Lac du Chammet
Le lac du Chammet est un lac artificiel français situé en région Nouvelle-Aquitaine dans les départements de la Corrèze (commune de Peyrelevade) et de la Creuse (commune de Faux-la-Montagne). Il est alimenté par la Chandouille, affluent direct de la Vienne.
Lac du Chammet | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 20″ N, 1° 59′ 34″ E | ||||
Type | Lac artificiel | ||||
Origine | Barrage du Chammet | ||||
Superficie | 1 km2 |
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Longueur | 700 m | ||||
Largeur | 3 km | ||||
Altitude | 713,6 m | ||||
Volume | 6,75 millions de m3 | ||||
Hydrographie | |||||
Bassin versant | 102 km2 | ||||
Alimentation | Chandouille | ||||
Émissaire(s) | Chandouille | ||||
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Il est formé par la création du barrage de Chammet, entré en service en 1951.
Géographie
modifierLe lac du Chammet, long de 2,9 km au maximum du nord au sud, et large en moyenne de 250 à 600 m, se situe au cœur du plateau de Millevaches, dans la montagne limousine, sur la limite séparant les départements de la Corrèze et de la Creuse, à une altitude d'environ 710 m. Il est localisé à environ 51 km au sud-est de Guéret et 53 km au nord-est de Tulle.
Les sommets qui l'entourent atteignent une altitude moyenne de 800 m (867 m au puy de Faye, 1 km à l'est ; 835 m au puy de Broussas, 2,2 km à l'ouest ; 834 m à la chapelle du Rat, 2,4 km au nord-est).
Haut de 17 m et long de 122,5 m, le barrage, de type poids, est utilisé pour la production d'hydroélectricité[1]. Toutefois, il n'existe pas de turbines sur place ; un canal de liaison, dont la partie souterraine mesure 2,5 km de long, mène l'eau vers le lac de Faux, à 4 km au nord-ouest, à une altitude inférieure d'environ 10 m[2]. Par ce biais, les eaux du Chammet rejoignent donc la Vienne par deux autres voies, via la Feuillade (émissaire principal du lac de Faux) et la Maulde, puisqu'une partie des eaux de Faux est dirigée vers le lac de Vassivière.
Historique
modifierLe lac est mis en eau à la suite de la construction en 1951 d'une retenue sur la Chandouille.
Un centre de vacances d'EDF y est construit, puis abandonné dans les années 2000, avant d'être occupé de façon informelle, avec l'accord du propriétaire[3],[4],[5]. À la même époque, le site du Chammet devient un lieu de regroupement régulier de plusieurs rassemblements alternatifs et militants (comme l'opposition au projet d'implantation d'une usine de pellets à Bugeat[6] ou de rave parties[7]), représentatifs de la mutation sociologique du plateau de Millevaches[8],[9].
En 2020, un projet de parc photovoltaïque flottant installé sur le lac est soumis, mais ne connaît pas de concrétisation[10].
Environnement
modifierAu nord, la retenue jouxte le périmètre d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 2 qui concerne la vallée de la Chandouille[11].
Activités
modifierLes activités nautiques sont réglementées sur le lac du Chammet[12]. Il est possible d'y pratiquer la pêche, y compris sur bateau motorisé[13].
Les dimensions du barrage du Chammet en font un barrage de classe B, pour lequel le risque de rupture est minime[14].
Depuis 1989[15], la rive gauche du lac est occupée par un parcours de « golf rural » de 9 trous[16]. Géré de façon associative, puis bénéficiant d'une délégation de service public, le golf est repris en 2013 par deux couples qui en poursuivent l'exploitation[17].
La randonnée est pratiquée, comme en témoigne la proximité du sentier de grande randonnée 440, qui longe la rive occidentale du lac est passe sur le barrage.
Notes et références
modifier- Comité français des barrages et réservoirs, « Nouvelle Aquitaine : Barrage de Chammet », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Canal et sortie du tunnel du Dorat à Faux-la-Montagne », sur creuse.meconnu.fr (consulté le ).
- L’association CREF & le collectif des Rencontres de la forêt, « A propos de la situation au lac du Chammet », sur La Bogue, (consulté le ).
- « Le Printemps du Chammet », sur Télé Millevaches, (consulté le ).
- « Deux nouveaux “châteaux communs“ sur le Plateau », IPNS, (consulté le ).
- Jackie Garreau, « La forêt sur tous les fronts », IPNS, (consulté le ).
- « La rave-party du lac Chammet, entre Creuse et Corrèze, attend 1.000 personnes ce week-end », La Montagne, (consulté le ).
- Erwan Seznec, « Quand l’ultragauche investit le plateau des Millevaches » , Le Point, (consulté le ).
- Michel Revol et Fabien Roland-Lévy, « Les indiscrets – L’étonnante sœur du directeur de cabinet d’Attal » , Le Point (consulté le ).
- Jacques Tournier, « Ne tombons pas dans le panneau (photovoltaïque) ! », IPNS, (consulté le ).
- « ZNIEFF 740120127 VALLÉE DE LA CHANDOUILLE », sur inpn.mnhn.fr, (consulté le ).
- Préfecture de la Corrèze et Préfecture de la Creuse, « Arrêté PNI N°2014-01 portant règlement particulier de police pour l'exercice de la navigation et des activités sportives sur le plan d'eau de la retenue du Chammet », sur creuse.gouv.fr, (consulté le ).
- « Lac du Chammet », sur tourisme-hautecorreze.fr (consulté le ).
- Préfecture de la Haute-Vienne, « DDRM de la Haute-Vienne : le risque Rupture de barrage en Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
- « Le golf du Chammet (Journal n°40) », sur Télé Millevaches, (consulté le ).
- Fédération française de golf, « GOLF RURAL DU CHAMMET », sur ffgolf.org (consulté le ).
- Blandine Hutin-Mercier, « Le golf du Chammet en mode rural à Peyrelevade (Corrèze) », La Montagne, (consulté le ).