Léon Jenoudet
Léon Jenoudet, né Charles Léon Jenoudet, le à Beaufort et mort le , est un général français de la Seconde Guerre mondiale.
Léon Jenoudet | ||
Léon Jenoudet à la sortie de la Première Guerre mondiale. | ||
Naissance | Beaufort (France) |
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Décès | (à 86 ans) Lons-le-Saunier (France) |
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Allégeance | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1913 – 1942 | |
Commandement | 1re DIM (1940) | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Bataille de la poche de Lille (1940) | |
Distinctions | Légion d'honneur (Grand officier - 1942) | |
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Biographie
modifierLéon[1] Jenoudet, né le à Beaufort, est le fils d'un gendarme[2]. Après avoir obtenu son baccalauréat, Jenoudet décide de s'engager dans l'armée et rejoint le 44e régiment d'infanterie stationné à Lons-le-Saunier[3].
Après un passage dans une école militaire, Jenoudet devient officier[4]. Promu lieutenant le , il sert alors dans le 152e régiment d'infanterie[5]. C'est au sein de ce régiment qu'il combat durant la Première Guerre mondiale. Ce régiment est le premier de la guerre à obtenir la fourragère rouge pour 7 citations. Jenoudet est promu lieutenant en 1914, capitaine l'année suivante et est commandant à la fin de la guerre[6]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1915 puis officier en 1918 et détient à titre personnel la fourragère rouge[7].
Affecté au 2e régiment étranger d'infanterie de la Légion étrangère en 1922, Jenoudet combat au Maroc jusqu'en 1925, année de son retour en France. Il gravit d'autres échelons et devient colonel en 1934 et dirige le 95e régiment d'infanterie[7]. Devenant commandeur de la Légion d'honneur, Jenoudet est promu général de brigade en 1939 et commande l'infanterie de la 1re division d'infanterie motorisée à la veille de la Seconde Guerre mondiale[7].
Le , sa division participe à la bataille de Gembloux. Alors que le 110e régiment d'infanterie est en difficulté face aux troupes allemandes, l'intervention de Jenoudet permet aux Français de se ressaisir[7],[8]. Le lendemain, la division doit se replier suivant l'ensemble de l'armée française. Défendant ensuite les rives de l'Escaut jusqu'au , la division est ensuite divisée en deux pour se diriger vers Dunkerque. Jenoudet assure alors le commandement de l'infanterie. Les troupes françaises sont encerclées dans la région de Lille avec plusieurs autres unités. Sous les ordres du général Molinié, Jenoudet reçoit l'ordre de défendre Loos, ce qu'il fait jusqu'au [7],[9]. Fait prisonnier, Jenoudet est détenu dans la forteresse de Königstein. Malade, perdant l'usage de la parole, Jenoudet rentre en France en 1941 et est mis en retraite l'année suivante[7]. Il devient cette année-là Grand officier de la Légion d'honneur[7]. Jenoudet meurt le à Lons-le-Saunier[7].
Il est inhumé au cimetière de Passy (division 2).
Décorations
modifier- Grand officier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 (9 citations dont 6 palmes)[10]
- Fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur à titre personnel
Références
modifier- Son prénom complet est Charles-Léon.
- Jenoudet 2004, p. 13
- Jenoudet 2004, p. 15
- Jenoudet 2004, p. 14
- Jenoudet 2004, p. 18
- Jenoudet 2004, p. 22
- Pierre Jenoudet, « Un soldat Grandvallier le général Léon Jenoudet » [PDF], sur amisdugrandvaux.com (consulté le )
- Visse 1990, p. 62
- Visse 1990, p. 122
- Un soldat grandvallier : le général Léon Jenoudet (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- Pierre Jenoudet, Fantassins sous la mitraille : avec le général Jenoudet 1914-1940, Paris, Éditions L'Harmattan, , 374 p. (ISBN 978-2-7475-7424-2, lire en ligne).
- Jean-Paul Visse, Mai 1940. Sang et larmes sur le Nord. (Témoignages et souvenirs), Lille, La Voix du Nord Éditions, , 164 p. (ISBN 2-908260-05-0)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes
modifier- Fiche sur generals.dk