Léon Roche
Léon Roche est un homme politique socialiste et un résistant français né le à Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne) et mort le à Paris.
Léon Roche | |
Léon Roche dans Le Populaire du Centre le 14 septembre 1944, collection Bibliothèque francophone multimédia de Limoges[1]. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Réélection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Haute-Vienne |
Législature | XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Louis Descubes |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général de la Haute-Vienne | |
– (18 ans) |
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Circonscription | Canton d'Oradour-sur-Vayres |
Prédécesseur | Lucien Favellet |
Successeur | Serge Fondraz |
Biographie | |
Nom de naissance | Léon Pierre Laubanie Roche |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Oradour-sur-Vayres |
Date de décès | (à 48 ans) |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris |
Parti politique | SFIO |
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Biographie
modifierExploitant agricole, membre de la SFIO, Léon Roche succède à son père (médecin) à la mairie et au conseil général d'Oradour, respectivement en 1920 et 1923. Il est élu député en 1932 et réélu en 1936. Il appartient à la commission du Suffrage universel.
Le , il vote contre le principe d'une révision constitutionnelle, avec ses collègues Jean Biondi (SFIO) et Alfred Margaine (radical). Sa dernière intervention eut lieu en 1939, à l'occasion d'un débat relatif à une proposition de loi sur l'industrie et le commerce de détail de la chaussure, pour en demander la réorganisation. La guerre devait interrompre sa carrière politique.
Léon Roche fut parmi les 80 parlementaires qui refusèrent le à Vichy les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. En Limousin sur les 22 parlementaires 3 ont voté contre Léon Roche, Alexis Jaubert, et le sénateur François Labrousse.
Léon Roche s'engage ensuite dans la Résistance, participant à la reconstruction de la SFIO (Comité d'action socialiste, puis SFIO clandestine) et travaillant en liaison avec le Conseil national de la Résistance.
Il meurt peu avant la Libération de Paris. D'abord inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris, il est transféré en 1947 au cimetière de sa commune natale[2].
Plusieurs odonymes lui rendent hommage, notamment à Limoges (rue Léon-Roche) et Oradour-sur-Vayres (place Léon-Roche).
Bibliographie
modifier- Pierre Miquel, Les quatre-vingts, éd.Fayard, , 330 p. (ISBN 978-2-21359-416-3).
- Jean Odin, Les Quatre-vingts, FeniXX réédition numérique, , 232 p. (ISBN 978-2-40207-154-3)
Notes et références
modifier- « Léon Roche », le populaire du centre, (Collection Bibliothéque francophone multimédia de Limoges).
- Philippe Landru, « Les 80 députés qui refusèrent de sacrifier la République », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Léon Roche sur Le Maitron
- (en) « Resistance memorial in Oradour-sur-Vayres », sur Oradour Info (consulté le ).