Laïcité, Inch'Allah !

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Laïcité, Inch'Allah ! est un documentaire franco-tunisien réalisé par Nadia El Fani et sorti en 2011. Il a d'abord été intitulé Ni Allah, ni maître ! avant d'être renommé à la suite de la polémique suscitée^[1].

Il évoque le rapport de la population tunisienne à l'islam et l'aspiration de toute une partie de la population à une Constitution laïque dans le contexte du renversement de la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali lors de la révolution de 2011.

Nadia El Fani se fait agresser par un islamiste durant le tournage sur un marché^[2]. Le 26 juin 2011, une cinquantaine d'islamistes attaque un cinéma, tabasse le directeur de la salle et menace le père de Nadia El Fani d'égorgement avant d'être arrêtés^[2].

En Italie, le film est traduit et distribué par l'Union des athées et des agnostiques rationalistes^[3]^,^[4], celle-ci étant dans l'impossibilité de trouver une autre société de distribution cinématographique disponible^[3].

Faouzia Charfi note qu'un entretien de Nadia El Fani à la chaîne Hannibal TV à propos de son film Laïcité, Inch'Allah ! a été tronqué pour l'attaquer et « appeler à la haine »^[5].

Fiche technique

Titre : Laïcité, Inch'Allah !
Réalisation : Nadia El Fani
Image : Fatma Sherif
Montage : Jeremy Leroux
Musique originale : Imed Alibi, Toufic Farroukh, Bayrem Kilani, Emel Mathlouthi, Neshez, Ziad Rahbani
Production : Nadia El Fani, David Kodsi, Jan Vasak
Sociétés de production : K'Ien Productions, Z'Yeux Noirs Movies
Distributeur : Jour2Fête (France, sortie en salles)
Pays : France, Tunisie
Format : couleur
Durée : 72 minutes
Dates de sortie :
- France : 18 mai 2011 (Festival de Cannes ; hors compétition)^[6] ; 21 août 2011 (Rencontres de cinéma de Gindou) ; 21 septembre 2011 (sortie nationale)
- Belgique : 1^er octobre 2011 (Festival international du film francophone de Namur)

Références

↑ « Tunisie. Ni Allah ni maître devient Laïcité Inchallah », sur kapitalis.com, 29 juin 2011 (consulté le 2 décembre 2014).
↑ ^{a et b} Thierry Chèze, « Nadia El Fani : "Je suis accusée de blasphème" », L'Express,‎ 21 septembre 2011 (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le 10 mai 2020).
↑ ^{a et b} (it) « A Roma i protagonisti del cinema mediterraneo », La Repubblica,‎ 2 juillet 2014 (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).
↑ (it) « Cinema », La Repubblica,‎ 13 juin 2014 (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).
↑ « La charia et les révolutions arabes », dans Faouzia Charfi, Sacrées questions... : pour un islam d'aujourd'hui, Paris, Odile Jacob, 2007 (ISBN 978-2-738-13486-8).
↑ Séverine Labat, « Tribune : Laïcité ? In chah allah ! », Le Nouvel Observateur,‎ 8 mai 2011 (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le 10 mai 2020).

Voir aussi

Articles connexes

Zara Kay

Liens externes

Ressources relatives à l'audiovisuel :

[1] « Tunisie. Ni Allah ni maître devient Laïcité Inchallah », sur kapitalis.com, 29 juin 2011 (consulté le 2 décembre 2014).

[express-2] {a et b} Thierry Chèze, « Nadia El Fani : "Je suis accusée de blasphème" », L'Express,‎ 21 septembre 2011 (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le 10 mai 2020).

[Repubblica-3] {a et b} (it) « A Roma i protagonisti del cinema mediterraneo », La Repubblica,‎ 2 juillet 2014 (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).

[4] (it) « Cinema », La Repubblica,‎ 13 juin 2014 (ISSN 0390-1076, lire en ligne, consulté le 2 décembre 2014).

[5] « La charia et les révolutions arabes », dans Faouzia Charfi, Sacrées questions... : pour un islam d'aujourd'hui, Paris, Odile Jacob, 2007 (ISBN 978-2-738-13486-8).

[6] Séverine Labat, « Tribune : Laïcité ? In chah allah ! », Le Nouvel Observateur,‎ 8 mai 2011 (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le 10 mai 2020).

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