Lalla Messaouda

Biographie
Titulature	Princesse
Dynastie	Saadiens
Nom de naissance	Messaouda al-Wizkitiya
Surnom	Lalla Aouda
Naissance	1532
Décès	1591
Sépulture	Tombeaux saadiens
Père	Ahmed ben Abdallah al-Wizkiti
Conjoint	Mohammed ech-Cheikh
Enfants	Ahmed al-Mansour
Religion	Islam sunnite

Lalla Messaouda, de son nom complet Messaouda al-Wizkitiya (en arabe : مسعودة الوزكيتية), est l'épouse du sultan marocain de la dynastie des Saadiens Mohammed ech-Cheikh et la mère d'Ahmad al-Mansour. Cette dernière est confondue comme étant la mère de Abu Marwan Abd al-Malik, or sa mère est Sahaba el-Rehmania^[1], une autre épouse de Mohammed ech-Cheikh.

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Lalla Messaouda était la fille du cheikh^[2] de la Kasbah de Ouarzazate, Cheikh Abu al-'Abaas Ahmed bin Abdallah al-Wizkiti al-Warzazi, qui a contribué à établir le contrôle saadien sur la région du Souss^[3]^,^[4]. Elle est considérée comme une walia, ou sainte^[5].

Nom

Messaouda al-Wizkitiya est connue sous le nom de Lalla 'Auda (للا عودة), ce qui signifie la Dame du Retour, car elle voyageait souvent dans des régions reculées de la campagne apportant auspice et fortune^[3]. Elle a également été appelée as-Sayida al-Hurra (la Dame libre) et le Phénix du Sahara (Anqa al-Sahara)^[6]^,^[7].

Biographie

Lalla Messaouda est originaire de la tribu des Ait Ouaouzguit^[2], du groupe Chleuhs de Masmouda^[8]. Elle est connue pour avoir construit de nombreux édifices. Elle a ainsi construit la mosquée Bab Doukkala en 1557^[9], c'était une femme pieuse, et connue pour avoir été une protectrice des arts et des lettres et passionnée d'architecture, elle avait construit de nombreux fondouks, aujourd'hui disparus.

Lalla Messaouda fut enterrée dans une qoubba des tombeaux saadiens en 1591^[10] dans un sarcophage de marbre blanc sculpté.

Notes et références

↑ Muḥammad al-Ṣaghīr ibn Muḥammad Ifrānī (trad. Ernest Leroux), Nozhet-Elhâdi : Histoire de la dynastie saadienne au Maroc (1511-1670)... traduction française par O. Houdas, Paris, Ernest Leroux, 1889 (lire en ligne), p. 550
↑ ^{a et b} Josée Balagna Coustou, OUDA.: Princesse marocaine 1532-1591, Editions L'Harmattan, 1^er octobre 1999 (ISBN 978-2-296-39639-5, lire en ligne), p. 9
↑ ^{a et b} « سيرة السيدة مسعودة الوزكيتية », sur YouTube, وزارة الأوقاف والشؤون الإسلامية,‎ 24 juin 2019.
↑ « Wayback Machine », sur web.archive.org, 23 décembre 2017 (consulté le 31 janvier 2023).
↑ « لالة عودة الصّالحة.. بانية المساجد وحاضنة الأيتام », sur مغرس (consulté le 18 mai 2020).
↑ « ..نساء حكمن المغرب مسعودة الوزكيتية... الأميرة الرحيمة », sur مغرس (consulté le 17 mai 2020).
↑ « دراسات و أبحاث : عنقاء الصحراء ....لالة عودة الصّالحة - الواحة بريس : جريدة إلكترونية مغربية | Alwahapress.com », sur web.archive.org,‎ 23 décembre 2017 (consulté le 31 janvier 2023).
↑ Maurice Picon, « Origine d'amphores du groupe dit Solocha II, trouvées en Russie », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 114, n^o 1,‎ 1990, p. 390–393 (ISSN 0007-4217, DOI 10.3406/bch.1990.1727, lire en ligne, consulté le 17 juillet 2023)
↑ « MOSQUÉE BAB DOUKKALA », sur petitfute.com.
↑ « Tombeaux saadiens »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur tombeaux-saadiens.com.

[1] Muḥammad al-Ṣaghīr ibn Muḥammad Ifrānī (trad. Ernest Leroux), Nozhet-Elhâdi : Histoire de la dynastie saadienne au Maroc (1511-1670)... traduction française par O. Houdas, Paris, Ernest Leroux, 1889 (lire en ligne), p. 550

[:2-2] {a et b} Josée Balagna Coustou, OUDA.: Princesse marocaine 1532-1591, Editions L'Harmattan, 1^er octobre 1999 (ISBN 978-2-296-39639-5, lire en ligne), p. 9

[:0-3] {a et b} « سيرة السيدة مسعودة الوزكيتية », sur YouTube, وزارة الأوقاف والشؤون الإسلامية,‎ 24 juin 2019.

[4] « Wayback Machine », sur web.archive.org, 23 décembre 2017 (consulté le 31 janvier 2023).

[:1-5] « لالة عودة الصّالحة.. بانية المساجد وحاضنة الأيتام », sur مغرس (consulté le 18 mai 2020).

[6] « ..نساء حكمن المغرب مسعودة الوزكيتية... الأميرة الرحيمة », sur مغرس (consulté le 17 mai 2020).

[7] « دراسات و أبحاث : عنقاء الصحراء ....لالة عودة الصّالحة - الواحة بريس : جريدة إلكترونية مغربية | Alwahapress.com », sur web.archive.org,‎ 23 décembre 2017 (consulté le 31 janvier 2023).

[8] Maurice Picon, « Origine d'amphores du groupe dit Solocha II, trouvées en Russie », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 114, n^o 1,‎ 1990, p. 390–393 (ISSN 0007-4217, DOI 10.3406/bch.1990.1727, lire en ligne, consulté le 17 juillet 2023)

[9] « MOSQUÉE BAB DOUKKALA », sur petitfute.com.

[10] « Tombeaux saadiens »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur tombeaux-saadiens.com.

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