Largentière
Largentière (prononcé [laʁ.ʒɑ̃.ˈt̪jɛʁ(ə)]) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et une des deux sous-préfectures du département. Elle se nomme L'Argentèira en occitan.
Largentière | |||||
La ville de Largentière. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Largentière (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes Val de Ligne (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Roger Durand 2020-2026 |
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Code postal | 07110 | ||||
Code commune | 07132 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Largentiérois, Largentiéreines | ||||
Population municipale |
1 561 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 216 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 37″ nord, 4° 17′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 420 m |
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Superficie | 7,22 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Aubenas (banlieue) |
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Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | largentiere.fr | ||||
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Ses habitants sont appelés les Largentiérois. C'est la deuxième plus petite sous-préfecture de France après Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, l'agglomération la plus peuplée du département.
Géographie
modifierSituation et description
modifierLargentière, sous-préfecture de l'Ardèche, est située dans la vallée de la Ligne, à 10 kilomètres environ au sud d'Aubenas et à 85 kilomètres environ au sud-ouest de Valence.
La ville héberge également le siège de la communauté de communes Val de Ligne.
Communes limitrophes
modifierLargentière est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche, et réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Croix Millet », sur la commune de Prunet à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 590,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 0,9 | 3,9 | 6,7 | 9,4 | 13,5 | 15,9 | 15,8 | 12,9 | 9,2 | 5,3 | 2,4 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 3,9 | 7,4 | 10,5 | 13,3 | 17,7 | 20,5 | 20,4 | 16,7 | 12,1 | 7,7 | 4,9 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 6,8 | 11 | 14,4 | 17,2 | 22 | 25,1 | 25 | 20,5 | 15 | 10,1 | 7,4 | 15,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−7,8 11.01.10 |
−12 27.02.18 |
−8 09.03.10 |
−3,7 07.04.21 |
0,7 05.05.19 |
5,9 01.06.11 |
8,8 14.07.16 |
7,4 27.08.11 |
4 27.09.20 |
−2,9 28.10.12 |
−5,5 27.11.10 |
−8,2 16.12.09 |
−12 2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,8 01.01.22 |
19,8 27.02.19 |
23,3 17.03.14 |
24,7 08.04.11 |
27,3 18.05.22 |
36,1 28.06.19 |
33,8 24.07.19 |
37 23.08.23 |
29,4 17.09.19 |
27 02.10.11 |
20,9 10.11.15 |
18 18.12.23 |
37 2023 |
Précipitations (mm) | 114,1 | 105,4 | 129,6 | 119,9 | 110,7 | 76,3 | 84,6 | 63,2 | 121,6 | 248,3 | 276,1 | 140,4 | 1 590,2 |
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est traversée par la Lande et par la Ligne, un affluent de l'Ardèche et donc un sous-affluent du Rhône.
Voies de communication
modifierBien que sous-préfecture de l'Ardèche, Largentière est située à l'écart des grands axes routiers et ne possède pas de gare ferroviaire. La commune est cependant traversée par le RD5 qui la relie à la RD104 (ancienne route nationale 104 qui reliait Aubenas à Alès, par Privas).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Largentière est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (34 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (4,9 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune de Largentière est situé en zone de sismicité no 2 dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais cependant en limite de la zone de sismicité no 3, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierIl s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère).
La commune s'appelle L'Argentèira en occitan.
Histoire
modifierInitialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au XVIIIe siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère qui furent au centre de conflits incessants entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers qui les exploitèrent du Xe au XVe siècle.
Le passage des troupes de Simon de Montfort est attesté à Largentière en .
Ancienne propriété des évêques de Viviers, barons de Largentière, elle garde de ce passé un patrimoine architectural remarquable : la cité médiévale, le château (XIIe-XVe siècle), l'église gothique Notre-Dame-des-Pommiers du XIIIe siècle ; sur la chaire en pierre est gravée une inscription en occitan datée de 1490 : « hieu Pierre Guarnier de Colens ay donat aquesta chadiera al convent ».
En 1562, les protestants de la famille de Montbrison à Versas saccagent le cloître des Récollets.
Joachim de Beauvoir du Roure, seigneur de Brison, qui descend de cette famille, est le chef des huguenots du Vivarais et participe à de nombreux conflits dans la région.
En 1852, les châtaigneraies occupent 40 % du territoire du canton de Largentière (et 27 % sur l'ensemble des Cévennes). Cet arbre est peut-être la raison pour laquelle les vallées hautes des Cévennes, où il pousse plus en abondance, se sont peuplées plus vite que les vallées basses aux XVIIe et XVIIIe siècles[16].
Au XXe siècle, Largentière est une petite ville industrielle avec l'exploitation de plomb argentifère par la société Peñarroya qui se prolonge, avec des difficultés, jusqu'en 1982. Aujourd'hui, elle est surtout, en dehors de la saison estivale, très touristique, un centre administratif grâce à sa fonction de sous-préfecture de l'Ardèche et éducatif (lycée hôtelier de Largentière[17], collège public de La Ségalière[18], collège privé Le Portalet Notre-Dame[19]). Son tribunal est aujourd'hui fermé mais le bâtiment accueille des services administratifs.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours, sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins[20], qui aide à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi qu'est créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage[21]. Le nom de Neuilly est une référence à Neuilly-sur-Seine, commune avec laquelle Nemours était alors jumelée[22].
Jusqu'en 1982, la ville était desservie par la voie ferrée de la PLM puis de la SNCF venant de Saint-Sernin. L'ancienne gare a été démolie et son site est maintenant occupé par la gendarmerie et la caserne des pompiers.
Le , la commune de Tauriers est rattachée à Largentière, avant d'être à nouveau détachée le .
Héraldique
modifierLes armes de Largentière se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 1 561 habitants[Note 2], en évolution de −9,45 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'augmentation de la population entre 1962 et 1968 est due, d'une part à l'arrivée de nombreux harkis pour qui un camp d'accueil avait été construit, d'autre part par l'arrivée d'ouvriers mineurs venus du nord de la France ou des pays du Maghreb employés dans la mine.
À la suite de la fermeture de la mine elle subit une perte de démographie importante.
En 1989 Tauriers se sépare de Largentière et redevient une commune indépendante.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fêtes médiévales : chaque été, en juillet et août, ont lieu à Largentière d'importantes « Fêtes médiévales », telles que Le Temps des Chevaliers, avec des animations en costume médiéval et spectacles, ou la fête Argentaria qui a lieu tous les deux ans.
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
modifierLa commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône.
Cultes
modifierLa communauté catholique et l'église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Joseph en Pays de Ligne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[33].
Économie
modifierLa société Peñarroya exploite la mine jusqu'en 1982 dont sont extraits du plomb, du zinc, de l'argent[34]. Cette mine avait précédemment appartenu à la famille Rothschild[35]. La fermeture de la mine et la crise du textile conduisent à un déclin de l'activité industrielle.
Les laboratoires Omega Pharma, un important groupe pharmaceutique d'origine belge mais acquis par Perrigo en , y ont installé l'un de leurs quatre sites de production français dans un ancien moulinage de Palluat, entièrement restauré, situé le long de la rivière Ligne. C'est là qu'est produite la Jouvence de l'Abbé Soury[36].
Largentière est aussi le siège de l'entreprise familiale Gineste-Voyages[37] (autocars, organisation de voyages).
-
Friche industrielle, l'entrée de la mine.
-
Les laboratoires Omega Pharma, un exemple de reconversion d'un ancien moulinage.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Largentière de la fin du XIIe au XVIIIe siècle Inscrit MH (1927)[38].
- Le chateau des Tauriers construit au XIIe siècle Inscrit MH (1926)[39].
- Le château de Fanjau : construit au début du XIIIe siècle par le comte de Toulouse Raymond VI sur des terres appartenant à l'évêque de Viviers qui s'en plaint. En 1210, l'évêque donne le château en fief au comte qui jure fidélité et s'engage à protéger l'évêché de Viviers et ses biens[40].
- La cité médiévale, remparts (depuis le XIIe siècle) et porte des Récollets. Des cinq portes donnant accès à la ville, seule la porte des Récollets demeure en usage. Elle prit ce nom à partir du XVIIe siècle, anciennement dite du Mazeau (c'est-à-dire : de l'abattoir, masèl en occitan). Elle disposait jadis d'éléments défensifs : pont-levis et vantaux. La tourelle d'angle est de date récente.
- L'église Notre-Dame-des-Pommiers (XIIIe siècle), de style gothique[41].
- Chapelle de l'Immaculée-Conception de Ginestet.
- La Maison à l'étoile : au XIIIe siècle Largentière abritait une colonie juive. En 1284, à Villeneuve-de-Berg, le juif Jacobi de Lunel, habitant de Largentière, accueillait dans sa maison les acteurs d'un accord passé entre les abbés de Cruas et de Mazan. La façade a subi diverses modifications au cours des siècles. La clé de l'arcature supérieure présente deux triangles équilatéraux entrecroisés, formant l'étoile de David.
- Le Musée de la soie, route de Valgorge - Les Ateliers du Moulinet présente la filière de la soie en Ardèche au XIXe siècle, depuis l'élevage du ver à soie au moulinage du fil.
- Maison Bastide Classé MH (1928)[42].
- Palais de justice de Largentière.
- La Roseraie de Berty, possédant le label « jardin remarquable » en Auvergne-Rhône-Alpes.
-
Église Notre-Dame-des-Pommiers.
-
Panoramique : entrée de la ville par la porte des Récollets, rivière la Ligne, château, toits.
-
Dessin de Largentière fait le .
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Louis Giraud-Soulavie (1752-1813), précurseur de la géologie et historien, auteur de l'Histoire naturelle de la France méridionale, en 8 volumes (ouvrage inachevé), et de Mémoires historiques et politiques du règne de Louis XVI.
- Joseph-Xavier de Jullien de Vinezac (1749-1814), vicomte puis comte de Vinezac, Chevalier de Saint Lazare, lieutenant d'infanterie, anti-révolutionnaire.
- Jean Henri Rouchon de Bellidentes (1761-1836), homme politique, député de l'Ardèche au Conseil des Cinq-cents.
- Albin Mazon (1828-1908), alias « le docteur Francus », historien du Vivarais, auteur d'une œuvre considérable, largement rééditée. On lui doit notamment une Histoire de Largentière (1904).
- Antoine Marie Auguste Aymès, (1836-1910), officier de marine français, explorateur de l'Afrique occidentale.
- Charles Rouvier (1849-1915), diplomate, résident général de France en Tunisie, né à Largentière.
- Joseph-Gaston Pouquery de Boisserin (1852-1920), homme politique, député de Vaucluse, et maire d'Avignon, né à Largentière.
- Marius Moutet, (1876-1968), homme politique, député de Lyon de 1914 à 1928, député de la Drôme de 1929 à 1942, ministre des Colonies du au , et du au .
- Édouard Froment (1884-1973), homme politique, député, opposant au maréchal Pétain et président du Conseil général.
- Louis Gabriel Suchet, duc d'Albufera, (1770-1826), maréchal d'Empire, pair de France, militaire français de la Révolution et de l'Empire, dont le cœur repose dans l'église Notre-Dame-des-Pommiers.
- Alain Morvan (né en 1944), ancien recteur de l'académie de Lyon, y est né.
- Henri Rivier (1870-1950), co-inventeur du papier d'Arménie.
- Michel Teston, (né en 1944), écrivain et poète français, auteur de Lautréamont, névrose et christianisme dans l'œuvre du poète.
- Jérôme Tisserand né en 1948, artiste peintre, (dictionnaire Bénézit). Conseiller culturel à la mairie de Paris et directeur des affaires culturelles d'Évreux (Eure). Chevalier de la Légion d'honneur.
- Louis Vielfaure, député de la Troisième République, ancien maire.
- Michel Sima (1912-1987), sculpteur photographe, rescapé de la Shoah.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Albin Mazon, Histoire de Largentière, , 592 p. (lire en ligne).
- J. G. Michaud, « Les gisements de plomb-zinc des Malines et de Largentière », Chronique Recherche Minière, BRGM, no 454, , p. 36-64. 17 illustrations.
- Robert Saint-Jean, « Les origines du consulat en Vivarais méridional au Moyen Âge », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 77, no 74, , p. 353-373 (lire en ligne).
- Marie-Christine Bailly-Maître et Thierry Gonon, « Les mines d'eau de Largentière - Techniques de mise en valeur et gestion d'une ressource géologique particulière : dans cahier consacré à l'eau en Ardèche... ses usages, ses enjeux, ses contraintes », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 90,
- Dominique Ruiz, « Le jardin du Moulinet à Largentière : dans cahier consacré aux Jardins en Ardèche... espaces paysagers témoins de leur temps », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 108, .
- Nicolas Minvielle Larousse, « Largentière, une forteresse minière : dans cahier consacré aux châteaux et maisons fortes au Moyen Âge », Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, Privas, no 123, .
- collectif, Cahier n° 145 consacré à Largentière, une ville « Histoire », Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Office de tourisme de Largentière
- Patrimoine d'Ardèche : Largentière
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Largentière et Prunet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Pierre Bozon, « La population de la Cévenne vivaroise », Revue de géographie alpine, t. 46, no 4, , p. 683-715 (DOI 10.3406/rga.1958.1848, lire en ligne).
- Site du lycée hôtelier de Largentière.
- Site du collège public de La Ségalière.
- Site du collège privé Le Portalet Notre-Dame.
- Maurice Denuzière, « A Neuilly-Nemours, en Ardèche avec les anciens harkis de la 2e D.B.F.M. », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Abd-el-Aziz Méliani, Le drame des harkis, Éditions Perrin, , 233 p. (ISBN 9782262018474), p. 115.
- Maxime Gil, « Pourquoi Neuilly-sur-Seine est liée à un camp de harkis en Ardèche ? », sur actu.fr, (consulté le ).
- Assemblée nationale : Jean, Xavier, Victor, Charles de Fages de Latour de Rochemure
- Assemblée nationale : Louis, Clovis Vernet
- Assemblée nationale : Ernest, Henri, Bernard Blachère
- Assemblée nationale : Louis, Camille Vielfaure
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- page de présentation de la paroisse Saint Joseph en Pays de Ligne
- Images de l'exploitation de la mine
- JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉBATS PARLEMENTAIRES, ASSEMBLÉE NATIONALE, 1re Séance du vendredi 11 juin 1982.
- « Nos sites »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur omega-pharma.fr (consulté le ).
- Site de Gineste-Voyages.
- « Château (ancien) », notice no PA00116718, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Tauriers », notice no PA00116719, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 69.
- « Église Notre-Dame-des-Pommiers », notice no PA00116720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison Bastide (annexe de la mairie) », notice no PA00116721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.