La Piarre
La Piarre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Piarre | |||||
Place de l'Église, La Piarre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch | ||||
Maire Mandat |
Magali Prunster 2020-2026 |
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Code postal | 05700 | ||||
Code commune | 05102 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
87 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 34″ nord, 5° 39′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 760 m Max. 1 760 m |
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Superficie | 21,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Serres | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
modifierSitué au pied de la Montagne de l'Aup, dans la vallée du torrent de l'Aiguebelle, cours d'eau de 10,20 km affluent de rive droite du Buëch[1], La Piarre est accessible par la route départementale RD27, reliant Sigottier à La Bâtie-des-Fonds. Cette route se prolonge vers le département de la Drôme par le col de Carabès. Le village est à une altitude de 880 mètres.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Piarre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), terres arables (2,8 %), prairies (1,7 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Petra en 1100[14], Peyra en 1240, Piarre en 1516[15].
Ce toponyme en occitan local pyéra signifie « pierre »[15], qui a pu désigner un rocher ou une montagne, parfois un château.
La Piarra, son nom en occitan haut-alpin signifie « La pierre ».
Histoire
modifierDepuis l’an 1000 jusqu’en 1792, le territoire s’appelle « Peyre », à la suite de la donation du lieu, ainsi que de Sigottier, par Guillaume Ier de Provence, au baron de Peyre (mentionné La Piarre par erreur durant la Révolution française), en les récompenser de ses engagements. Il était venu de Lozère pour participer à la libération de la Provence et des Alpes des Sarrazins, en 983, aux côtés d’autres seigneurs dont les Mévouillon.
La paroisse de Peyre (La Piarre) était sous le vocable de la Nativité de la Vierge ; aucune chapelle n'y était fondée en 1516. L'ordre de Cluny y possédait un prieuré qui, après 1215, fut uni à celui de Saint-Marcel, de Die. Le prieur et le curé se partageaient les dîmes de cette paroisse, qui dépendait de l'archiprêtre du Rosanais. La cure était à la collation du prieur de Saint-Marcel.
Peyre (La Piarre) fit partie d'abord du bailliage des Baronnies, puis, après 1298, de celui du Gapençais, et, enfin, de l'élection et de la subdélégation de Gap. Le seigneur possédait une juridiction inférieure qui s'exerçait à Serres, avec appel au vibailliage de Gap.
D'abord partagé entre une famille qui portait le nom de la seigneurie et le Dauphin, successeur du comte de Provence, Peyre (La Piarre) fut divisé en plusieurs parts à partir du XIVe siècle. Le , les coseigneurs de Peyre (La Piarre), au nombre de huit au moins, reconnaissent au Dauphin le droit d'élever chaque année, pendant une nuit, son étendard sur le château de Peyre, en signe de suzeraineté[16].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierIntercommunalité
modifierLa Piarre fait partie :
- de 1993 à 2017, de la communauté de communes du Serrois ;
- à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Politique environnementale
modifierJumelage
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 87 habitants[Note 2], en évolution de −3,33 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSanté
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierL’économie du village de la Piarre est aujourd'hui ralentie il reste très peu de commerces. Cependant, il subsiste encore une bergerie proposant de la vente de fromage en direct ainsi que deux gîtes. Un gîte communal[24] composé de deux dortoirs de six places, ainsi qu'un gîte proposant des chambres d'hôtes[25].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Pierre Barrety ou Baréty était fils du pays et membre de la Convention nationale du au .
« Membre de la Convention nationale, né à la Piarre (Hautes-Alpes), le 28 novembre 1748, mort à la Piarre, le 14 février 1796. Membre de la Convention nationale comme représentant du département des Hautes-Alpes, élu « à la pluralité des voix », dit le procès-verbal d'élection, sur 227 votants, il siégea à la « plaine », se prononça, lors du procès de Louis XVI, pour la ratification du jugement par le peuple, puis, interrogé sur l'application de la peine, répondit: « Je demande la détention pendant la guerre et l'exil à la paix. » Après que la condamnation à mort eut été prononcée, il vota pour le sursis. »
— A.Robert et G.Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889
- Jean-Louis Pons, l’astronome qui a découvert le plus grand nombre de comètes, naquit le à Peyre, (La Piarre) petit village situé dans les Hautes-Alpes.
Héraldique
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Piarre sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Le Torrent de l'Aiguebelle sur le site du SANDRE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Piarre et Valdrôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1177.
- https://hautes-alpes1789.fr/05102.html
- « Liste des maires du département des Hautes-Alpes (mise à jour 15 mai 2014) », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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