Laroche-Saint-Cydroine

commune française du département de l'Yonne

Laroche-Saint-Cydroine est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Laroche-Saint-Cydroine
Laroche-Saint-Cydroine
La mairie de Laroche-Saint-Cydroine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de l'Agglomération Migennoise
Maire
Mandat
Marie-Jeanne Billiet
2020-2026
Code postal 89400
Code commune 89218
Démographie
Gentilé Larochois
Population
municipale
1 233 hab. (2021 en évolution de −1,28 % par rapport à 2015)
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 58″ nord, 3° 29′ 06″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 161 m
Superficie 8,95 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Migennes
(banlieue)
Aire d'attraction Migennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Migennes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Laroche-Saint-Cydroine
Liens
Site web Mairie de Laroche

Ses habitants sont appelés les Larochois. Cette commune doit sa renommée à sa gare dénommée Laroche-Migennes.

Géographie

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Carrefour de Laroche, route reliant Joigny à Migennes.

Située à 151 km au sud de Paris (D606 ex N6 ou autoroute A6 - sortie Joigny) , Sens à 35 km, Joigny à 7 km, Auxerre à 25 km.

La Gare SNCF : Laroche-Migennes (arrêt TGV, voir service des renseignements SNCF) est une des plus importantes de la région, sa situation sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles étant plus commode pour beaucoup d'usagers en provenance et à destination du centre du département de l'Yonne, que celle de la gare d'Auxerre-Saint-Gervais, certes située dans la ville principale et préfecture, mais implantée sur la ligne de Laroche-Migennes à Cosne qui est moins bien desservie.

 
Laroche-Saint-Cydroine vue depuis les bords de l'Yonne

Laroche-Saint-Cydroine est bordée par l'Yonne à proximité de la jonction avec le canal de Canal de Bourgogne.

Depuis plusieurs années, les habitants réclament une déviation de la route qui relie Migennes à Joigny.

Communes limitrophes

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  Looze Brion Bussy-en-Othe  
Joigny N Migennes
O    Laroche-Saint-Cydroine    E
S
Champlay Épineau-les-Voves Charmoy

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Laroche-Saint-Cydroine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Migennes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Migennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), zones urbanisées (8,9 %), forêts (5 %), eaux continentales[Note 5] (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Le prieuré de Saint-Cydroine est à la collation du prieur de la Charité-sur-Loire[14].

Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Saint-Cydroine, fut provisoirement renommée La Roche-sur-Yonne[15].

Elle adopta ensuite celui de Saint-Cydroine-Laroche puis, en 1891, celui de Laroche-Saint-Cydroine[15].

Économie

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Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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La typologie du vote larochois est de gauche.

Le premier maire de la ville fut François Perrier en juin 1995, jusqu'en mars 2008 pour soucis de santé. Il meurt le 14 juin 2015 à l'âge de 71 ans.

En , Éliane Charlot (Divers Gauche) est réélue pour un deuxième mandat avec 69 % des suffrages exprimés dès le premier tour.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2008 François Perrier PCF  
mars 2008 en cours Éliane Charlot[16] Divers gauche  

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 1 233 habitants[Note 6], en évolution de −1,28 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6046476687078749701 0631 1051 207
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9979209831 0159891 0691 0681 032961
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9949819541 0091 1201 1701 1031 062966
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9581 0031 3211 2911 3731 3631 3811 3841 274
2017 2021 - - - - - - -
1 2521 233-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église de Saint-Cydroine

La ville de Laroche-Saint-Cydroine jouit d'un patrimoine historique exceptionnel. Ainsi, l'église de Saint-Cydroine XIe et XIIe, est un des édifices romans les plus importants du département.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Migennes comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Laroche-Saint-Cydroine et Montholon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Migennes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Laroche-Saint-Cydroine ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Migennes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Clergé régulier - série H » [PDF], série H 1319-1341, sur yonne-archives.fr (consulté le ), p. 7.
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Michèle Rault, « QUARTON Léon, Camille », sur maitron.fr, (consulté le ).