La Femme sans tête
La Femme sans tête (La mujer sin cabeza) est un film franco-italo-hispano-argentin réalisé par Lucrecia Martel en 2008.
Titre original | La mujer sin cabeza |
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Réalisation | Lucrecia Martel |
Scénario | Lucrecia Martel |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Aquafilms El Deseo R&C Produzioni Slot Machine Teodora Film |
Pays de production |
Argentine France Italie Espagne |
Genre | Drame, thriller |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 2008 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierVerónica est au volant de sa voiture quand, dans un moment de distraction, elle heurte quelque chose. Les jours suivants, elle semble disparaître, doucement étrangère aux choses et aux personnes qui l’entourent. Subitement, elle avoue à son mari qu'elle a tué quelqu'un sur la route. Ils retournent ensemble sur les lieux de l’accident mais n’y découvrent que le cadavre d’un chien. Alors que ce mauvais épisode paraît clos et que la vie reprend son cours, un cadavre est découvert…
Fiche technique
modifier- Titre original : La Femme sans tête
- Titre espagnol : La Mujer sin cabeza
- Titre international : The Headless Woman (États-Unis)
- Réalisation : Lucrecia Martel
- Scénario : Lucrecia Martel
- Photographie : Bárbara Álvarez
- Production : Pedro Almodóvar, Lucrecia Martel, Enrique Pineyro, Agustín Almodóvar, Tilde Corsi, Marianne Slot, Esther García, Vieri Razzini, Cesare Petrillo, Verónica Cura
- Pays de production : Espagne, France, Italie, Argentine
- Durée : 87 minutes
- Date de sortie : France :
Distribution
modifier- María Onetto : Verónica
- Claudia Cantero : Josefina
- César Bordón : Marcos
- Daniel Genoud : Juan Manuel
- Guillermo Arengo : Marcelo
- Inés Efron : Candita
- Alicia Muxo
- Pía Uribelarrea
- María Vaner : Tía Lala
Intentions de réalisation
modifierLucrecia Martel a réalisé ce film pour montrer l'hypocrisie de la bourgeoisie argentine. Tout l'entourage de Verónica tente, dans le film, de lui faire oublier l'accident. Le film est une métaphore politique de la situation en Argentine.
C'est un film très fort visuellement et en même temps, difficilement accessible par sa lenteur. Martel nous montre l'enfermement progressif d'une femme en elle-même, la perte progressive de la raison qui amène Verónica à rester dans la salle d'attente de son cabinet de consultation alors que c'est elle, le médecin.
Distinctions
modifier- Sélection officielle au Festival de Cannes 2008
- Prix Sud : meilleur film, réalisateur et scénario original
Liens externes
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