longue maladie[17].

En , Laure de La Raudière lutte à l'assemblée nationale pour éviter l'adoption de mesures systématisant l'utilisation de deep packet inspection (« boîtes noires » chez les fournisseurs d'accès) par les services de sécurité intérieure français[18]. En mai, elle vote contre le projet de loi relatif au renseignement au motif que le texte donne un pouvoir trop important au Premier ministre, permettant de couvrir « légalement » toute enquête administrative, avec un contrôle léger car pas véritablement indépendant de l'exécutif.

Fin , Laure de La Raudière relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[19],[20].

Décoration

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Blason de la famille Penin de la Raudière.

Historique de la famille Penin de La Raudière

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La famille Penin de La Raudière (belle-famille de Laure), est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Poitou. Elle possédait la terre de La Raudière depuis le XVIIe siècle, dont elle conserve le nom, conformément au décret du , obtenu par Henri Penin de La Raudière (1851-1932), maire de Plaisance[22].

Elle est issue de Pierre Penin (1598-1661), avocat et procureur du roi au siège présidial de Poitiers, et comprend notamment :

  • René Penin (1628-1700), secrétaire de la Lieutenance du Poitou ;
  • Jean Penin (1660-1738), avocat en Parlement et au siège présidial de Poitiers ;
  • Jean-René Penin (1742-1809), porte-enseigne des gardes du corps du roi Louis XVI, maire de Saint-Pierre-les-Églises.

Notes et références

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  1. Décret du 27 janvier 2021 portant nomination de la présidente de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse - Mme DE LA RAUDIERE (Laure)
  2. Fabienne Schmitt, « La députée Laure de La Raudière, favorite pour la présidence de l'Arcep », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  3. http://www.tournemire.net/Les-bicous.pdf
  4. Henri Penin et ses deux fils ont été autorisés, par décret du 23 décembre 1916, à reprendre le nom de La Raudière (de leur ancêtre Jean Penin, sieur de La Raudière, de Migne, de La Rivière aux Chirets, de Lamondie, président du Présidial de Poitiers). Blason de enregistré en 1699 (M.L. d'Armagnac del Ser, Les vieux noms de France de l'Ouest, Bibliothèque Mazarine, p. 582.
  5. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  6. L'Opinion, « Le Maire, l’équipe de «la campagne sans Bruno» », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Laure de La Raudière », sur Eurelien.fr : Conseil départemental d'Eure-et-Loir (consulté le ).
  8. « Bernard Puyenchet », sur Eurelien.fr : Conseil départemental d'Eure-et-Loir (consulté le ).
  9. Anthony Favalli, « François Fillon lâché par une partie de son camp », cnews.fr, 1er mars 2017.
  10. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « Suivez l'élection du Président de l'Assemblée nationale », sur lcp.fr, .
  12. « Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du règlement en conclusion des travaux de la mission d'information commune sur les chaînes de blocs (blockchains) », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  13. Proposition de nomination de Mme Laure de La Raudière en qualité de présidente de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.
  14. Source : ministère de l'Intérieur
  15. « Laure de La Raudière et Yves Poilane rejoignent le Comité d’Orientation Stratégique de Talan », sur talan.com (consulté le )
  16. « Perche. La députée Laure de la Raudière s’oppose au mariage gay », actu.fr, 13 novembre 2012.
  17. Sébastien Tronche, « Loi Macron : des députés UMP veulent autoriser les entreprises "à licencier librement", sans justification » sur Le Lab (Europe 1), 3 février 2015
  18. « L’Assemblée adopte les boîtes noires qui surveilleront votre comportement », sur numerama.com, (consulté le )
  19. « Quand le Medef livre des amendements clé en main aux députés LR et Modem », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Ces amendements "made in" Medef présentés par les députés », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Décret du 13 juillet 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
  22. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simil-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.624.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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