Laure-Auguste de Fitz-James

Laure-Auguste de Fitz-James, princesse de Chimay, est née à Paris le et morte dans la même ville le . Elle est dame d’honneur de la reine Marie-Antoinette à partir de 1775 jusqu'à la chute de la monarchie.

Laure-Auguste de Fitz-James
Portrait de la princesse de Chimay, par Louis-Michel van Loo, 1767
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Victoire Goyon de Matignon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Philippe Gabriel de Hénin-Liétard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Laure-Auguste est la fille de Charles de Fitz-James, militaire français, petit-fils du roi Jacques II d'Angleterre, et de Victoire Louise Sophie Goyon de Matignon, dame du palais de la reine Marie Leszczyńska, puis de la dauphine. Elle épouse le le quinzième prince de Chimay, Philippe-Gabriel-Maurice d'Alsace-Hénin-Liétard.

En 1767, elle succède à sa mère comme dame du palais de la Reine et remplit ce même office auprès de Marie-Antoinette, à l'arrivée de la dauphine deux ans après la mort de l'épouse du roi Louis XV. En 1775, Marie-Antoinette, devenue reine, la nomme dame d'honneur, en remplacement de la comtesse de Noailles, qu'elle déteste. C'est à elle que le frère cadet du roi, le comte d'Artois, achète en 1775 le petit château de Bagatelle, avant sa reconstruction, à Neuilly[1].

Madame de Chimay devient une proche de Marie-Antoinette, qui l'apprécie et partage avec elle le goût pour la musique et l'opéra. Grâce à cette protection, elle occupe un appartement de douze pièces dans l'aile du Midi du château et la chambre d'entresol du Petit Trianon. Dévouée et digne de confiance, elle reste auprès de la reine, à Versailles, jusqu'au départ de la famille royale vers les Tuileries le 6 octobre 1789. Elle s'exile alors hors de France, vers Bruxelles, Maastricht puis Erfurt[2]. À son retour en France, elle se consacre au « soulagement des malheureux » avec piété et dévotion religieuse. Elle meurt à Paris à l'âge de 69 ans, sans avoir eu d'enfants.

Dans la littérature

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Une version très rajeunie du personnage historique apparaît dans trois romans des enquêtes de Nicolas Le Floch rédigés par Laurent Joffrin :

Notes et références

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  1. « De la cour à l'exil, ou, Cinquante ans de correspondance d'un gentilhomme du Rouergue, 1750-1800 », Patrick de Gmeline, Jean-Baptiste Géréon de Curières Castelnau, 1981, (ISBN 2-7233-0105-2), p. 169, [lire en ligne]
  2. Histoire de l'émigration : 1789-1814, Histoire de l'émigration : 1789-1814, Perrin, 1998, (ISBN 978-2262014032)
  • Albert Savine et François Bournand, Les Jours de Trianon, Paris, Louis-Michaud, , 200 p.

Liens externes

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