Cynocephalidae

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Colugos, Galéopithèques, Lémurs volants, Cynocéphales

Les Dermoptères (Dermoptera) sont un ordre de mammifères qui ne comprend qu'une famille, les Cynocephalidae, regroupant deux espèces.

Dénominations

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L'ensemble de l'ordre des Dermoptera est appelé en français les dermoptères[1],[2]. Dermoptère est un substantif formé à partir du grec « derma » qui signifie peau et de « ptère », aile ou « organe fonctionnant comme une aile », donc ici une membrane fonctionnant comme une aile[1]. On les appelle aussi des colugos[2], galéopithèques[2] ou lémurs volants[2] ou encore des cynocéphales[3],[2].

Description

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Les dermoptères sont les mammifères les mieux équipés pour effectuer les vols planés[4]. Ils vivent dans les arbres.

Leurs membranes de vol, ou patagium, sont aussi larges que possible. Elles vont des omoplates (en fait, plutôt du menton) jusqu’au bout de la queue en englobant même les pattes. Contrairement à d'autres mammifères « voilés » même les espaces entre les doigts et les orteils sont palmés. Cela leur permet d'accroître la superficie totale de surface portante[4]. Ces « ailes » sont recouvertes de fourrure. Elles ne permettent pas le vol battu, mais seulement de planer d'arbre en arbre.

Les cynocéphales peuvent planer sur une distance de 140 m[réf. nécessaire] avec une dénivellation de 12 m soit une finesse de 12 environ (autant qu'un deltaplane). Ils ne se posent que très rarement sur le sol, et ne peuvent d'ailleurs pas se tenir debout.

Ils ont la taille d'un chat. Leur museau est pointu, leurs yeux sont très grands. Ils se nourrissent de fleurs et de bourgeons.

La femelle, dont la gestation dure environ 2 mois, n'a qu'un seul petit à la fois, qui reste agrippé à la fourrure lorsqu'elle se déplace[5].

Distribution et habitat

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Classification

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Taxons inférieurs

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Analyse moléculaire

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Les dermoptères rappellent, par leur morphologie, celle des chauves-souris : « les colugos ont longtemps été considérés comme proches des chauves-souris mais une équipe internationale vient d’associer définitivement ces petits mammifères-là aux primates[4] », alors que le super-ordre des Archontes avait été créé pour tenir compte de ce fait. On ne doit pas non plus les confondre avec les écureuils volants et ce ne sont pas non plus des lémuriens volants.

Les analyses ADN ultérieures, fondées sur la présence de marqueurs rétrotransposon, ont définitivement infirmé ces idées et ont permis de découvrir que les dermoptères sont plus proches des primates, avec lesquels ils partagent sept mutations génétiques et finalement assez éloignés des chiroptères, avec lesquels ils ne partagent qu'une mutation génétique. D'autres analyses génétiques réalisées sur 13 000 paires de base d'ADN ont révélé que les colugos et les primates étaient les plus proches parents.

Cladogramme

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Phylogénie des ordres actuels d’euarchontoglires d'après Murphy et al., 2001[6] :

Euarchontoglires 
 Glires  
     Duplicidentata

 Lagomorpha (lapins, lièvres et pikas)


     Simplicidentata

 Rodentia (rongeurs)



 Euarchonta 

 ?Scandentia (toupayes)


Primatomorpha

 Dermoptera (galéopithèques)




 †Plesiadapiformes



 Primates (lémuriens, singes, tarsiers...)






Note : La position des toupayes est sujette à controverse. Ils sont parfois placés auprès de Dermoptera pour former Sundatheria, ou parfois placés comme groupe frère des Glires.

Notes et références

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  1. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « dermoptères » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. a b c d e f et g Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales (En ligne). Montpellier, France, Cirad. [12/05/2015].
  3. (en) Murray Wrobel, Elsevier's Dictionary of Mammals : in Latin, English, German, French and Italian, Amsterdam, Elsevier, , 857 p. (ISBN 978-0-444-51877-4, lire en ligne)
  4. a b et c « Les colugos, de si proches cousins », Sciences et Avenir.com, 7 novembre 2007
  5. GALEOPITHEQUES Des spécialistes du vol plané.
  6. Mark S. Springer, Wilfried W. de Jong, Michael J. Stanhope, Oliver A. Ryder, Emma Teeling, Christophe J. Douady, Mark Scally, Ole Madsen, Stephen J. O'Brien, Eduardo Eizirik et William J. Murphy, « Resolution of the Early Placental Mammal Radiation Using Bayesian Phylogenetics », Science, vol. 294, no 5550,‎ , p. 2348–2351 (PMID 11743200, DOI 10.1126/science.1067179, lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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