La Bataille syndicaliste
La Bataille syndicaliste, publié entre le et le , est un journal syndicaliste révolutionnaire.
La Bataille syndicaliste | |
manchette du 1er mai 1913 | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | France |
Langue | français |
Périodicité | quotidien 1911-1915 |
Genre | syndicalisme révolutionnaire |
Diffusion | 45500 ex. (en décembre 1912[1]) |
Date de fondation | 27 avril 1911 |
Date du dernier numéro | 1920 |
Ville d’édition | Paris |
ISSN | 1255-9814 |
OCLC | 472082306 |
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La Bataille | |
organe quotidien syndicaliste | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | France |
Langue | français |
Périodicité | quotidien 1915-1919 hebdomadaire 1919-1920 |
Genre | syndicalisme révolutionnaire |
Date de fondation | 3 novembre 1915 |
Date du dernier numéro | 31 décembre 1920 |
Ville d’édition | Paris |
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La publication est généralement décrite comme l'« organe officieux » de la Confédération générale du travail (CGT) pour cette période[2],[3],[4],[5].
Éléments historiques
modifierD'abord quotidien : premier numéro le jeudi [1], dernier numéro (1638) le .
À partir de cette date, le journal change de titre et devient La Bataille, organe quotidien syndicaliste du au [6].
Il devient hebdomadaire à partir du n°1479 du [7].
Une série de concerts initiée par Albert Doyen (fondateur des Fêtes du Peuple) est organisée sous son égide en 1914.
Le quotidien édite quelques ouvrages[8].
Face à la Première Guerre mondiale
modifierLe , le journal publie le Manifeste des Seize rédigé par Pierre Kropotkine et Jean Grave qui, dans le contexte de l'Union sacrée, prend publiquement parti pour le camp des Alliés et contre l’« agression allemande ». Ce texte s'oppose à la position de l'internationale anarchiste qui espère mettre fin au conflit par des mouvements de protestation populaire. Cette publication provoque de vifs débats au sein de la rédaction et du lectorat.
Contributeurs notoires
modifierDes signatures notoires contribuent à la rédaction, comme Marcelle Capy, Georges Yvetot, Henri Zisly, Lucien Descaves, Amédée Dunois, Georges Eekhoud, Sébastien Faure, Victor Griffuelhes, James Guillaume, Léon Jouhaux, Charles-Ange Laisant, Charles Malato, Octave Mirbeau, Pierre Monatte, Christiaan Cornelissen (sous le pseudonyme de Rupert), Alfred Rosmer, etc.[9]
Notes et références
modifier- L'Éphéméride anarchiste : La Bataille syndicaliste.
- « La Bataille syndicaliste, organe officieux de la CGT », Jean-Paul Scot, Jaurès et le réformisme révolutionnaire, Le Seuil, 2014, page 230.
- « La Bataille syndicaliste (1911-1915), organe officieux de la CGT d'avant-guerre », Chloé Gaboriaux, Vers une histoire sociale des idées politiques, Presses universitaires du Septentrion, 2018, page 71.
- « Ce journal était l'organe officieux de la C.G.T. et ses principaux collaborateurs, surtout des syndicalistes révolutionnaires », Fiche complémentaire, in René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, 3503 pages, La Bataille syndicaliste.
- Roland Roudil, La Bataille syndicaliste, Quotidien (1911-1915) et La Bataille Quotidien (1915-1920), Dictionnaire Pierre Jean Jouve, 20 septembre 2012, [lire en ligne].
- René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, 3503 pages, La Bataille, organe quotidien syndicaliste.
- (BNF 32710319)
- Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones : La Bataille syndicaliste.
- René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, 3503 p., La Bataille syndicaliste.
Voir aussi
modifierBibliographie et sources
modifier- René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, 3503 pages, La Bataille syndicaliste.
- La Bataille syndicaliste, in Colette Chambelland, Pierre Monatte: une autre voix syndicaliste, Editions de l'Atelier, 1999, pp.65-72.
Sources primaires
modifier- La publication est disponible en ligne sur le site gallica.bnf.fr.
- Maximilien Luce, Affiche annonçant le lancement d’un nouveau quotidien, Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires, voir en ligne.
- Marcelle Capy, Aline Valette, Femmes et travail au XIXe siècle : Enquêtes de La Fronde et La Bataille syndicaliste, Syros, 1984, [lire en ligne].
- Marcelle Capy, Filature du coton, La Bataille Syndicaliste, , lire en ligne.
Liens externes
modifier- La Bataille syndicaliste quotidienne, variante de titre en oct. 1915, La Bataille organe syndicaliste quotidien ["ou" hebdomadaire], sur presselocaleancienne.bnf.fr.
- Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne) : La Bataille syndicaliste.
- Institut international d'histoire sociale (Amsterdam) : La bataille : syndicaliste quotidienne.
- Roland Roudil, La Bataille syndicaliste, Quotidien (1911-1915) et La Bataille Quotidien (1915-1920), Dictionnaire Pierre Jean Jouve, , [lire en ligne].