Léry (moine)
Léry, aussi nommé Laur, Laurus ou Livry est un moine et saint breton du VIIe siècle.
Léry | |
Statue moderne de saint Laur — Fontaine Saint-Laur, Montertelot. | |
Saint | |
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Naissance | probablement fin du VIe siècle |
Décès | [1] Monastère de Saint-Élocau |
Autres noms | Laur, Laurus, Livry[2],[3] |
Vénéré à | Environs de Mauron (Morbihan) |
Fête | 30 septembre[3] |
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Biographie
modifierSaint Léry est l'un de ces saints bretons plus ou moins mythiques des débuts de la christianisation de l'Armorique, qui aurait vécu au VIIe siècle.
Ses origines sont floues, fondées sur deux traditions différentes :
La première évoque une origine tourangelle, sans que la manière dont il aurait atteint l'Armorique ne soit connue. À son arrivée en terre armoricaine, il rentre au service d'un prêtre fort exigeant qui lui demande de puiser de l'eau à une source lointaine, eau dont le goût lui plaisait particulièrement. Harassé de ses marches, Léry prie Dieu et obtient qu'une source, dont l'eau aurait même gout, coule dans le jardin du presbytère[1].
Dans la deuxième hypothèse, il provient d'une noble famille bretonne (de l'actuelle Grande-Bretagne) et aurait débarqué à Aleth, avant de s'enfoncer dans les terres armoricaines et atteindre les bords de l'Oust[1]. Il aurait ainsi prêché dans les environs de l'actuelle ville de Josselin[4]. Descendant le cours de la rivière en se servant de son manteau comme canot, il débarque au lieu qui deviendra Montertelot et y fonde un monastère (Mouster sant Laur)[4].
Il se met ensuite au service du roi Judicaël [2]. Vers 632, celui-ci donne quelques terres (devenues la paroisse de Saint-Léry), qui accueillirent auparavant saint Élocan, à Léry, qui y bâtit une cellule[2], puis un monastère lorsque le nombre de ses disciples augmente [1]. Il y meurt le [1] et est mis dans un cercueil en pierre qu'on avait fait venir du Broërec[2].
Ses reliques furent déplacées au Xe siècle, sous la pression des raids normands et transportées en l'abbaye Saint-Julien de Tours[4],[1]. Elles y restèrent jusqu'en 1562, année où les protestants les détruisirent[4].
Ses traces dans la Bretagne actuelle
modifierSaint Léry n'est vénéré que dans deux paroisses de l'actuel Morbihan :
- Montertelot : l'église saint-Laur et la fontaine saint-Laur ;
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Clocher de l'église Saint-Laur.
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Fontaine Saint-Laur.
- Saint-Léry : l'église Saint-Léry ( Inscrit MH (1925)[5]), dans laquelle se trouve un gisant du XVIe siècle passant pour être celui du saint ( Classé MH (1912))[6].
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Église Saint-Léry.
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Gisant de saint Léry.
Notes et références
modifier- Gaétan Laubé, « Visite guidée de Saint-Léry » [PDF], sur Communauté de communes de Mauron en Brocéliande (consulté le ).
- « SAINT-LERY », sur infobretagne (consulté le ).
- « Saint Léry », sur nominis (consulté le ).
- « MONTERTELOT », sur infobretagne (consulté le ).
- « Eglise Saint-Léry », notice no PA00091687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tombeau (gisant) dit de saint Lévy », notice no PM56001130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture)