Latécoère 523
avion militaire
Le Latécoère 523 est un hydravion d'exploration français de la Seconde Guerre mondiale dérivé des hydravions civils Latécoère 521 et Latécoère 522.
Vue de l'avion. | |
Constructeur | Latécoère |
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Rôle | Hydravion d'exploration |
Statut | Retiré |
Premier vol | |
Mise en service | |
Date de retrait | |
Nombre construits | 3 |
Équipage | |
jusqu'à 14 hommes | |
Motorisation | |
Moteur | Hispano-Suiza 12Ybrs |
Nombre | 6 (4 avant, 2 arrière) |
Type | 12 cylindres en V |
Puissance unitaire | 890 ch |
Dimensions | |
Envergure | 49,31 m |
Longueur | 31,62 m |
Hauteur | 9,07 m |
Masses | |
À vide | 18 570 kg |
Maximale | 37 000 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 230 km/h |
Vitesse maximale | 262 km/h |
Plafond | 6 300 m |
Rayon d'action | +6 000 km |
Autonomie | 33 h |
Armement | |
Externe | 5 mitrailleuses Darne[1], 8 bombes de 75 kg et 4 bombes de 150 kg |
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Description
modifierAile du type normal à double longerons, profil semi-épais. La partie centrale est à revêtement métallique. Les ailerons sont divisés en trois tronçons pour chaque demi-aile. Les nageoires sont articulées sur la coque et appuyées sur les mâts de cellule. Coque à deux redans ; la construction est du type longitudinal, elle est divisée par des seuils en 7 compartiments étanches.
Performances
modifier- Vitesse maximale au niveau de l'eau : 245 km/h
- Vitesse maximale à 2 400 m d'altitude : 262 km/h
Liste des avions
modifierLes trois appareils sont affectés à l'escadrille E.6 de l'Aéronautique navale créée en à Lanvéoc-Poulmic.
- Altaïr : Devant l'avancée allemande en , il est replié sur Biscarosse le , puis sur Port-Lyautey au Maroc le lendemain. Il retourne en métropole en rejoignant l'étang de Berre en septembre de la même année. Par la suite, il est affecté à l'escadrille E.4 de Dakar en . Faute de pièces détachées, il est réformé en .
- Aldebaran : Immobilisé lors d'une révision en , il est sabordé dans la rade de Poulmic à l'approche des unités allemandes, le .
- Algol : Le , il amerrit en urgence au large d'Ouessant suite d'une panne de carburant. En tentant de le remorquer, le torpilleur Boulonnais entre en collision avec l'hydravion qui, rendu irrécupérable, sera coulé au canon.