La Pierre
La Pierre est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Pierre | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grésivaudan | ||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Gayet 2020-2026 |
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Code postal | 38570 | ||||
Code commune | 38303 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pierrois | ||||
Population municipale |
635 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 192 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 17′ 40″ nord, 5° 56′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 225 m Max. 452 m |
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Superficie | 3,3 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Grésivaudan | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-lapierre.fr | ||||
modifier |
La commune fait partie du canton de Goncelin et elle est adhérente à la communauté de communes du Pays du Grésivaudan. Le village de La Pierre compte environ 500 habitants dénommés les Pierrois[1].
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa Pierre est un petit village, situé à 254 mètres d’altitude, voisin des communes du Champ-près-Froges et d'Hurtières. Cette commune qui s’étale sur une superficie de 3,3 km2, est entourée de nombreux terrains utilisés pour l’agriculture, ce qui fait de La Pierre un village au caractère agricole et champêtre. La commune fait partie de l'unité urbaine de Grenoble.
La commune est limitrophe de quatre communes différentes.
Lumbin | Tencin | |||
N | ||||
O La Pierre E | ||||
S | ||||
Le Champ-près-Froges | Hurtières |
Géologie
modifierHydrographie
modifierLe principal cours d'eau est l'Isère, rivière longue de 286 km, dont le bassin versant représente 10 800 km2 et qui borde l'ouest du territoire communal.
Le territoire communal est également sillonné par trois ruisseaux : le ruisseau de La Pierre, le ruisseau du Nan et le ruisseau de Champalud qui sont tous des affluents de l'Isère.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 306 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pipay_sapc », sur la commune de Theys à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 6,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 545,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication
modifierLe territoire communal est traversé par l'ancienne route nationale 523 qui relie Saint-Martin-d'Hères (près de Grenoble) à Montmélian. À la suite de la réforme de 1972, cette voie a été déclassée en RD 523.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Pierre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,8 %), terres arables (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (13,8 %), eaux continentales[Note 4] (12,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierHameaux, Lieux-dits et écarts
modifierRisques naturels
modifierRisques sismiques
modifierLa totalité du territoire de la commune de La Pierre est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierHistoire
modifierPréhistoire
modifierDurant la période antique, dans la vallée de l'Isère, les premiers résidents, historiquement connus, sont les Allobroges, qui s’y sont installés à partir du Ve siècle avant notre ère. Ce peuple occupait la zone la plus vaste allant du nord du Vercors et de Belledonne en passant par le Grésivaudan et sur une grande partie de la région qui sera dénommée plus tard la Sapaudia et qui deviendra la Savoie.
Moyen Âge et Temps Modernes
modifierL'histoire du bourg se confond avec celle de la famille de Monteynard.
Époque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 635 habitants[Note 5], en évolution de +11,4 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements sportifs et culturels
modifierMédias
modifierHistoriquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes et quelquefois du village, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
modifierL'église et la communauté catholique de La Pierre (propriété de la commune) sont rattachées à la Paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble[20].
Économie
modifierLa commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[21],[22].
Il y a également sur la commune des terres agricoles, notamment la culture du maïs, importante comme dans le reste du Grésivaudan.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine civil
modifier- Le château de La Pierre :
- également dénommé « château-vieux », ce château fort du XIe siècle[23], installé juste au-dessus des restes d’une villa gallo-romaine[24], fait l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [25].
- Le manoir de la Veaubeaunais (ou Vaubonnais),
- Cet édifice qui date des XVe et XVIe siècles[23], fait l'objet d’un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [26]. Le bâtiment principal est classé ; les communs, le mur de clôture du manoir, la terrasse, son mur de soutènement et son escalier d'accès sont inscrits.
- La fontaine de la Perrière.
- Le bâtiment École-Mairie.
- La maison Curiale.
- Vestiges d'une maison forte du XVe siècle[23].
Patrimoine religieux
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Louis François de Monteynard (1713 - 1791), secrétaire d'État de la Guerre de Louis XV du 26 janvier 1771 au 27 janvier 1774 est né au château.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- La Pierre Sur le site le-gresivaudan.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Pierre et Theys », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pipay_sapc », sur la commune de Theys - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Pierre ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de laParoisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 380-384.
- Site mairie-lapierre.fr, page sur le château-vieux, consulté le 7 octobre 2019
- « Château », notice no PA00117237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de la Veaubeaunais », notice no PA00117238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Annexe
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel