La Rochegiron

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence

La Rochegiron est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La Rochegiron
La Rochegiron
Entrée du village
Blason de La Rochegiron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon
Maire
Mandat
Claude Pellissier
2020-2026
Code postal 04150
Code commune 04169
Démographie
Gentilé Rochegironais
Population
municipale
107 hab. (2021 en évolution de +15,05 % par rapport à 2015)
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 41″ nord, 5° 39′ 22″ est
Altitude Min. 760 m
Max. 1 533 m
Superficie 30,11 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Rochegiron
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La Rochegiron
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La Rochegiron

Le nom de ses habitants est Rochegironais[1].

Géographie

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Localisation

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La Rochegiron et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La Rochegiron est situé à l'est du département des Alpes-de-Haute-Provence au pied de la Montagne de Lure. À vol d'oiseau la commune est à 89,2 km au nord de Marseille, 67,7 km à l'est d'Orange, 63 km au sud-est de Gap, 46,3 km à l'ouest de Digne-les-Bains et 16,7 km au nord-ouest de Forcalquier[2]. Les communes limitrophes sont :

Géologie

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Le calcaire du Crétacé est la principale roche constituant le sol de la commune[a 1]. Les dépressions orientées SSO-NNE et SSE-NNO sont formées de marnes et de sables grèseux du Crétacé supérieur[a 2]. Les roches calcaires, poreuses, laissent l’eau s’infiltrer jusqu'à un substrat de marnes néocomiennes[a 2] ; ces infiltrations creusent la roche, provoquant la formation de gouffres (ou avens)[a 3].

Le village est situé à 800 mètres d’altitude[3],[4]. La pente de la colline du Crapon (1 238 mètres) est située à l'ouest de la commune. Le nord de la commune est vallonné, on trouve le Rocher de la Vierge (938 m), la Meynière 1 029 m), le Coulet (1 190 m), la Gardette (1 191 m), le Défens (1 403 m) et le Tréboux (1 535 m), point culminant de la commune, qui est situé sur la crête de la montagne de Lure qui culmine à 1 826 m. On trouve aussi le col de la Roche (1 314 m)[5].

Hydrographie

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La Rochegiron est arrosée par le Largue et plusieurs de ses affluents, dont le ruisseau de la Combe[6].

Environnement

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La commune compte 1 029 ha de bois et forêts, soit un tiers de sa superficie[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Transports

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L'accès à Banon se fait par la D 12, entre L'Hospitalet et Banon.

Lieux-dits et hameaux

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La commune compte trois hameaux : Le Jonquet, Saint-Pancrace et Vière.

Risques majeurs

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient La Rochegiron est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de La Rochegiron est également exposée à trois autres risques naturels[15] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de La Rochegiron n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[16] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[16] et le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) n’existe pas non plus[17].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Rochegiron est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), terres arables (10,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), prairies (0,2 %)[22].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (Rochagiron), est interprété comme tiré de l’occitan rocha (forteresse) et du nom de personne Giron[23], puis sur des chartes au XIIIe siècle (Roca Gironis, entre autres formes)[3].

En 1793, la commune prend le nom de Rochegiron, puis de La Roche-Girons en 1801[réf. nécessaire].

La toponymie de La Rochegiron est celle d’une commune de montagne : on retrouve de nombreux oronymes (désignant des hauteurs). Parmi ceux-ci, Peymian qui désigne « le sommet du milieu » (culmine à 1285 m), et Pimerle, la montagne à l’est de la commune, sont formés sur podium, lieu élevé. Piloubier signifie, sur le même radical, le « mont du loup »[24] ; le peynier des Arbres Peynier signifie la « montagne noire »[24]. On trouve encore les Ubacs (versant nord)[25], les Plaines (plateau d’altitude)[26]. Les combes (Combe Maurel, ravin des Quatre Combes) sont dans la montagne de Lure des ravins encaissés, sans écoulement[26], au contraire de la définition classique de combe. Les Fontettes sont un lieu où se trouvaient des sources, aménagées ou non[26].

La végétation a aussi servi à nommer les lieux : on trouve la Fayée de la Saint-Jean (nommée d’après la hêtraie qui y pousse, favorisée par un versant nord qui y retient l’humidité)[26], et la Roumigière (à l’ouest du village) est un versant qui a été envahi de ronces[26].

La toponymie indique également la manière dont le territoire a été occupé par l’homme en fonction de ses besoins : le Long Terme est appelé ainsi car il servait à marquer une limite territoriale : c’est d’ailleurs toujours la frontière avec la commune de Redortiers[26] ; le Défens est une zone réservée (par le seigneur ou la communauté) et où on ne pouvait pas mener les troupeaux[26] ; le Jas du Botte et le Jas de Pérussier, des bergeries, qui encadrent le Pré d’Engade où les troupeaux paissaient. Enfin, Vière, qui signifie vieux, ancien, est le nom de l’ancien village de la communauté de la Rochegiron[26].

Histoire

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Un oppidum gallo-romain, dit du camp des Maures, se trouve sur le territoire de la commune[3].

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[27].

La seigneurie appartient aux Simiane, puis à la branche des Tournon-Simiane du XIIIe siècle à la Révolution[28].

En 1770, cette paroisse faisait partie du diocèse de Sisteron, du parlement de l'intendance d'Aix-en-Provence, de la viguerie et de la recette de Forcalquier. On y comptait un feu et deux tiers de feu de cadastre[29].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Rochegiron[30].

Comme de nombreuses communes du département, La Rochegiron se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[31]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[32], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent La Rochegiron[33]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[34], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de La Rochegiron sont régulièrement scolarisées.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à La Rochegiron. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[35]. De la même façon, l’olivier, l’autre culture symbolique des régions méditerranéennes, qui était cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle, jusqu’à l’altitude de 600 mètres, exceptionnellement jusqu’à 700 mètres, a aujourd’hui disp

Politique et administration

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Liste des maires

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Mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Édouard Chaisse[36]    
avant 2001   Robert Borel    
2001 En cours
(au 16 septembre 2018)
M. Claude Pellissier[37],[38]   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La Rochegiron fait partie :

Budget et fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à La Rochegiron en 2009[39]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 6,53 % 1,32 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 16,12 % 1,32 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 44,50 % 4,18 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 75,56 % 4,18 % 47,16 % 8,85 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[40]).

Population et société

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Démographie

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En 2021, La Rochegiron comptait 107 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour La Rochegiron). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
230323366364395412364357352
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
325336335295302287272264258
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
235215205196152153140125113
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
107836876929492104108
2013 2018 2021 - - - - - -
93104107------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Évolution démographique avant 1765
1471
9 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[28])

L’histoire démographique de La Rochegiron, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[43]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt que dans les années 1960. Depuis, la population de La Rochegiron a repris sa croissance.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La scolarisation se fait dans les écoles primaires et le collège de la commune de Banon[44].

Manifestations culturelles et festivités

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Deux grandes fêtes sont célébrés sur la commune, celle de la Saint-Pancrace et la fête patronale qui se déroule le dimanche suivant le 12 mai[3].

Ces services sont groupés à Banon : 3 kinésithérapeutes, 4 médecins, 2 ostéopathes et 1 pharmacie, de plus, cette commune dispose d'un hôpital rural de 78 lits, construit entre 1984 et 1985.

 
Église du Jonquet

La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend Banon, Redortiers, Saumane, La Rochegiron, l'Hospitalet, Lardiers, Ongles, Revest-des-Brousses, Revest-du-Bion, Carniol, Simiane-la-Rotonde, Montsalier, Saint-Étienne-les-Orgues, Cruis, Mallefougasse-Augès, Fontienne, Montlaux et Revest-Saint-Martin. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[45].

Économie

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Agriculture

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On y cultive la lavande, tandis que la spécialité agro-alimentaire est le banon, fromage au lait de chèvre AOC[3].

Industrie

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Au XXe siècle, la culture de la lavande s’implante et une distillerie est créée[a 4].

Tertiaire

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On rencontre, en suivant les GR, quelques bergeries en pierres sèches, dont les ruines au jas de Botte, le jas de Pérussier, ainsi que des avens[3]. Des chemins balisés permettent de découvrir la montagne de Lure[46].

La ferme de la Fuent Crema qui se trouve sur la commune propose table et chambres d'Hôtes[47].

Lieux et monuments

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Ruines de l'église de Vière

Au-dessus du village, la tour d’un moulin à vent de 1806 est encore debout[48].

L'église du Saint-Nom-de-Jésus[28] a été construite par le curé au XVIIIe siècle, tandis que l'église Saint-Pancrace (1717) recèle une abside en cul-de-four.

Un oratoire de 1677 a été construit contre un puits placé dans un édicule[49].

Les ruines du village Vières sont un des éléments remarquables de la commune. L’église est construite à la fin du XIIe siècle, et remaniée en 1559 ; il en subsiste le chœur à chevet plat et la tour du clocher, et une partie du mur sud[50].

Habitat traditionnel

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Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au XIXe siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.

Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au XIXe siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture.

Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.

Parmi les bergeries en pierre sèche, la bergerie Pellissier vient d’être restaurée par l’association Alpes de Lumière en (les finitions seront finies au printemps 2014)[51].

Personnalités liées à la commune

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  • Le philosophe Marc Richir disposa d'une maison à La Rochegiron, jusqu'à sa mort en 2015, et y organisa chaque année en été le séminaire annuel de l'Association des amis de la phénoménologie.
  • Hugou (Justin, Abdon, Martin), personne morte en déportation.

Héraldique

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  Blason
De sinople à une guivre d'or, coupé d'or à la bande de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Institut géographique national, Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de découverte par les chemins, Mane, Association pour le développement de la randonnée en Haute-Provence/Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière » (no 132), (ISBN 2-906-92425-3)
  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Avignon, Aubanel, (ISBN 2-700-60061-4)
  • Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon - Carnet d'un voyageur attentif, 166 pages, (ISBN 978-2-85744-859-4)
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. p. 21.
  2. a et b p. 74.
  3. p. 76.
  4. p. 91.
  • Autres références :
  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Banon », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
  2. « Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  3. a b c d e et f Tourisme à La Rochegiron
  4. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  5. « géoportail », sur portail des territoires et de citoyens (consulté le ).
  6. Fiche du ruisseau de la Combe sur le site du SANDRE
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre La Rochegiron et Saint-Christol », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  15. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
  16. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  17. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 13 août 2012
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 29357, p 1676
  24. a et b Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 219
  25. Claude Martel, Ibid., p. 221
  26. a b c d e f g et h Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », p. 229
  27. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
  28. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 192
  29. La Rochegiron in Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, par Louis Alexandre Expilly, 1770, p.350
  30. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
  31. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  32. Labadie, op. cit., p. 16.
  33. Labadie, op. cit., p. 18.
  34. Labadie, op. cit., p. 11.
  35. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
  36. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
  37. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013
  38. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  39. « Impôts locaux à La Rochegiron », taxes.com.
  40. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
  44. Organisation du transport scolaire par le Conseil Général
  45. Secteur Montagne de Lure « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  46. La Rochegiron sur le site provenceweb.fr
  47. La ferme de la Fuent Crema
  48. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 431
  49. Raymond Collier, op. cit., p. 450
  50. Raymond Collier, op. cit., p. 143-144
  51. J. L., « Une équipe de volontaires restaurent la bergerie Pellissier », La Provence, 8 novembre 2013, p. 7.