La Vaupalière
La Vaupalière est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
La Vaupalière | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Bernard Brunet 2020-2026 |
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Code postal | 76150 | ||||
Code commune | 76728 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vespaliens, Vespaliennes | ||||
Population municipale |
1 192 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 149 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 19″ nord, 0° 59′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 138 m |
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Superficie | 8 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | la-vaupaliere.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de la vallée de Seine.
Géologie et relief
modifierHydrographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Paysages
modifierMilieux naturels et biodiversité
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Vaupalière est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), terres arables (29,9 %), prairies (14,6 %), zones urbanisées (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
modifierVoies de communication et transports
modifierRisques naturels et technologiques
modifierQualité de l'environnement
modifierToponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Parrochia Sancti Leonardi de la Vaspaillère 1258, de la Waspallière en 1263[14], La Valpaillière (variante La Vapaillière) 1337, Paroisse Saint Liénart de la Vaupalière en 1369 et 1373, Seigneurie de la Vaupalière en 1369, 1373, 1390 et 1393, de la Vaispaillière en 1380 et 1381, de la Vaspalière en 1396[15], Saint Liénard de la Vaspaillière en 1451, Paroisse Saint Lynart de la Vaspalière en 1463, de la Vaupalière en 1466, La Vaspallière en 1464[16], Saint Lyenart de la Vaspallière (sans date)[17], La Vaspaillière en 1403, Capella de Valeperia au XVIe siècle, Saint Léonard de la Vaupalière en 1668 et en 1717[18], La Vaupalière en 1715 et en 1757 (Cassini)[19].
Henri II, roi d'Angleterre, donne à Raoul Waspail vers 1151 cinq cents acres[20] de terre dans la forêt de Roumare, entre le Val de La Fontaine et le Val de Maromme, entre le Grand Chemin de Saint-Wandrille et Hénouville. Raoul Waspail y fonde le village qui portera son nom : La Vaupalière « propriété du seigneur de Waspail ».
Histoire
modifierRaoul Waspail, vassal de Henri II d'Angleterre, alors duc de Normandie, fonde vers 1151 une paroisse sur le terrain que son seigneur vient de lui concéder. Très rapidement (vers 1170), Waspail fait construire une église pour les besoins religieux des habitants de la nouvelle paroisse. Saint Léonard et saint Nicolas furent choisis pour être les patrons de la nouvelle église.
En 1878 est installé un réseau téléphonique.
Politique et administration
modifierÉquipements et services publics
modifierEau et déchets
modifierEspaces publics
modifierEnseignement
modifierÉcole maternelle et école primaire du Sequoia.
Postes et télécommunications
modifierSanté
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 1 192 habitants[Note 4], en évolution de +27,21 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierComité des fêtes.
Sports et loisirs
modifierVie associative
modifierCultes
modifierLa Vaupalière appartient à la paroisse catholique Saint-Georges de Boscherville en Roumare qui fait partie du doyenné Rouen-Ouest de l'archidiocèse de Rouen.
Médias
modifier- Le quotidien Paris Normandie et l'hebdomadaire Le Courrier cauchois relatent les informations locales.
- La commune est située dans le bassin d'émission de la chaîne de télévision France 3 Normandie.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Auguste Le Prévost (1787-1859), historien et archéologue, y est mort.
- Pierre Bérégovoy (1925-1993) est allé à l'école primaire de la Vaupalière.
- Emmanuel Rivalan, champion du monde de Scrabble.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à deux lettres capitales V d'argent entrelacées en fasce. |
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Détails |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- De l'Ouraille… à Silveison. À la découverte du canton de Notre-Dame-de-Bondeville (préf. Jean-Yves Merle), Association Sylveison, , 236 p.
- Daniel Delattre, La Seine-Maritime, les 745 communes, Grandvilliers, , 344 p. (OCLC 53292170), p. 318-319
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Vaupalière sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rouen comprend une ville-centre et 49 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre La Vaupalière et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Vaupalière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 52 H.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen — Reg. 3 f. 334, f. 152 v. ; Reg. 4 f. 58 ; Reg. 5 f. 17 ; Reg. 7 f. 49 v.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen.
- Archives nationales, J 212 — A.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 4, 1391, 741.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, p. 1047.
- Jean-Marie Foubert, Bois et forêts de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, , 304 p.
- « La Vaupalière », Les communes seinomarines, sur seine76.fr (consulté le ).
- « Un esprit d'équipe : La Vaupalière. Jean-Louis Duponchel, adjoint au maire sortant, conduira la liste « Agir pour La Vaupalière », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Daniel Delalonde, maire sortant sans étiquette, a annoncé qu'il ne souhaite pas renouveler son mandat d'élu, exercé pendant 25 ans, à l'occasion de la cérémonie des vœux ».
- « Municipales 2020. À La Vaupalière, Bernard Brunet présente sa liste et son programme : Le maire sortant est à la tête de la liste « Continuons ensemble ». Sa candidature est motivée par le souci de la continuité », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Bernard Brunet, 68 ans, engagé dans la vie municipale depuis 2001 et maire depuis 2014, est candidat aux municipales avec une liste sans étiquette, « Continuons ensemble », pour un deuxième mandat ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.