Descartes (Indre-et-Loire)
Descartes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Descartes | |||||
Hôtel de ville et statue de René Descartes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Bruno Méreau 2020-2026 |
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Code postal | 37160 | ||||
Code commune | 37115 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Descartois | ||||
Population municipale |
3 294 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 28″ nord, 0° 41′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 121 m |
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Superficie | 38,08 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Descartes (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Descartes (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-descartes.fr/ | ||||
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Anciennement connue sous le nom de La Haye-en-Touraine, puis de La Haye-Descartes depuis la Révolution, elle prend son nom actuel en 1967 afin de rendre hommage au grand philosophe et scientifique René Descartes (1596-1650), natif de la commune.
Cette petite cité du Sud de la Touraine s’inscrit dans la vallée de la Creuse, qui marque la frontière avec le département de la Vienne et la région Nouvelle-Aquitaine. Longtemps célèbre cité papetière, elle forme désormais un pôle économique concentrant activités commerciales et artisanales et est au centre d’une unité urbaine formée avec la commune voisine de Buxeuil.
Géographie
modifierLa ville est située à 300 km de Paris, et à une cinquantaine de kilomètres de Tours. Elle appartient au département d'Indre-et-Loire et à la région Centre-Val de Loire.
Hydrographie
modifierLe réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 23,33 km, comprend un cours d'eau notable, l'Esves (1,889 km), et divers petits cours d'eau dont le Ravin (6,542 km)[1],[2].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à gauche de la commune au droit du hameau du Moulin Poujard, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5].
Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Source du Bonnet Rouge » et « Les Réaux »[7],[8].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Poitou-Charentes »[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ferrière-Larçon à 14 km à vol d'oiseau[11], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Descartes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Descartes[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), prairies (9,8 %), forêts (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Descartes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Esves et la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991 et 1999[23],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 878 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1595 sont en aléa moyen ou fort, soit 85 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1995, 1996, 2003, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
modifierLa commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 4] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
Toponymie
modifierLe village, attesté sous la forme latinisée Haiam vers 1155[28] (désignant un bois ou un champ entouré d'une haie), La Haye puis La Haye en Touraine[29].
Rebaptisée La Haye-Descartes au cours de la Révolution française[30], nom révolutionnaire qu'elle conserve jusqu'au milieu du XXe siècle.
La commune étroite et la commune voisine Balesmes qui l'entourait s'associent en 1966[30]. La nouvelle commune ainsi formée prend, à partir de 1967, le nom de Descartes[30],[29] en hommage au philosophe René Descartes, né dans le village le .
Elle est surnommée localement « la ville aux Trois René » (René Descartes, René de Buxeuil, René Boylesve).
Histoire
modifierOccupé depuis l'époque paléolithique, le territoire de la commune livre régulièrement des silex taillés provenant de la commune voisine du Grand-Pressigny.
À la fin du premier millénaire, un château y est construit, dont il ne reste que les soubassements (dans l'actuel jardin public. On ignore s'il s'agissait effectivement d'un château en pierres ou d'une simple motte castrale.
Selon l'érudit Jean-Louis Chalmel[31],[32],[33], sous réserve de confirmation, les premiers sires de La Haye seraient issus d'Adalaud/Adalard et de son fils Garnier de Loches (lui-même père de Roscille, la femme de Foulques le Roux d'Anjou, au Xe siècle). On trouverait ensuite Sanson (fl. vers l'an mil), mari d'Hameline et père de Renaud (Ier), Ascelin et Hervé ; André, fl. vers 1105, serait le fils de Renaud. Apparaît ensuite Cassinotte, aussi vicomtesse de Tours, qui épouse Gosselin/Josselin (ou plutôt Hugues ?) de Ste-Maure, puis Jean de Montbazon, fl. 1126 : d'où leur fils Hugues, père de Renaud (II) de Montbazon-La Haye et de Barthélemy. Selon cette construction, les sires de La Haye seraient désormais une branche des Montbazon, mais cela reste à étayer...
Renaud (II) épouse Hersende de Colombier(s), fl. 1159, d'où Hamelin, père de Geoffroi Ier qui soutient les fils d'Henri II Plantagenêt révoltés contre leur père. Après Geoffroy, on trouve Hugues, sans doute son fils, puis le probable rejeton de ce dernier, Philippe/Philibert (de Montbazon) (est-ce un parent de Pierre (II) Savary qui continue les sires de Montbazon et de Co(u)lombiers/Villandry vers 1206-1238, et qui avait pour père ou grand-père un Philippe/Philibert de Montbazon et Colombiers ?) dont la femme Isabelle de Passavant est veuve en 1255. Leurs enfants sont Geoffroy archevêque de Tours en 1314-1323 et son frère Barthélemy Ier de La Haye, époux d'Elise/Helvise de Lusignan, fille de Guillaume de Lusignan de Vouvant : père de Guillaume, lui-même père de Geoffroi II de La Haye marié à Marie fille d'Hardouin V de Maillé, fl. 1370 : leur fille héritière Isabelle de La Haye-Passavant épouse Pierre de Marmande et St-Michel-sur-Loire.
La seigneurie est alors continuée par la fille de ces derniers, Marguerite de Marmande, dame de La Haye, Passavant, Azay, Marmande (cf. à Vellèches et Marigny), St-Michel-sur-Loire, Cravant-les-Côteaux, La Roche-Clermault, Chezelles-Savary, Faye-la-Vineuse..., femme de Jean III comte de Sancerre, † 1402/1403 : leur fille héritière Marguerite comtesse de Sancerre, † 1418, transmet ces fiefs à son époux Béraud II dauphin d'Auvergne, † 1399. Leur illustre postérité — les Orléans-Longueville, les Bueil, les Chaumont d'Amboise — n'aura pas La Haye, passée avec Azay-le-Rideau au quatrième et dernier mari de la comtesse Marguerite : Jacques de Montbron-Maulévrier, maréchal de France, † 1422.
Durant, la guerre de Cent Ans, le , lors de la chevauchée du Prince noir, les Anglais passent la nuit à La Haye.
Jacques de Montbron cède La Haye à Jean de Torsay sire de Lezay et de La Mothe-Saint-Héray, chambellan du roi (Charles VI) et maître des Arbalétriers, dont la fille Jeanne de Torsay épouse 1° André de Beaumont-Bressuire, 2° Jean Ier de Rochechouart-Mortemart, 3° Philippe de Melun de La Borde, frère aîné du Grand-maître Charles (postérité des trois unions). Son fils Jacques de Beaumont, † 1492, chambellan de Louis XI, mari de Jeanne fille de Jean Ier de Rochechouart-Mortemart et de sa première femme Jeanne Turpin de Crissé, transmet La Haye, Lezay, La Mothe-St-Héray et Bressuire à sa fille Philippe (prénom alors épicène), † 1525, mariée à Pierre de Laval-Montmorency, † 1528, seigneur de Loué et Montsabert.
La Haye est alors vendue à Guillaume de Morenne puis à Louis de Rohan prince de Guéméné (Louis IV, Louis V ou Louis VI ? ; des descendants des anciens Montbazon) : Les Rohan-Guéméné l'intègrent, avec Ste-Maure et Nouâtre, à leur duché de Montbazon érigé en 1588/1594.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passe à la Haye Descartes.
Déjà dynamitée en par le Génie afin de retarder l'avancée de l'armée allemande, l’arche centrale du pont sur la Creuse s’effondre à nouveau en , sabotée par les FFI[34].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierDans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[36].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2021, la commune comptait 3 294 habitants[Note 5], en évolution de −8,5 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 627 hommes pour 1 800 femmes, soit un taux de 52,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
modifierDescartes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
La commune compte plusieurs établissements scolaires :
- L'école maternelle Côte des Granges
- L'école élémentaire Côte des Granges
- L'école primaire Balesmes
- L'école primaire privée Louis Lefé
- Le collège Roger Jahan
Transports
modifier- Réseau de mobilité interurbaine (Rémi) avec les lignes H1 et TC. Un service de transport à la demande est également disponible, entre les communes d'Abilly, La Celle-Guenand, Descartes, Saint-Flovier, Grand Pressigny, Preuilly-sur-Claise et Loches.
- Ligne de bus PHIL'O'BUS (Transports Urbains - Bus)[42]
Service de transport urbain entre « Maison médicale > Mendès France », qui circule toute la journée du mardi au vendredi et le samedi matin.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMusées
modifierDeux musées se situent au sein de la ville, le Musée Descartes, situé dans la maison natale du philosophe et mathématicien éponyme[43], et la Maison du Patrimoine.
Vestiges préhistoriques et antiques
modifierLa ville abrite le Dolmen du Chillou-du-Feuillet, classé monument historique. La table est basculée mais repose encore sur ses supports; les pierres sont de couleur rouge[44].
Architecture civile
modifierOutre sa maison natale du XVIe siècle inscrite aux monuments historiques[43], René Descartes est honoré par une statue érigée en 1849, par Émilien de Nieuwerkerke et coulée à la fonderie d'Abilly. Descartes abrite d'autres édifices remarquables tels que la maison de Boylesve, du XVIe siècle ou l'ancien presbytère datant du XVe siècle. La célèbre papeterie de La Haye-Descartes se trouve également dans la commune.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune qui s'appelait encore La Haye-Descartes était traversée par la ligne de démarcation entre les zones occupée et non occupée. Une barrière commémorative y est installée en mémoire de ces événements.
Architecture religieuse
modifierLa commune abrite de nombreux bâtiment religieux, l'église Saint-Georges, datant du XIIe siècle, remaniée au XVe siècle et inscrite aux monuments historiques, mais également l'ancienne église Notre-Dame, classée monument historique ou encore l'église Saint-Pierre de Balesmes, monument historique des XIIe et XVIIIe siècles, et enfin l'ancienne chapelle Saint-Marc.
Spectacle de plein air
modifierDepuis 2005, le duo d'humoristes Les Bodin's, jouent chaque année leur spectacle Les Bodin’s Grandeur nature à guichets fermés devant 20 000 personnes.
Descartes dans la littérature
modifierRené Boylesve, natif de Descartes, a fréquemment reproduit sa ville natale dans ses œuvres, sous des noms d'emprunt. C'est Néans dans Le Médecin des dames de Néans[45] ou Beaumont dans La Becquée puis l'Enfant à la balustrade.
Personnalités liées à la commune
modifier- René Descartes (1596-1650), philosophe, mathématicien et physicien.
- Pierre-Ernest Ballue (1855-1928), artiste peintre né et décédé dans la commune. La ville a donné son nom à la rue principale où il est né.
- René Boylesve (1867-1926), écrivain : son nom a été donné, par hommage, à la rue où se situe sa maison natale.
- René de Buxeuil (1881-1959), compositeur devenu aveugle enfant à la suite d'un accident.
- Gustave Trouvé (1839-1902), ingénieur, inventeur. On lui doit de nombreuses inventions liées à l'électricité.
- André Goupille (1897-1983) Docteur-Vétérinaire, résistant, avec sa famille, fait passer la ligne de démarcation aux évadés, aviateurs, juifs, réfractaires, etc. Toute la famille fut déportée en camp de concentration et tous sont revenus.
- Jeanne Goupille (1896-1986), Juste parmi les Nations, résistante, elle a recueilli Sacha Danemans après la déportation de ses parents à Auschwitz.
- Mennesson (-1940), militaire, dragon, sous-lieutenant, tué dans l'action aux commandes de son char le 22/06/1940 dans la défense de la commune.
- Sébastien Canévet (1959-), docteur en droit, maître de conférences, vidéaste web, juriste[46].
Héraldique
modifierLes armes de Descartes se blasonnent ainsi : D'or à la fasce de sinople chargée de trois tours d'argent, maçonnées de sable[47]. |
Jumelages
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Descartes, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Descartes », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
- « Confluence de l'Esves avec la Cruese » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
- « Fiche Sandre - l'Esves », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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- Historique de la ville sur le site officiel, consulté le 23 janvier 2012.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « La Haye, p. 119-125 », sur Histoire de Touraine, t. III, par Jean-Louis Chalmel, chez A. Aigre à Tours, 1841.
- « La Haye-Descartes, p. 313-334 », sur Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. III, par Jacques-Xavier Carré de Busserolle, chez Rouillé-Ladevèze, à Tours, 1880.
- « Isabelle de La Haye-Passavant », sur Généalogie Québec.
- Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon, éd. Horvath, 1993 (ISBN 2-7171-0838-6), p. 228.
- « Décès d’une "figure", Jacques Barbot », La Nouvelle République, (lire en ligne)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Descartes (37115) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
- http://www.ville-descartes.fr/pdfs/flash%20infos%2050.pdf
- (en) « Maison Musée René Descartes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur descartesmuseesexpos.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
- Lemaistre, Jacques, 1941-, Mégalithes : chasse au trésor autour du Grand-Pressigny, (ISBN 979-10-97407-15-5, OCLC 1103676047), p. 31.
- André Bourgeois, La vie de René Boylesve, vol. 1 : Les enfances (1867-1896), Genève, Paris, Droz, Minard, , 240 p. (ISBN 978-2-600-03450-0, lire en ligne), p. 227.
- « Ils cartonnent sur YouTube. Sébastien Canévet vulgarise le droit sur sa chaîne », sur renaissancelochoise.com (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- M. de la Marsonnière, « États de service d'un gouverneur de la ville & du château de La Haye en Touraine ancien exempt des gardes du corps de Henri IV », dans Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1893, 2e série, tome 16, p. 435-468 (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Liste des communes d'Indre-et-Loire
- Liste de communes de France dont le nom commémore une personnalité
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :