L'Étoile (Jura)

commune française du département du Jura
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L'Étoile est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

L'Étoile
L'Étoile (Jura)
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace Communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Thierry Bailly
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39217
Démographie
Gentilé Stelliens et Stelliennes
Population
municipale
570 hab. (2021 en évolution de +1,6 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 54″ nord, 5° 32′ 10″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 424 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lons-le-Saunier-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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L'Étoile
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L'Étoile

Le village est réputé pour ses vins en Franche-Comté et dans une moindre mesure dans le reste de la France. Le travail de la vigne est la principale activité de cette jolie bourgade avec ses vieilles maisons vigneronnes, ses trois châteaux et ses lavoirs.

Géographie

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L’Étoile est situé entre 232 et 424 m d’altitude (église : 286 m ) à 5 km au nord de la préfecture du Jura, Lons-le-Saunier.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 245 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , L'Étoile est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,7 %), forêts (21,3 %), cultures permanentes (20,2 %), prairies (10,1 %), zones urbanisées (7,9 %), terres arables (3,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Le nom du village viendrait soit des cinq collines qui entourent le village, autrefois toutes surmontées d’un château ; ou alors des petits fossiles en forme d’étoiles datant de l’ère secondaire, que l’on peut trouver au pied des vignes du village.

Héraldique

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Étoile (L’)
  Blason
De gueules à l'étoile d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1870 Jean Marie Benoit de Sappel   Né le 16 février 1797 à Rocroi (Ardennes) et décédé le 29 mai 1870 à Lons-le-Saunier. Membre de la commission d'agriculture à la Société d'émulation. Également membre de la commission administrative de l'hôpital de Lons-le-Saunier en 1854. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1868, ayant « 38 ans de services municipaux »[13].
avant 1988 1989 Jack Thibaud    
1989 mars 2008 André Odobert    
mars 2008 2020 Christian Breniaux SE Cadre
2020 En cours Thierry Bailly    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 570 habitants[Note 3], en évolution de +1,6 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
532563647651687698665688695
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
612665689665651657606574581
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
564541480420381359362353366
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
354347419469512581563566559
2021 - - - - - - - -
570--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Corneille
Le prieuré de l’étoile

Quand on remonte la rue de Vallière, en direction de l’église, on peut admirer une magnifique demeure appelée « Le prieuré ». Cette maison date probablement de la fin du XVIIe siècle, mais c’est le que le Sieur Jean-Louis Combette (Négociant, habitant à Lons-le-Saunier) achète la ferme « prieurale de l’étoile » pour 10100 livres lors de la vente aux enchères des biens nationaux. À cette époque deux familles logent dans la maison. Initialement (au XVIIe siècle), la demeure comprenait trois corps : Au nord, l’habitation ; au centre, la grange et au sud, l’étable. Au XIXe siècle (avant 1820) le propriétaire fit construire un escalier central qui enjambait le four, puis deux chambres de bonne et une cuisine à l’étage ; enfin une troisième chambre sur la grange. Elle est rachetée en 1990 puis fait l'objet de travaux et retrouve ainsi les trois volumes de sa première construction.

Le Montceau

Le Montceau est une vaste bâtisse qui date de 1680. Elle est en forme de U et close par un porche large et un porche en bois. Il semblerait qu’elle fut autrefois un ancien couvent probablement attaché au prieuré. La cave, placée à l’ouest, abritait une chapelle qui porte encore 2 pieds de statues dédiées à Saint « Vernini ». Le puits installé dans la cour fut en service jusqu’après la guerre. Au début du siècle, cette maison appartenait à la famille d'un marchand de vin, gros propriétaire terrien qui possédait plusieurs fermes dans le Haut-Jura. La propriété de 3,5 hectares dont deux de vigne était exploitée par le grand-père paternel.

Le domaine de Montbourgeau

Cette propriété située à quelques centaines de mètres du carrefour Quintigny/Ruffey est composée de trois bâtiments qui datent de deux cents ans au moins. La maison d’habitation est une maison vigneronne : Les caves voutées constituent le sous sol des bâtiments et on prétend qu’elles appartenaient autrefois au régisseur du château de Montbourgeau.

Le second édifice, lui aussi sur une cave voûtée, abritait à l’époque une grange, une écurie et un petit logement ; aujourd’hui on y trouve deux caves de vieillissement et à l’extrémité Est, la partie cuverie. Enfin, le troisième bâtiment qui fut à l’origine un garage et la sellerie est devenu une salle d’accueil pour la clientèle et la cave d’expédition. Actuellement, il a fait l’objet de transformations et verra prochainement l’installation d’un bureau.

La propriété a été achetée en 1920 par Victor Gros, originaire de Lons-le-Saunier. À cette époque, la maison ne possédait ni eau, ni électricité. Au fil des années, des aménagements de confort furent apportés, tel le chauffage central vers 1970. En 1956, Jean Gros épouse Christiane Dagand et reprend l’exploitation familiale qu’avait créée son père.

Ils poursuivent ensemble l’exploitation viticole et agricole avec une production laitière et des bêtes d’élevage qui venaient aider au développement viticole. En 1986, Nicole Gros, fille de Jean Gros et son mari Marc Deriaux reprennent l’exploitation du domaine, donnant un nouvel essor à la vigne qui compte actuellement 10 hectares.

Depuis la mort de son mari, Nicole Deriaux gère seule cette exploitation. Pour l'anecdote, à l’entrée de la propriété, on peut remarquer une sculpture représentant la taille de la vigne érigée par Mr Georges Kliermann.

Le château de Montbourgeau

Cette propriété, qui est en fait une gentilhommière, de plus de 13 hectares, moitié prés, moitié forêt, s’étend entre la route de Quintigny et la route de Ruffey. Son origine exacte et sa construction primitive ne sont pas connues, sans doute une ferme transformée en pavillon de chasse au XVIIIe siècle. Replantées en 1899 et 1900 après le phylloxéra, puis arrachées petit à petit, les vignes qui occupaient autrefois une bonne partie du parc, ont disparu ; il y reste quelques beaux arbres, comme le Hêtre pourpre et le cèdre du Liban. Par la suite, la maison s’est transformée en une sorte de maison de vacances. Depuis 1954, le Dr Delamarche a rénové au fur et à mesure toits, charpentes, murs et même le mobilier. En 1968, il redonnait vie à la chapelle en la refaisant entièrement. Depuis, il poursuit les travaux pour conserver les bâtiments.

Le château de Persanges

Le fief de Persanges est une vaste demeure très bien exposée qui date de 1810 pour la partie centrale du château, complété en 1845 par les deux ailes et la cave. La propriété fut vendue une première fois en 1890 puis une seconde en 1905. À cette époque, elle comprenait 26 hectares de bois et 4 hectares de vigne. À ce jour, aucune transformation notable n’a été entreprise, mais l’entretien du château a obligé certains de ses propriétaires à vendre plusieurs hectares de forêt et de vigne. Maintenant, le fief sert d’exploitation viticole. L’ancienne cave est utilisée pour le vieillissement du vin ainsi que la cuverie, située juste au-dessus.

Personnalités liées à la commune

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  • Patrice Mahon (1865-1914), lieutenant-colonel, écrivain sous le nom d'Art Roë, mort au champ d'honneur le .
  • André Trossat - Pilote automobile - Multiples courses de côte et Paris-Dakar 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985 et 1987.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre L'Étoile et Montmorot », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lons le Saunier », sur la commune de Montmorot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de L'Étoile ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. À l'occasion d'une promotion par laquelle « Sa Majesté a voulu donner un témoignage particulier de sa bienveillance à un certain nombre de magistrats municipaux que recommandent le long exercice de leurs fonctions et leur dévouement éprouvé aux intérêts publics. » Les neuf autres magistrats municipaux faits chevaliers de la Légion d'honneur dans le cadre de cette promotion sont : Joseph-Adolphe Meunier, maire de Lugny et membre du conseil d'arrondissement de Mâcon ; Pierre-Joseph Campionnet, maire de Gueugnon ; François Cassien Tainturier, maire de Foissy ; Claude Prosper Garnier des Garets, maire d'Ars ; Bourgeois, membre du conseil municipal de Lyon ; Jean Marie Durieu de Lacarelle, maire de Saint-Étienne-des-Oullières ; Antoine Guicherat, maire de Fontanès ; Collas de Châtelperron, maire de Châtelperron ; Charles Louis du Bourg de Bozas, maire de La Fermeté. Source : Le Courrier de Saône-et-Loire, édition du 17 mars 1868.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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