La Bastide-l'Évêque
La Bastide-l'Évêque, (on rencontre parfois La Bastide de l'Évêque ; en occitan, La Bastida de l'Evesque) est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Bas-Ségala.
La Bastide-l'Évêque | |
Le château de Réquista. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bas Ségala (siège) |
Maire délégué | Jean-Eudes Le Meignen |
Code postal | 12200 |
Code commune | 12021 |
Démographie | |
Gentilé | Épiscopois(e) |
Population | 820 hab. (2013) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 29″ nord, 2° 08′ 07″ est |
Altitude | Min. 280 m Max. 713 m |
Superficie | 44,16 km2 |
Élections | |
Départementales | Aveyron et Tarn |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Le Bas-Ségala |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierMaleville | Brandonnet | Compolibat | ||
Villefranche-de-Rouergue | N | |||
O La Bastide-l'Évêque E | ||||
S | ||||
Morlhon-le-Haut Saint-Salvadou |
La Capelle-Bleys Vabre-Tizac |
Rieupeyroux |
Site
modifierLa commune est délimitée au Nord par la rivière Aveyron et au Sud par la route départementale 911. Terre de granite et de schiste principalement, la commune se trouve au tout début du Ségala aveyronnais lorsque l'on passe la faille de Villefranche-de-Rouergue en direction de Rodez.
Hameaux
modifier- Cabanes, avec l'église Saint-Barthélémy reconstruite en 1836 sur une ancienne église dédiée à Saint-Symphorien.
- Cadour.
- Le Cayla, avec un pont gallo-romain sur la rivière Aveyron permettant la traversée de l'antique voie romaine utilisée pour le transport du minerai extrait des mines de la vallée.
- Le Rieu,
- Requista, avec un château construit à partir de 1630 par la famille de Patras dont le blason sur la porte d'accès.
- Teulières, avec une église construite après 1843 et contenant deux retables anciens.
On compte quatre paroisses sur cette commune : La Bastide l'Évêque, Teulières, Cabanes et Cadour. Il s'agit là du nom des principaux villages auxquels se rajoutent de très nombreux hameaux plus ou moins gros.
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierFondée en 1280 par l'évêque Raymond de Calmont, La Bastide-l'Évêque est une des cinq bastides du Rouergue occidental, avec Najac, Sauveterre-de-Rouergue, Villeneuve d'Aveyron et Villefranche-de-Rouergue. Il s'agirait d'une fondation de l'Évêque de Rodez sur les dépouilles des Morlhon, faidits, pour contrer la bastide comtale de Vilafranca (Villefranche-de-Rouergue) afin de limiter son peuplement, son rayonnement et son essor. L'évêque lui octroya une charte en 1280. Ce fut cependant un échec politique et la bastide demeura un village.
Au XIVe siècle, l'activité minière était très importante, 13 moulins appelés « martinets » étaient exploités dans la vallée du Lézert ; ils étaient utilisés pour fondre le cuivre et ébaucher des chaudrons. L'activité continua jusqu'à la fin du XIXe siècle et s'éteignit faute de rentabilité.
Cabanes était un fief de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem tout comme celui de La Selve[1]. En 1250, l'évêque de Rodez procède à un échange avec les Hospitaliers et leur cède en contre-partie ceux de Hauteserre, Rulhe et Abirac[2].
Époque moderne
modifierÉpoque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 820 habitants, en évolution de +0,37 % par rapport à 2008 (Aveyron : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
modifierLa commune est essentiellement rurale, on y trouve donc de nombreuses exploitations agricoles dont l'activité varie entre l'élevage bovin viande ou bovin lait mais également ovin. De nombreux artisans résident ou travaillent dans la commune de La Bastide. Un certain nombre d'habitants ont choisi simplement de s'y installer mais exercent leur activité professionnelle dans les agglomérations voisines comme Villefranche-de-Rouergue ou Rieupeyroux.
Lieux et monuments
modifierLa Bastide L'Évêque
modifier- L'église romane Saint-Jean-Baptiste des XIIIe et XIVe siècles avec un imposant clocher porche,
- Le pont gallo-romain du Cayla,
- La tour du Cayla.
Cabanes
modifier- Le château de Réquista Inscrit MH (1978)[7] des XVIe et XVIIe siècles.
- Le château de Villelongue, ancien fief qui appartenait à la famille Adhémar de Monteil, puis à la famille de Raffin.
- L'église Saint-Barthélemy, ex église Saint-Symphorien, date de 1836.
- Les Martinets du Lézert, dont le Martinet de la Ramonde.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Poujade (1920-2003), homme politique d'extrême-droite, mort et inhumé à La Bastide-l'Évêque.
Héraldique
modifierLes armes de la commune de La Bastide-l'Évêque se blasonnent ainsi : |
Bibliographie
modifier- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Marty), Riu-Peirós : La Bastida-de-l'Evesque, La Capèla-Bleis, Previnquièiras, Sent-Sauvador, Vabre-Tisac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Riu-Peiros, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 304 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-42-4, ISSN 1151-8375, BNF 37078683)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Jean-Denis Bergasse, Hommage à Jacques Fabre de Morlhon, 1913-1976 : mélanges historiques et généalogiques Rouergue - Bas-Languedoc, , 478 p. (présentation en ligne), p. 170L'auteur met en évidence la confusion entre La Selve et Veuzac que l'on retrouve dans la plupart des publications.
- Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 567, lire en ligne sur GallicaIl s'agit en fait de Hauteserre, Rulhe et Saint-Jean d'Abirac échangés contre Cabanes et La Selve (Bergasse 1978, p. 170, note 119).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Notice no PA00094038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture