Éditions du Toucan
Éditions du Toucan[2] est une maison d'édition parisienne fondée en 2006 à l'initiative du groupe TF1 par Damien Serieyx (d) et indépendante depuis 2010. Elle regroupe également les labels L'Artilleur, Télégraphe, L'Œuvre.
Repères historiques | ||
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Création | 2006 | |
Dates clés | 18-06-2010 (immatriculation de la société)
2010 (devient une maison indépendante) |
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Fondée par | Damien Serieyx (d)[1] | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | société par actions simplifiée
SIREN 523105971 |
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Statut | éditeur indépendant | |
Siège social | 16 rue de Vézelay Paris 8e |
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Dirigée par | Damien Serieyx (d) | |
Spécialités | beaux livres, fictions (polars, historiques), documents | |
Collections | Toucan noir | |
Langues de publication | français | |
Diffuseurs | Hachette Livre, Dilibel, Diffulivre | |
Effectif | 3 en 2017 | |
Site web | editionsdutoucan.fr | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 883 400 € en 2017[2] | |
Résultat net | 112 700 € en 2017 | |
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Publications et auteurs
modifierLa maison d'édition doit une partie de sa notoriété au fait qu'elle publie sous le label l'Artilleur des essais dont certains sont volontairement polémiques. Son catalogue comporte des auteurs niant le consensus scientifique sur le réchauffement climatique, dont plusieurs membres de l'Association des climato-réalistes[3], un autre niant les effets de la pandémie de Covid-19, et des auteurs très conservateurs sinon réactionnaires ou révisionnistes. Parmi ces derniers figurent Charles Onana ayant nié l’existence du génocide des Tutsis, Pio Moa qui a attribué à la gauche la responsabilité de la guerre d'Espagne ou encore Jean-Marc Berlière reprenant la théorie du régime de Vichy sauveur des Juifs français[4].
Sont notamment édités :
- Jean-Claude Barreau, ancien conseiller de François Mitterrand ;
- Christopher Caldwell, journaliste américain ;
- Marc Charuel[5] ;
- Alexandre del Valle, un essayiste proche de la droite conservatrice[4] ;
- David Engels[6] ;
- François Gervais et Christian Gerondeau, positionnement climato-sceptique[4] ;
- Yves Mamou, ancien journaliste du Monde et essayiste ;
- Douglas Murray, un journaliste néo-conservateur anglais ;
- Florian Philippot, ancien conseiller de Marine Le Pen et actuel président du mouvement Les Patriotes ;
- Michèle Tribalat, démographe spécialiste des questions migratoires[4] ;
- Dalmacio Negro Pavón, spécialiste de science politique.
Références
modifier- Né le .
- « identité, chiffre d'affaires, résultat, et bilans », sur societe.com (consulté le ).
- Nicolas Celnik, « Réchauffement climatique : qui sème le doute récolte la recette », Libération, (lire en ligne).
- François Vaneeckhoutte, « Covidoscepticisme, Vichy et déni climatique : la recette des éditions de L’Artilleur », sur Libération, (consulté le )
- Gilbert Chevalier, « Polars d'été. « Le disparu du Mékong » de Marc Charuel », sur France Info, .
- Philippe Arnaud, « « Le Déclin », de David Engels (Éditions du Toucan) », Le Monde, .
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :