La Roche-sur-Grane
La Roche-sur-Grane est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Roche-sur-Grane | |||||
Le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Christian Bonnet 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26277 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochois | ||||
Population municipale |
190 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 00″ nord, 4° 56′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 198 m Max. 497 m |
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Superficie | 12,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa Roche-sur-Grane est située à 12 km au sud-ouest de Crest (chef-lieu du canton), à 17 km au sud-est de Loriol et à 26 km au nord-est de Montélimar.
Grane | Grane Chabrillan |
Chabrillan Autichamp |
||
Grane Marsanne |
N | Autichamp | ||
O La Roche-sur-Grane E | ||||
S | ||||
Roynac | Roynac | Roynac La Répara-Auriples |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
- Le pont culminant est la colline du Fayn (497 m), située en limite sud-est de la commune.
- Col de Deves (panorama)[1].
- Col de Tartaiguilles (panorama)[1].
Géologie
modifierHydrographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 929 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierLa commune dispose d'un héliport[8]. Son territoire est traversé par la LGV Sud-Est.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Roche-sur-Grane est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), prairies (13,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierVillage perché[1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[8] :
- Albrand
- Baret
- Benoît
- Blanc
- Boiffis
- Brunel
- Maison Girardon
- Chaix
- Chaix
- Chapelle Saint-Bonnet
- Courbière
- Darlande
- Dupont
- Gronlier
- Issartel
- la Seauve
- le Berger
- le Bompart
- le Chanchaneau
- le Mouras
- le Platet
- le Rang
- les Amanins
- les Buis
- les Charous
- les Jouves
- les Plantiers
- les Brésillons
- les Chirouzes
- les Fayes
- les Micouleaux
- les Rouins
- les Treilayes
- le Terron
- Maraude
- Mestron
- Pelette
- Pourtier
- Saint-Étienne
- Teissier
- Veyrier
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Amanins est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé herme des Amanens en 1760 (Royanné, notaire à Crest)[14].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 1279 : Ruppis prope Granam (inventaire de la chambre des comptes).
- 1332 : Rocha prope Granam (Gall. christ., XVI, 130).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : ecclesia de Ruppe (pouillé de Valence).
- 1391 : Roche emprès Grane (choix de documents, 214).
- 1395 : castrum Ruppis supra Granam (archives municipales de Grane).
- 1498 : castrum de Ruppe Valentinis (Homm. de Clérieu).
- 1549 : mention de l'église Saint-Jacques et Saint-Christophe : ecclesia Sancti Jacobi prope Granam (rôle de décimes).
- 1555 : La Roche dessus Grâne (Homm. de Clérieu).
- 1891 : La Roche-sur-Grâne, commune du canton de Crest-Sud.
(non daté)[réf. nécessaire] : La Roche-sur-Grane.
Étymologie
modifierHistoire
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, La Roche-sur-Grane était une terre du patrimoine des comtes de Valentinois.
- 1289 : elle est donnée aux Baix en échange de la terre de ce dernier nom.
- 1381 : passe (par mariage) aux (du) Puy de Rochefort (ou Dupuy-Rochefort).
- 1628 : passe aux Beaumont, derniers seigneurs.
Avant 1790, La Roche-sur-Grane était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Jacques et saint Christophe, dépendait du prieuré de Grane, dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse[15].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Chabrillan. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[15].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune est intégrée à la communauté de communes du Val de Drôme.
Politique environnementale
modifierLa commune dispose d'une station de traitement des eaux[8].
Finances locales
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2022, la commune comptait 190 habitants[Note 2], en évolution de +9,2 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune relève de l'académie de Grenoble.
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : le dernier dimanche de juillet[1].
Loisirs
modifier- Chasse[1].
Sports
modifierMédias
modifierLe territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :
- Presse écrite
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Romans et Drôme des collines » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
- L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
- Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
- Presse audio-visuelle
- France Bleu est une radio publique diffusée sur son territoire.
Cultes
modifierLa communauté catholique de La Roche-sur-Grane fait partie de l'Unité Pastorale Crestois Diois[22].
Économie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : pâturages, lavande[1].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Vestiges de fortifications : tours[1].
- Château reconstruit au XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
- Fermes fortes[1].
- Église Saint-Jacques-et-Saint-Christophe de La Roche-sur-Grane, remaniée : parties anciennes, curieux gros clocher[1].
- Chapelle ruinée de Saint-Bonnet[1].
- Tunnel de Tartaiguille creusé en 1996-1997 (2,34 km de long) pour la ligne à grande vitesse du LGV Méditerranée[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifier- Site agro-écologique les Amanins créé en 2004 par Michel Valentin et Pierre Rabhi. Le but (non lucratif) de ce centre et de l'association les Amanins est de travailler autour de trois axes (agriculture, éducation et construction). Son thème est « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants, quels enfants laisserons-nous à la planète ? »[réf. nécessaire].
Patrimoine naturel
modifier- La Colline du Fayn, point culminant de la commune, tire son nom d'un bouquet de hêtres issu d'un hêtre isolé qui a réussi à pousser sur un lieu qui ne lui était a priori pas favorable. Ces hêtres sont restés en place depuis plusieurs siècles. Ils ont servi de borne permanente à la limite de plusieurs communes (La Roche-sur-Grane, Roynac et La Répara-Auriples[23].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierLa Roche-sur-Grane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Roche-sur-Grane sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Roche-sur-Grane.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Roche-sur-Grane et Puy-Saint-Martin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin », sur la commune de Puy-Saint-Martin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Crest », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Les Amanins).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 313 (La Roche-sur-Grâne).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- [1], Le Dauphiné Libéré
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- « Saint Marcel en Diois - Paroisse de l'Eglise catholique en Drôme », sur cef.fr via Internet Archive (consulté le ).
- F. Monteiller, « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69, , p. 53-55.