Léopold Sancke
Léopold Sancke, né le à Bruxelles et mort le dans la même ville, est un avocat, juriste et professeur de droit à l'Université libre de Bruxelles.
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Origines familiales
modifierJoseph Léopold Sancke appartient à une famille d'origine allemande et dont les ancêtres auraient été chambellans des princes-électeurs de Hanovre aux siècles précédents.[réf. nécessaire]
Il est le fils d'Antoine Sancke, maître tailleur, né le 25 octobre 1786 à Henglarn (Westphalie), baptisé à Atteln, décédé à Passy (Paris) le , qui était le fils de Martin Sancke, mort avant 1812, et d'Anne Marie Oelrich, alors habitant à Wallenbrück. Antoine Sancke avait épousé à Bruxelles le 22 avril 1812 Marie Anne Maeck, née à Bruxelles le 14 février 1782 et décédée à Bruxelles le 28 mars 1843. Il s'est ensuite remarié à Paris le avec Jeanne de Waegh, née à Uccle le et y décédée le .
Il est aussi le frère de Jacques Édouard Sancke, négociant à Bruxelles, né le à Bruxelles et décédé le à Bruxelles, époux de Isabelle Joséphine Françoise Beaurain[1].
Il s'est marié le , à Schaerbeek, avec Caroline Lantain, née le à Thollembeek[2].
Carrière d'avocat et de professeur à l'université libre de Bruxelles
modifierIl devint au sein de l'Alma Mater bruxelloise :
- professeur agrégé le
- professeur extraordinaire, le
- professeur[3]ordinaire le .
Il enseigna la procédure civile en remplacement du professeur David Picard (père d'Edmond Picard).
Il fut Doyen de la Faculté de Droit de 1870 à 1871.
Parmi les causes célèbres où il fut appelé à plaider, il y eut le procès de Charles Louis Spilthoorn[4] considéré comme un des principaux meneurs lors de la conspiration de « Risquons-Tout » et qui fut condamné à mort le (un arrêté royal, daté du , commua cette peine de mort en réclusion de 30 ans).
Léopold Sancke appartenait à la Franc-maçonnerie[5].
Bibliographie
modifier- Louis Bertrand, Histoire de la démocratie et du Socialisme en Belgique, Bruxelles, 1906, tome I, 2e partie, p. 87.
- Christian Dejean, Charles Louis Binnemans, L'université belge : du pari au défi, Éditions de l'Institut de sociologie Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1971, p. 30.
- 1942 : Jules Garsou, Jules Anspach, Bourgmestre et Transformateur de Bruxelles (1829-1879), Frameries 1942, p. 24.
- Camille Hanlet, Les écrivains belges contemporains de langue française, 1800-1946, 1946, p. 445.
- Helmut Elsner, Mikhail Aleksandrovich Bakounine, Friedrich Engels, Fragmente zu internationalen demokratischen Aktivitäten um 1848 (M. Bakunin, F. Engels, F. Mellinet u.a.), Karl-Marx-Haus, 2000 : J. L. Sancke war Advokat in Brüssel seit August 1837. Er verteidigte Spilthoorn, p. 346, 367.
- Lucien Jottrand, Charles-Louis Spilthoorn : événements de 1848 en Belgique, Bruxelles, Imprimerie de Ch. Vanderauwera, 1872, p. 91.
- Léon Vanderkindere, 1834-1884. L'université de Bruxelles, notice historique faite à la demande du conseil d'administration, Bruxelles, P. Weissenbruch, imprimeur du roi, 45, rue du Poinçon, 1884, p. 193 (avec notice biographique).
Notes et références
modifier- Leur fille Lucie Euphémie Françoise Sancke, née le 28 janvier 1852 à Bruxelles et décédée le 19 novembre 1925 à Paris XVIe (Inhumée au cimetière de Passy), épousa le 17 septembre 1874, à Bruxelles, Camille van Dievoet, agent de la Banque Nationale à Peruwelz, St-Nicolas, Courtrai et Charleroi, né à Bruxelles le 15 septembre 1842 et décédé à Paris XVIe le 2 janvier 1931 (Inhumé au cimetière de Passy), fils d'Eugène van Dievoet et de Hortense Poelaert. Camille van Dievoet, franc-maçon (29e degré, chevalier de Saint-André d'Écose) (Bulletin des travaux du Suprême Conseil de Belgique du 1er novembre 1881 au 1er novembre 1882, n° 25, Bruxelles 1883,p. 41 et 283), était membre du Grand-Orient de Belgique (Lire en ligne, p. 41 et 283).
- Le professeur Léopold Sancke et Caroline Lantain sont les arrière-arrière-grands-parents de Fanny Vlamynck épouse de Nick Rodwell, et veuve de Georges Rémi dit Hergé (1907-1983). Celle-ci est la fille d'Albert Vlamynck et Georgette Floss, la petite-fille de N. Floss et Fanny Sancke, l'arrière-petite-fille de Gustave Sancke (1854-1909), représentant de commerce, et de Laure Moulaert (1852-vers 1927). Gustave Sancke, fut reconnu par son père Léopold Sancke lors de son mariage avec sa mère Caroline Lantain en 1868.
- Jules Garsou, Jules Anspach, Bourgmestre et Transformateur de Bruxelles (1829-1879), Frameries 1942, p. 24 : " La faculté de droit était, en 1853, composée comme suit : Roussel (Encyclopédie du Droit et Droit criminel) ; Maynz (Droit romain et Pandectes) ; Fétis (Introduction historique au cours de Droit civil) ; Arntz (Droit civil moderne) ; Sancke (Procédure civile) ; Bastiné (Droit commercial, Droit naturel ; droit public) ; Tielemans (Droit administratif); Orts (Économie politique)".
- Helmut Elsner, Mikhail Aleksandrovich Bakounine, Friedrich Engels, Fragmente zu internationalen demokratischen Aktivitäten um 1848 (M. Bakunin, F. Engels, F. Mellinet u.a.), Karl-Marx-Haus, 2000 : "J. L. Sancke war Advokat in Brüssel seit August 1837. Er verteidigte Spilthoorn", p. 346, 367 et Lucien Jottrand, Charles-Louis Spilthoorn: événements de 1848 en Belgique, Bruxelles, Imprimerie de Ch. Vanderauwera, 1872, p. 91.
- La Belgique maçonnique, édition de 1887.